Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
93 min
Nb Dvd
1
L'histoire
Ishikawa est un Yakusa hors-la-loi, qui ne suit pas les règles et les codes d'honneur. Insouciant et violent, il ne cesse de provoquer des incidents qui mettent directement en rivalité les gangs. Puni par son chef, il tente de le tuer. Bani, il reste solitaire, s'enfonçant dans sa propre déchéance.
Critique subjective
Fukasaku est un cinéaste habitué à choquer, provoquer la controverse, avec Le cimetière de la morale, il va proposer l'un de ses films les plus virulents. Le film est sauvage, la férocité se ressent jusque dans la mise en scène (épileptique, caméra à l'épaule au coeur de l'action, qui n'a pas de cadre précis et bouge souvent dans tous les sens).
Ishikawa, le Tony Montana japonais. Ou plutôt devrait on dire l'inverse, Tony Montana est le Ishikawa cubain. En effet, le film de Fukasaku est bel et bien antérieur au Scarface de De Palma, mais ils entretiennent toutefois plusieurs points commun. D'abord, l'importance de la l'abscence de moralité dans le récit et dans la déchéance du personnage principal, puis, surtout, sa folie absolue. Tout comme Montana, Ishikawa se déroge aux règles pour mieux inventer les siennes : servant exclusivement son propre intérêt.
Une critique acerbe de la société. Le cimetière de la morale nous présente donc cet homme, Yakuza, prisonnier de son manque de moralité, tel un instinct ou un besoin, il s'enfonce dans une spirale autodestructrice (car son comportement le conduit clairement peu à peu à sa perte), il ne peut lutter... mais le veux-il réellement ? Rien n'est moins sûr.
Les films de Fukasaku ont été, tout comme lui, pessimistes. Ishakawa est-il le reflet de ce que la société veux à tout prix rejeter (il est détesté autant par les autres Yakuza que par la police) car il est à l'opposé de celle-ci et de ses idéaux ou cette même société le rejette-t-il parce qu'il représente justement tout ce qu'elle n'ose être, n'ose faire, transgresser les lois et faire ce qu'elle veux.
En conclusion
Un film fort, violent, intelligent, qui porte encore une fois la marque de son auteur, un film sans concessions.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
La qualité de l'image du Cimetière de la morale est identique à celle de Combat sans code d'honneur, à savoir une belle restauration qui privilégie un travail sur les couleurs très réussi.
Quelques défauts de compression ou arrières-plans flou viennent ternir quelque peu le tableau mais rien de vraiment gênant.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
1.0
La bande son est par contre clairement inférieure à celle de Combat sans code d'honneur. D'un point de vue général la piste est moins claire, plus étouffée et souffre d'un bruit de fond plus ou moins constant.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
5 min
Boitier
Coffret
Peu de bonus sur ce disque, mis a part les habituelles filmographies et une présentation de son film par Kinji Fukasaku l'édition présentée ici est bien maigre.
- bande-annonce : bande-annonce d'origine
- filmographies : de Kinji Fukazaku et de son acteur principal, sur plusieurs écrans
- galerie photos : série de photos tirées du film (couleur ou noir et blanc)
- liens Internet
- partie Rom : l'affiche du film en haute résolution
Les menus sont animés et sonorisés, dans la veine de ceux de Combat sans code d'honneur, ils sont donc très réussis.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage

Affiche en haute résolution