Révolution : Saison 2

Pays
USA (2014)
Date de sortie
mercredi 25 mars 2015
Durée
924 Min
Réalisateur
Producteurs
Athena Wickham, J.J. Abrams et Robert M. Williams Jr
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
924 min
Nb Dvd
5
Trois mois après la mystérieuse surtension de la première saison, la jeune rebelle Charlie, sa mère Rachel et son oncle Miles se retrouvent à Willoughby, au Texas, avec le père de Rachel et le docteur Jane Porter. Tom Neville et son fils Jason cherchent désespérément à retrouver leur bien-aimée Julia, alors qu’Aaron amorce une transformation époustouflante. Seulement rien n’est jamais comme il semble. Les patriotes, récemment fondés, sont bien décidés à régner sur tout le continent, et une nanotechnologie inconnue jusqu’alors commence à se manifester d’étrange façon. Il ne reste alors plus que l’amour, la confiance et la famille…mais même là chaque relation a ses limites.

Il est de plus en plus difficile pour une série d’exister, voir même de survivre au milieu d’une production toujours plus importante d’année. Et même les signatures telles que Jon Favreau (Iron Man) ou encore J.J. Abrams ne suffisent plus à garantir la qualité d’une série si imaginative soit elle. Et « Révolution » fait partie de ces séries qui ne parviennent pas à trouver suffisamment de rythme pour être totalement emballante ni d’originalité pour se sortir du lot. Ici, le principe est de se dire que le monde redeviendrait un brin primaire si l’électricité venait à disparaitre. Fort bien ! Allons-y acceptons que nous redevenions une sorte de communauté féodale, avec ses populations vivant d’agriculture, de chasse et de pêche, que toute la structure démocratique se soit écroulée au profit d’une milice mettant à mal le moindre citoyen décidé à se rebeller ou à montrer une sorte de mouvement de colère. Tout cela part d’un bon sentiment, particulièrement lorsque la patte J.J.Abrams se fait sentir avec une seconde intrigue sous-jacente laissant apparaitre des personnages cachés dans l’ombre et détenant la vérité sur ce chaos qui a plongé l’humanité dans le noir.

Mais voilà, dans la seconde saison les scénaristes ne parviennent plus à trouver le rythme qui manquait déjà à la première. On se perd dans des intrigues de moins en moins crédibles, mais surtout de moins en moins passionnantes. Alors même si cette fois la série s’inspire très librement d’un univers à la « Mad Max », on s’ennuie ferme et la lecture des 22 épisodes de la saison devient à chaque un supplice dont on espère un moment sortir. Alors ici les changements notoires sont les revirements de situation, un peu grotesques, tels que : « On a retrouvé l’électricité, mais un méchants l’a immédiatement supprimé ». Et la série de s’enfoncer encore un peu plus dans un fourre-tout d’idées plus ou moins bien maitrisées. Du « Mad Max » il ne reste rien, les combats sont par trop souvent ridicules et sans gran intérêt, comme lorsque Miles se bat avec sa machette contre 4 types, se prenant des coups pas possible mais toujours debout !

Côté distribution, c’est également la calme plat, avec des acteurs un peu absent ou trop caricaturaux pour être réellement convaincant y compris Giancarlo Esposito qui nous régalait dans la série « Breaking Bad », qui vient ici assumer un rôle similaire, mais beaucoup moins bien ciselé que dans la série susnommée. Même la jeune Tracy Spiridakos qui nous ravissait dans le pilote de la série et nous laissait espérer de grandes choses, finit par perdre pied et au fil des épisodes devient de plus en plus étriquée dans son jeu.

En conclusion « Revolution » ne parvient jamais à passionner le spectateur, encore avec une deuxième saison qui tente de partir dans tous les sens mais qui, au final tourne en rond inlassablement. On finit par une série qui ne tient jamais ses promesses, et malgré quelques bonnes idées scénaristiques, ne nous laisse pas espérer de bonnes choses pour suite.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture des tissus bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
La piste sonore bénéficie en VO d’une piste Dolby Difital 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par les effets sonores qui fourmillent de part et d’autres. La spatialisation est agréable et la dynamique plus en retenue se mêle bien avec l’ensemble. Mais la piste VF en Dolby Digitale 2.0 est tout juste une insulte aux vidéastes qui souhaitent regarder leur programme dans la langue qu’ils maîtrisent. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Coffret
La section bonus nous propose 4 documentaires autour de cette deuxième saison : 

« Revolution : Cap à l’Ouest », nous permet de voir l’équipe de scénaristes nous parler des orientations qu’ils ont dû prendre pour tenter de redonner un nouveau sens à la série. C’est intéressant, mais on comprend très vite, en non-dits que l’avenir de la série est en jeux, et la suite mettra un point final à l’aventure.

« Impact Revolution : Conversation avec les Nations Unis » nous explique que les auteurs se sont penchés sur les problématiques du monde entier et notamment les parties les plus reculés et les moins accessantes aux énergies pour créer leur monde. Pour cela, les auteurs ont bénéficié de l’aide du personnel des Nations Unis.

« Nations Unis : La mission continue » est un spot de sensibilisation de l’action des Nations Unis.

Puis « Rencontre avec le casting au Comic-con 2013 » le rendez-vous devenu incontournable pour lancer une série.

On finit avec des scènes coupées et un bêtisier.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage