Le Jeu
Critique de Frédéric Beaufrere
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Alors que Mad Max : Fury Road a illuminé nos écrans il y a peu, voici que Mad Max le jeu, développé par Avalanche Studios et édité par Warner Bros. Interactive Entertainment vient illuminer nos consoles. Testé ici sur Xbox One, le titre vous emmènera au Vallalah des jeux vidéo pour de nombreuses, très nombreuses heures.
Dans un monde devenu fou, seul le sauvage peu survivre.
Dans le Wasteland c'est chacun pour soi. Alors que Max ltraverse à bord de son interceptor cet univers de désolation, avec un peu d'essence volée, il est sauvagement attaqué par les maraudeurs de Scrotus, Une séquence dantesque servant de tutoriel rapide au combat. Max est laissé pour mort mais pas sans après avoir repoussé l'attaque et laissé Scrotus avec une belle plaie. L'Interceptor a été volée dans la bataille et voilà Max perdu au milieu de nulle part avec des chances de survie très compromises.Dès lors commence alors pour lui une aventure palpitante et virile dans la quête du véhicule de survie ultime dans un environnement aride baigné de toute la dimension épique du film avec des batailles féroces et de l'action rythmée.
Attention le jeu ne reprend cependant aucunement la trame scénaristique du long métrage ''Mad Max: Fury Road'' de Georges Miller mais s'attache à nous proposer un univers fidèle à Mad Max avec ses étendues sauvage, ses monstres mécaniques déjantés et ses fous furieux avides de sang.
Ce principe de base étant posé, Max va s'apercevoir que tout n'est pas si simple. Le monde modélisé est découpé en zones couvertes d'avant-postes, de campements, de stations de transfert sauvagement gardées par les hommes de Scrotus, sans compter les champs de mines, les convois, les épouvantails, les patrouilles et autres surprises... Sur ces territoires heureusement, des forteresses peuvent servir de bases de repli locales pour peu que l'on parviennent à prouver au chefaillon local (généralement des opposants à Scrotus) qu'il est dans son intérêt d'aider Max. Le décor est posé : des étendues gigantesques ou le danger est omniprésent, des quêtes et sous-quêtes à mener, des kilomètres carrés de territoires arides à explorer, des rencontres plus ou moins agréables à assumer.
Véritable cow-boy des temps modernes, Mad Max va devoir déambuler à son gré dans ce monde ouvert, récolter des ressources (de la ferraille comme monnaie, de l'eau ou de la nourriture pour remplir sa jauge de santé, de l'essence pour alimenter son véhicule, des munitions ou des armes blanches pour se défendre et des pièces détachées pour construire des équipements) ou encore des reliques du passé, témoins de l'évolution des événements passés. Il va aussi devoir se battre pour nettoyer les différentes zones de la carte afin d'y réduire la suprématie et la domination de ce Scrotus et ses Warboys. Sur la route, le véhicule de Max est offensif : il peut percuter de face ou latéralement en occasionnant de gros dégats, Max peut tirer au fusil sur les réservoir de ses ennemis pendant qu'il conduit, mais la Magnum Opus est aussi dotée d'un harpon permettant d'arracher les pilotes à leur voiture, ou d'arracher des pneus. N'oublions pas les options à installer tels que les bruleurs, sortes de gros tuyaux d'achappement carchant des flammes, ou encore le fusil sniper embarqué dans le coffre pour les élimination à moyenne et longue portée.
Le joueur est libre de décider l'ordre dans lequel il va mener son aventure. Dans un premier temps il faudra trouver le strict nécessaire pour survivre : de l'eau, de la nourriture, une cachette, une arme, des munitions et... une voiture. Plus tard, des objets permettront de mener à bien des projets spécifiques au sein des forteresses pour disposer de ressources en quantité suffisantes... mais d'ici là du sang et du gaspi vont couler.
Mad Max Redemption
Le gameplay de Mad Max n'est pas sans rappeler celui de Red Dead Redemption. L'interface est similaire et le personnage se déplace dans un monde ouvert immense avec cette fois une monture moderne. Mais la mécanique de jeu est identique. Il fait des rencontre, récupère des ressources sur les cadavres ou dans des butins et soigne sa monture. Les différentes zones de la carte se débloquent progressivement, des déplacements rapides sont possibles à partir du moment où l'on conquiert une zone spécifique (ici des ballons d'observation) mais c'est en zonant à bord de la Magnum Opus d'un point à un autre que l'on tombe sur les plus belles découvertes.
Du côté des combats à mains nues c'est du côté de Ryse Son of Rome qu'il faut aller chercher la comparaison puisque durant les phases de combat superbement animées il n'est question que de presser les bonnes touches au bon moment pour attaquer, contrer, parer, neutraliser et exécuter un anniversaire ou une meute de malfaisants hydeux. Effectuer des combos spéciaux permet d'assister à la scène d'exécution au ralenti, c'est de toute beauté, graphiquement t parlant.
Autre comparaison mais cette fois avec Far Cry, puisque Max peut (et doit) nettoyer certains camps ennemis à la force de ses poings pour rétablir le calme dans les régions. A ce détail près qu'ici la partie infiltration est peu privilégiée. Oh bien sûr il y a toujours une entrée secondaire cachée, ainsi que la possibilité d'éliminer un aboyeur en utilisant le sniper embarqué dans le coffre de la caisse, histoire d'éviter qu'il attise la férocité des Warboys avec ses tambours, mais ensuite on rentre dans le tas une fois ces délicates préliminaires accomplies. Chaque quête réussie, chaque victoire sur la route, dans les campements sauvages ou dans les forteresses surprotégées permet de faire progresser le personnage et débloquer des améliorations dans tous les domaines.
C'est globalement du côté de Red Dead Redemption que la similitude est la plus flagrante. Baigné ici dans un futur post apocalyptique le titre obéit aux mêmes mécanismes que Read Dead. À ceci près que les graphismes sont désormais somptueux sur Xbox One avec des textures incroyablement précises, une modélisation fine (tant des personnages que des structures du décor, des voitures, des vestiges des temps anciens) et une résolution 1080p.
CONCLUSION
Les capacités du héros progressent, des territoires se découvrent, des améliorations de véhicule se débloquent, des ateliers générant des ressources peuvent être construits, des esclaves et peuples errants peuvent être aidés, des avant-postes peuvent être conquis, des bolides ennemis peuvent être volés et des combats épiques peuvent être remportés. Bref, il y a de quoi faire, de quoi s'amuser et de quoi se défouler dans Mad Max.
Avec des inspirations diverses très maitrisées (Red Dead Redemption pour le côté "exploration et monde ouvert"; Far Cry pour la prise d'assaut des camps ennemis et Ryse Son of Rome pour la beauté des graphismes et la gestion des combats au corps à corps) Mad Max est la très bonne surprise de cette rentrée. Il garantit des dizaines d'heures de patrouille, de découverte, de customisation, de progression, de combats agressifs et de pilotage intensif dans un monde fidèle à la licence Mad Max. Artistiquement très réussi, techniquement maîtrisé, Mad Max pour Xbox One c'est des globules de sauvage indice 98 plein les veines ! Un excellent titre qui donne du plaisir.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1
Servi sur Xbox One en 1080p au forme 1.78:1, le titre déchire vraiment graphiquement et pas seulement par ses cinématiques immergeantes. Ce qui impressionne d'entrée de jeu, c'est le Le level design est impressionnant, avec des paysages à perte de vue sans aucun temps de chargement lorsque l'on passe d'un territoire à l'autre et une variété des décors appréciable. C'est la raison pour laquelle Mad Max ne s'apprécie vraiment qu'en évitant la facilité des "déplacements rapides" permis par l'interface. Rien ne vaut le plaisir de parcourir le Wasteland à bord des multiples bolides débloqués, chacun ayant sa signature sonore impeccable et vrombissante. Lors de trajets, on croise des patrouilles qui entrainent des poursuites, le tout soulevant généreusement des nuages de sable et de poussière, les tôles se froissent, les véhicules s'entrechoquent avec fracas et les effets pyrotechniques sont somptueux, les explosions d'une qualité rarement atteinte. Les débris enflammés volent partout, les morceaux de tôle aussi on détournerait presque la tête pour éviter le souffle...
Les saigneurs de la route
Voler les caisses ennemies (on retrouve toute la gamme de véhicules à 4 roues des Warboys mais aussi ceux des vautours très typiques avec leurs carcasses couvertes de pointes acérées) permet de s’infiltrer plus facilement dans certains territoires mais patrouiller avec la Magnum Opus toujours en travaux de perfectionnements permet de se faire reconnaitre, et craindre ! Chaque amélioration installée est traduite graphiquement de fort belle manière et d'innombrables combinaisons de carrosseries et options sont possibles. Les textures très travaillées (avec rouille, déformations, etc.) mettent l'ambiance et cette personnalisation accrue des caractéristiques du véhicule ainsi que des capacités et des équipements du personnage principal donnent du répondant à ce titre qui ne lasse pas tant il y a de choses à faire, de trésors à découvrir, de missions à accomplir et d'individus à rencontrer.
C'est un véritable plaisir que de faire évoluer la Magnum Opus, qui passe progressivement d'épave à celle de bête de guerre avec l'adjonction de nombreuses options. Avec un choix de carrosseries et d'équipements très variés, son évolution graphique peut prendre bien des aspects différents et les combinaisons sont innombrables. A quoi ressemblera la votre ? C'est là tout le plaisir de la customisation du véhicule dont le rendu à l'écran attise l'envie du joueur de faire encore plus pour sa caisse.
Il est possible aussi de croiser au cour d'un trajet des convois lourdement escortés (par des hordes de véhicules) qu'il faut harponner pour récupérer des trophées venant orner ensuite votre véhicule. C'est aussi le moyen de débusquer des butins ou des sources d'eau bien cachés, de décimer des campements sauvages de Warboys, de faire des rencontres d'indics, vous donnant des conseils pour partir à l'assaut de certaines forteresses. C'est aussi le moyen d'apprécier le cycle jour/nuit et les fantastiques paysages modélisés par Avalanche Software : dés décors variés mais toujours dans l'esprit de Mad Max : désert de sable aride, étendue de sel asséché avec ses structures géologiques spécifiques, constructions parfois immenses et rouillées (cargo, avion de ligne,...) servant d'avant postes.
Les personnages et leurs mouvements aussi ont bénéficié d'un grand soin et les combats sont de toute beauté, parfois même affublés d'un ralenti lorsqu'un combo meurtrier est accompli. Proposé sur Xbox One en 1080p Mad Max ne déçoit pas. Les éclairages magnifiques font parfois place de temps à autre de violentes et longues tempêtes se lèvent. Il faut alors trouver un abri au milieu de cette violence météorologique incroyablement restituée. On n'y voit plus qu'à 5 mètres, la taule vole et décapite les malchanceux, le vent violent vous projette et ce n'est qu'à l'abri qu'on peut survivre, derrière une structure rocheuse par exemple. Foncer au cœur d'une tempête garantit d'y trouver des super-butins une fois le calme revenu mais en attendant il faut se protéger. La violence des tempêtes survient parfois en plein assaut d'une forteresse et joue parfois en faveur de Max, faisant chuter l'aboyeur de son perchoir, les snipers de leur tour, faisant exploser des réserves de carburant sous des éclairs tonitruant, il faut vivre ce spectacle pour en ressentir toute la violence ! C'est incroyablement bien restitué.
On regrette toutefois l'absence de motos, Mad Max le jeu étant uniquement focalisé sur les véhicules à 4 roues. Un petit défaut largement pardonné tant le contrôle de ces engins est intuitif et jouissif, chacun ayant des caractéristiques propres de tenue de route, d'accélération, de rugissement de V6 ou V8 et de maniabilité. La prise en main est immédiate et la réactivité est si pointue qu'on s'essaye à faire toutes sortes de cascades avec succès. Un pur plaisir de la route qui s'ajoute au plaisir de la découverte des différentes zones et aux décharges d'adrénaline que procurent les combats, à pied ou sur la route.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Entièrement en anglais hélas (mais sous-titré en français) Mad Max bénéficie d'un doublage audio maîtrisé. Le ton est juste et le doublage est professionnel. Distillé en Dolby Digital 5.1, Mad Max est très bien spatialisé avec des effets sonores à perdre la voix. Le rugissement des cylindres sous les capots suréquipés est retranscrit de façon cristalline. Si bien qu'on prend énormément de plaisir à utiliser les différentes caisses du jeu. Sans compter le bruit de la nitro, des échappements qui crachent le feu, des explosions qui défoncent les basses et le bruit du frottement du vent durant les accélérations.
Quant aux effets météo, essentiellement des tempêtent apocalyptiques, ils sont aussi incroyablement sonorisés. Dans la poussière, la visibilité est réduite et l'on entend le vent qui s’engouffre partout, on devine au bruit les milliers de particules de métal, de verre et de cailloux qui volent et percutent les structures environnantes, on entend un tonnerre monstrueux ponctuer un orage électrique si violent qu'il fait exploser dans un vacarme terrible certaines citernes. Dans les combats, les cris intimidants des différentes castes de guerrier ponctuent leurs assauts. Les bruits de lames et de masses s'abattant sur les os craquants et les armures légères sont aussi limpides à distinguer. La spatialisation précise permet en outre d'entendre et localiser sans erreur un ennemis situé un étage plus haut, marchand sur les structure en tôle.
Côté pistes musicales, les titres bien choisis accompagnent l'action avec parcimonie. Lors de séquences à suspense, la piste audio vient alourdir la tension ambiante, lors de l'approche de certaines zones stratégiques la musique signale qu'un événement va (ou peut) se produire. Dans les menus impeccables et sobre, la partition achève de mettre l'ambiance, percussions tribales à la clef. Une piste son qui prend aux tripes et assure la soudure entre les graphismes et le gameplay impeccables.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Mad Max est un pur jeu solo en monde ouvert. Point de multi-joueur au programme. C'est peut être le seul reproche que l'on peut faire à ce titre. Un multi-joueur opposant différentes factions aurait été un plus dans cet environnement hostiles, mais ne soyons pas trop gourmands. Avalanche Software et Warner Bros nous offrent en cette rentrée un titre des plus plaisants.
A noter que pendant son aventure Max rencontrera Griffa, un homme mystique du wasteland apparaît aléatoirement dans les régions explorées. Sen approcher vous permet d'accéder à une séquence d'introspection psychologique sur la vie Max mais permet aussi de convertir les points de progressions glanés lors des périples du héros pour les transformer en en nouvelles aptitudes, nouvelles techniques de combat, augmentation de la capacité de l'armement ou encore amélioration de la résistance de Max parmi d'autres critères qui peuvent être ainsi améliorés et faciliter la vie de Max.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

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Bonus Cachés

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