Kamikaze club

Titre Original
Blackmail is my business
Genre
Pays
Japon (1968)
Date de sortie
mardi 25 septembre 2007
Durée
86 Min
Réalisateur
Producteurs
Akira Oda
Scénaristes
Shinji Fujiwara
Compositeur
Keiji Maruyama
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Japonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
86 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Itinéraire cahoteux et chaotique d’une bande de petits voyous dans le Japon de 1968.

Critique subjective :

Aux yeux du spectateur occidental moyen, Kinji Fukasaku (1930 – 2003) reste, tout au plus, l’homme à qui l’on doit Battle royale (2001), à la fois formidable brûlot et preuve ultime qu’à plus de soixante-dix ans le réalisateur n’avait rien perdu de sa verve. Pour le cinéphile, Fukasaku demeure surtout le metteur en scène qui aura su repopulariser le film de yakuzas (Combats sans code d’honneur, Le cimetière de la morale, Okita le pourfendeur, …) à un moment où le genre était quelque peu tombé en désuétude. Réalisé en 1968, Kamikaze club (Blackmail is my business) préfigure largement cette légendaire série de films consacrés à la pègre nippone.

Kamikaze club nous narre l’ascension de quatre petites frappes qui, dans un Japon en plein essor économique, décident de se spécialiser dans une activité à fort potentiel lucratif : le chantage. En même temps qu’ils s’improvisent maîtres chanteurs, nos voyous mettent les pieds dans un engrenage destructeur. Le crime est un métier qui ne laisse qu’un temps une place aux amateurs. Ils l’apprendrons à leurs dépends. Pour qui est familier des yakuzas eigas estampillés Fukasaku, Blackmail is my business surprend de par son caractère moins cru. On est frappé par la légèreté du ton (presque humoristique en tout début de métrage) et par l’absence de personnages nihilistes (ceux-là même qui hanteront toute sa filmographie par la suite).
Au niveau formel, nous sommes davantage en terrain connu. On peut ainsi relever que le style visuel de Fukasaku s’affirme, que sa patte prend forme avec précision. La caméra, qui semble comme atteinte de frénésie (voir le nombre conséquent de zooms avant et arrière), se trouve transcendée par un découpage au scalpel. Au-delà des célèbres freeze frames (ces arrêts sur images chers au réalisateur), le montage distille une formidable sensation de mouvement perpétuel, livre un impressionnant entrelacement de moments passés et présents et insuffle une forte portée symbolique à certains photogrammes (réminiscence du plan sur le cadavre flottant d’un rat).

Verdict :

Sans doute assez hermétique pour le spectateur moyen (le nombre considérable de plans donne une impression de longueur), Kamikaze club s’adresse surtout au féru de cinéma nippon qui y identifiera toutes les germes d’une personnalité visuelle qui allait exploser dans les œuvres suivantes.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une copie au format respecté (2.35) et à l’aspect très satisfaisant. Pour un film tourné en 1968, Kamikaze club se porte aujourd’hui très bien en DVD. Les signes du temps sont quasiment indécelables, la colorimétrie reluisante et le contraste satisfaisant. Ajoutons à cela une compression des plus discrètes et nous tenons là une image de bien belle qualité.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
1.0

Un mono d’origine qui ne déçoit jamais. Le rendu est clair et dynamique. Si l’ensemble manque d’ampleur (logique), la piste proposée remplit néanmoins son office de façon très convenable. Japonais sous-titré de rigueur (pas de version française à l’horizon).


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Digipack

- Bande annonce (3 minutes).

- Filmographie : Kinji Fukasaku.

- Galerie photos.

- Liens Internet.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
Liens internet
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