Cendrillon

Titre Original
Cinderella
Genre
Pays
USA (2015)
Date de sortie
mercredi 26 août 2015
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Simon Kinberg, David Barron et Allison Shearmur
Scénaristes
Chris Weitz
Compositeur
Patrick Doyle
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
1
Le père d’Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère et les filles de celle-ci, Anastasie et Javotte. Mais lorsque le père d’Ella meurt à son tour, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne. Elle ne se laissera aller ni au désespoir, ni au mépris envers ceux qui la maltraitent. Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme soeur. Une lueur d’espoir brûle dans son coeur, car toutes les jeunes filles du pays ont été invitées à assister à un bal au palais. Espérant y rencontrer à nouveau le charmant Kit, Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… Pendant ce temps, le Grand Duc complote avec la méchante belle-mère pour empêcher le Prince de retrouver celle qu’il aime... Heureusement, comme dans tout bon conte de fées, la chance finira par sourire à Ella : une vieille mendiante fait son apparition, et à l’aide d’une citrouille et de quelques souris, elle va changer le destin de la jeune fille…

Grâce au talent de Tim Burton le conte de Lewis Caroll : « Alice aux Pays des Merveilles » retrouvait une nouvelle carrière cinématographique sous les traits de la charmante Mia Wasikowska, même constat avec « Maléfique » qui prenait le conte : « La belle aux bois dormants » à contre-pied en faisant de la méchante le personnage central. En apprenant que le grand réalisateur et comédien shakespearien Kenneth Branagh allait prendre en main l’adaptation Live de « Cendrillon » tous les espoirs étaient fondés. Mais le résultat est malheureusement en dessous de ce que nous pouvions attendre d’un réalisateur de cette envergure.

Car il semble que le réalisateur de « Peter’s friend » se soit retrouvé bridé par un cahier des charges un peu trop restrictif. Car s’il est indéniable que la volonté du studio fut de transposer la version du dessin animé de 1950 et non pas celle de Perrault, il n’en demeure pas moins que le studio ne voulait pas une adaptation libre comme cela fut le cas dans les précédentes versions live de ses chefs d’œuvres. Hors donc, le film se cale sur le film d’animation et y puise les moments clés : Les souris, le design des souliers de verre et ainsi de suite. Tout y est propre, très stylisé, voir même un peu trop. On regrettera alors un prince un peu trop guindé et beaucoup trop fade, interprété sans trop de conviction par un Richard Madden (Game of Thrones) surmaquillé et quasi transparent, ou encore une Cendrillon naïve et sans relief jouée par une jeune actrice prometteuse : Lily James (Downton Abbey).

Pourtant, si le film ne convainc pas totalement et qu’il ne peut susciter l’engouement, il serait injuste de ne pas souligner les qualités évidentes de la mise en scène de Branagh. Le réalisateur signe ici une œuvre simple mais très théâtralisée, dans laquelle les personnages se déplace comme dans une longue chorégraphie, les placements de caméras sont rigoureusement précis et s’intègrent magnifiquement à une dynamique minutieuse pour mieux servir les besoins de l’œuvre à l’image d’un plan de toute beauté sur la belle-mère déconfite lorsqu’elle voit Cendrillon au bras du prince ou encore la scène de bal magnifiquement orchestrée. Comme sur une scène, les acteurs sont dirigés de main de maître, on y voit une belle-mère glisser sur les marbres d’un palais comme un reptile affamé, on y voit également des costumes magnifiquement conçus pour mieux cerner la fantasmagorie du conte.

Pour finir, si l’on peut reprocher au film un certain classicisme et un manque de liberté sur le conte original, il est injuste de ne pas souligner les qualités indéniables de la mise en scène de Kenneth Branagh. Malheureusement, cela ne suffit pas à en faire une réussite totale et réjouissante. Tout au plus s’agit-il d’une version de luxe d’un conte complexe qui tient ses racines de l’antiquité. Pour le reste, le manque de liberté accordé au réalisateur est d’ores et déjà une erreur, car de ce fait le spectateur s’ennuie plus qu’il ne se fait plaisir.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble et met parfaitement en valeur les décors et la qualité des costumes. La saturation dans certaines scènes lumineuses ou d’autres plus sombres est parfaitement bien évitée.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste Dolby Digitale 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix sont magnifiquement mises en valeur, particulièrement lors des scènes où la magie opère. Tout le système audio est mis à contribution par un transfert sonore redoutablement efficace.  La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques ou les effets sonores. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray
Un court métrage de « La reine des Neige » très drôle et très inspiré et les bandes annonces. Pas de quoi toutefois se réjouir, puisque l’édition n’apporte aucune information sur la fabrication du film. C’est bien dommage !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage