Le Film
Critique de Nicolas Polteau
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
123 min
Nb Dvd
1
L’histoire
Dans la nuit, dans un petit bar de Bangkok, trois jeunes femmes racontent chacune à leur tour l’expérience la plus terrifiante qu’elles connaissent.
L’une d’elle commence avec la légende du tambour :
Jeab, une jeune femme qui tient une boutique d’antiquité, reçoit dans des circonstances mystérieuses un vieux tambour. Rapidement elle est hantée par d’étranges rêves accompagnés d’une voix de femme lancinante, qui semble l’appeler...
Une autre femme continue avec l’histoire s’intitulant Black Magic Woman :
A l’âge de 25ans, Pan mène une vie désespérément seule. Sa voisine lui propose alors une solution rapide à sa solitude : un élixir magique (de l’extrait de feuille) sensé rendre fou amoureux n’importe quel homme. Mais les effets secondaires s’avèrent désastreux...
Enfin pour clore cette terrifiante soirée, la dernière femme raconte une sombre histoire de vengeance :
Une jeune femme est retrouvée pendue. L’inspecteur Nop est chargé de mener l’enquête pour savoir si la mort est dû à un suicide ou à un meurtre. Nop ne croit pas au suicide, il insiste pour élucider cette affaire et découvre toute la vérité sur l’atroce mort de la jeune fille...
Critique subjective
Film thaïlandais réalisé en 2001 par Oxide Pang Chun et Pisut Praesangeam, Bangkok Haunted sort en France directement en vidéo, et pour cause, les films de ce pays sont très rares à sortir dans nos salles obscures. Avait-il les qualités nécessaires pour figurer sur nos écrans et réussir une jolie carrière ? Probablement pas ! Et cela, pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, les films originaires d’Asie ont un public restreint en France, les seuls qui réalisent des carrières honorables sont les Miyasaki (Princesse Mononoké, Le voyage de Chihiro), mais ce sont des dessins animés et pas des films en tant que tel ! Par conséquent, les distributeurs hésitent parfois à sortir un film dans quelques salles, et préfèrent le lancer directement en vidéo. De plus, l’intrigue de Bangkok Haunted est relativement médiocre. Le film nous propose trois histoires de 40 minutes chacune dont le sujet commun est le suivant : l'errance et la vengeance de l'esprit des morts. En le visionnant, on pense tout de suite aux séries B (voire Z) diffusées sur M6, une histoire bidon qui sert de prétexte à l’angoisse, à l’horreur ; pas vraiment un gage de qualité ! Bangkok Haunted essaie de surfer sur cette vague horrifique, un genre résolument en vogue dans le cinéma asiatique contemporain, que ce soit avec Hideo Nakata pour Ring (1998) et Dark Water (2002) ou avec Takashi Miike pour Audition (1999). Ici, le film entreprend de se rapprocher de Ring dans sa conception de l’angoisse mais sans jamais atteindre le degré d’effroi de celui-ci ! Pourtant, on remarque des motifs de satisfaction.
La conception narrative est pour le moins inhabituelle, trois histoires dans une autre histoire, l’idée a le mérite d’être intéressante. Autre point de satisfaction : la mise en scène. Les réalisateurs tentent tant bien que mal de diffuser un sentiment de peur, ils y parviennent à certains moments. On retiendra tout particulièrement le réalisateur de la troisième histoire : Oxide Pang Chun. Ce metteur en scène, né à Hong Kong, démontre un talent évident. On avait déjà pu remarquer ses qualités dans Bangkok Dangerous (1999), qualifié par lui-même de « divertissement expérimental », et dans le tout récent et terrifiant The Eye (2002).
Bilan
Bangkok Haunted ne restera pas dans les mémoires collectives, son scénario se rapprochant plus d’une série B que d’un film de genre ! En outre, on est loin d’être angoissé, même si la musique (savamment dosée avec les images) nous donne de légers frissons. Le résultat final est décevant.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le master employé pour Bangkok Haunted présente quelques points blancs et autres taches de pellicule. On dénote également une définition plutôt moyenne, les contours des objets et des personnages sont imprécis ! Enfin, la compression est relativement visible sur les nombreuses séquences sombres du film, on peut même observer sur certains plans de nombreux de pixels (plans rouges de la scène de la discothèque). Une image parfois défaillante qui reste dans l’ensemble convenable à visionner.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Thailandais
5.1
Thailandais
5.1
Trois pistes audio sont proposées sur le DVD : la VF Dolby Digital 5.1, la VO Dolby Digital 5.1 et la VO DTS 5.1. Les trois pistes sont sensiblement équivalentes, après de multiples tapotements sur la télécommande (le changement de piste à la volée est impossible), aucune différence n’est perceptible. Concernant le côté technique, la piste est royale. L’ambiance sonore est parfaitement retranscrite, par exemple, les portes qui grincent à la 18ème minute, la techno dans la discothèque (le canal LFE s’en donne à coeur joie) à la 49ème minute... D’autres effets, plus artificiels cette fois-ci mais au combien efficaces, font leur apparition notamment pendant les moments de tension. C’est une vrai démo pour tester si les enceintes fonctionnent, et tout particulièrement sur les enceintes surrounds (droite ou gauche en alternance ou en même temps). N’oublions pas aussi la présence quasi continue de la musique sur l’ensemble des canaux.
Note : à la fin du générique, on peut lire que le film fut mixé en Dolby Digital 5.1 EX. Dommage que ce mixage ne soit pas inclus sur le DVD tant les effets surrounds sont nombreux !
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
48 min
Boitier
Digipack
Menus
Les menus sont légèrement animés avec pour fond sonore, la musique du film.
Suppléments (vost)
· Making of (24’33’’). Un présentateur est chargé d’animer ce reportage à travers les présentations des trois histoires et pour interviewer les deux réalisateurs et les comédiens principaux. Chaque interview ou présentation de l’histoire est ponctuée par des petites séquences du film. Le présentateur pose presque toujours les mêmes questions : est-ce que vous croyez aux fantômes ? Quelles ont été les scènes les plus difficiles à tourner ? Le seul moment où l’on apprend quelque chose d’intéressant, c’est lors des interviews des deux réalisateurs. Le reste est trop promotionnel !
· Diaporama : 19 photos dont 5 affiches.
· Bandes-annonces du film en VF et VO (4’).
· Bandes-annonces CTV (17’) : Volcano High, JSA, Fulltime Killer, Fausto 5.0, 2009 Lost Memories, Memento Mori, Tattoo et Girls and Sex.
· Teaser (2’15’’).
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage