Ray Donovan : Saison 3

Genre
Pays
USA (2015)
Date de sortie
mardi 4 octobre 2016
Durée
540 Min
Réalisateur
Producteurs
Allen Coulter
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
540 min
Nb Dvd
4
L’homme qui gère les crises, Ray Donovan peut régler tous les problèmes sauf les siens. Ray est l’homme à tout faire de la population huppée de Los Angeles, dont il efface toutes preuves des dérapages mais façon Boston. Mais son père, Mickey Donovan, un gangster irlandais, est le genre de soucis que même Ray ne peut pas gérer. Alors que son monde a volé en éclats et que chacun semble vouloir prendre des chemins différents, Ray doit affronter de nouvelles épreuves et de nouveaux défis, contre parfois sa propre éthique. 

« Ray Donovan » est une série surprenante, par le ton, par la structure narrative en constante évolution, avec des rebondissements cohérents permanents, dans lesquels rien ne semble laissé au hasard, mais également une interprétation qui s’amuse à recycler toutes les caricatures du genre : le héros ténébreux, le père entre deux eaux, le frère blessé par la vie, un gymnase de boxe et des seconds couteaux entre naïveté et dureté. Tout y est et pourtant la série est d’une redoutable efficacité, par la manière dont la créatrice Ann Biderman qui avait déjà travaillé sur des films tels que « Public Enemies » ou encore « Peur Primale ». 

Car la scénariste ne s’arrête pas simplement à une description un peu caricaturale de la face cachée  de la richesse de Los Angeles, elle s’amuse à transgresser les genres en y insufflant un esprit familial emplit des valeurs de l’Amérique avec ses rites, ses obligations, ses règles également. Ray n’hésite pas à utiliser des méthodes peu orthodoxes pour réparer les écarts de ses riches clients, mais il garde un sens aigu des valeurs et ne supporte pas que son propre clan puisse lui tourner le dos ou le trahir, même pour son bien. Certainement la mission la plus délicate pour cet homme aguerri aux combats de l’existence. En se basant ainsi sur une intrigue familiale complexe, elle parvient à créer un série parfaitement menée qui passionne littéralement le spectateur. D’autant que les divers rebondissements parsemés au long des 12 épisodes que compte la série, ne font pas dans l’exagération, bien au contraire, ils surprennent chaque fois par leur suites logiques, mais également par la simplicité et parfois même l’évidence avec laquelle ils sont assénés.

Et après une deuxième saison particulièrement difficile pour le héros, cette troisième tend à lui donner une autre direction à prendre et notamment une mission, peut-être la plus difficile de sa carrière : Pardonner ! Les scénaristes parviennent à donner un regain de souffle à une série qui n’en manquait justement pas. Notamment en ne se limitant pas au cercle familial éclaté de Ray, mais en lui imposant une nouvelle mission particulièrement oppressante qui tiendra le public en haleine du début à la fin de la saison.

Côté distribution, Liev Schreiber (Le Majordome) incarne son personnage avec beaucoup de précision, ce qui est rare dans une série. L’acteur s’amuse à enchaîner les contradictions, en étant à la fois froid et distant lorsqu’il s’occupe de ses clients, mais avec une sensibilité précise lorsque son personnage doit affronter les méandres en pleine désintégration de son cercle familial qu’il pensait naïvement solides. Il se retrouve face à un Jon Voight (Benjamin Gates et le trésor des templiers) particulièrement en forme qui oscille en permanence entre le père cherchant à tout prix une rédemption et l’immonde personnage qui n’hésite pas à menacer ses enfants pour défendre ses intérêts. L’acteur se prête à merveille à cet exercice qui consiste à perdre le spectateur dans la compréhension de son personnage. Car, il est difficile de définir de quel côté le personnage interprété par l’acteur, et cela pour notre plus grand plaisir.

En conclusion « Ray Donovan » est série criminelle particulièrement bien écrite, qu’une réalisation pointilleuse, qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler les films de Scorese ou de Cimino, la série reprend tous les code du genre, mais s’amuse à en faire une série impliquant également les valeurs que l’on peut retrouver dans la plupart des séries américaines familiales. La distribution y est totalement réjouissante et l’on suit cette série avec une certaine addiction. Et cette troisième saison n’est certainement pas pour dire le contraire !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture des tissus bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
La piste sonore bénéficie en VO d'une piste Dolby 5.1  assez bien structurée, avec une répartition soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par les effets sonores qui apparaissent parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
« Les Nouveaux Personnages » est un focus sur les nouvelles têtes qui viennent croiser la route de notre héros, comme Paige Finney (Katie Holmes) ou Andrew Finney (Ian McShane). Ce documentaire permet de mieux comprendre les personnages et de découvrir leurs places dans la série.

« Los Angeles : Le troisième personnage », forcément les fans de la série auront très vite compris qu’effectivement, la ville de Los Angeles occupe un place importante dans l’intrigue au point même d’y être un personnage à part entière.

« L’amoureux de le Lucha ». Personnage un peu mal traité des précédentes saisons : Bunchy Donovan, se voit, pour cette troisième saison, plus développé que jamais avec une intrigue amoureuse qui tourne autour de lui et permet aux auteurs de la montrer sous un autre visage.

« Sang et Echymoses », bien sûr « Ray Donovan » est une série qui conserve une certaine part de violence. Et cette fois-ci elle a tendance à se concentrer sur le deuxième frère de Ray : Terry Donovan, qui en plus d’être en prison, souffre d’un mal qui semble vouloir l’empêcher de vivre sereinement.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage