Baiser Mortel

Titre Original
A kiss before dying
Genre
Pays
Etats-Unis (1956)
Date de sortie
mardi 19 août 2003
Durée
91 Min
Réalisateur
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Anthology edition
Label
Zone
2
Durée Film
91 min
Nb Dvd
1


L’histoire

 

Bud Corliss (Robert Wagner) est issu d’une famille pauvre et veut devenir riche à tout prix. A l’université il a fait la connaissance de Dorothy Kingship (Joanne Woodward), la fille d’un riche exploitant de mines de cuivre. Malheureusement celle-ci tombe enceinte et sait que son père va la chasser de la maison et la déshériter.

 

Bud décide alors de se débarrasser d’elle. Il planifie son meurtre avec soin pour le maquiller en suicide. Mais Ellen (Virginia Leith), la sœur de Dorothy ne croit pas à ce suicide et décide de mener l’enquête avec l’aide de Gordon Grant (Jeffrey Hunter), inspecteur de police et professeur à l’université.

 

Malheureusement, l’enquête aboutit à ce qui semble être le suicide du coupable, un ancien petit ami de Dorothy.

 

Un an plus tard, Bud Corliss a réussi à devenir le petit ami d’Ellen et à se rapprocher de son père lorsque Gordon Grant surgit dans sa nouvelle vie avec des révélations susceptibles de relancer l’enquète.

 

Autour du film

 

Premier long métrage de Gerd Oswald, ce film sera aussi l’un des rares qu’il réalise pour le cinéma. Dés 1957 il se spécialisera dans les séries télévisées avec Perry Mason, Rawhide, Bonanza, Le Fugitif, Star Trek et La Quatrième dimension. On sent d’ailleurs dans cette mise en scène qu’il doit être plus à l’aise avec des films plus « courts ».

 

Pour ce film, Gerd Oswald adapte le roman d'Ira Levin intitulé « A kiss before dying ». Ce roman avait été un véritable succès populaire à cette époque et l’écrivain sera repris au cinéma par la suite, particulièrement pour les romans Rosemary's baby (1968) et Sliver (1993).

 

Pour l’acteur principal, Robert Wagner, c’est déjà le 14ème film d’une carrière qui démarre sur les chapeaux de roues. Il profite ici pleinement de son physique de jeune premier, mais jouera de nombreux rôles très divers par la suite. On le verra notamment dans la série télévisée « les rues de San Fransisco » en 1972.

 

Critique subjective

 

Proposé par la MGM, ce film se place la plupart du temps du point de vue de l’assassin et rappelle par cela certains épisodes de la série « Colombo ». L’inspecteur Gordon Grant, interprété par Jeffrey Hunter a d’ailleurs quelques airs du célèbre amateur d’imperméables beiges.

 

Robert Wagner interprète bien le rôle de ce jeune homme prêt à tout pour parvenir à épouser une femme riche. Il fait parfaitement ressortir l’aspect froid et calculateur du personnage qui espère avoir réalisé le « crime parfait ».

 

Il manque toutefois un petit quelque chose pour que ce film soit un « grand » film. Les évènements s’enchaînent parfois trop vite, sans que la psychologie des personnages ait vraiment le temps de se mettre en place. C’est particulièrement vrai pour le rôle du père des jeunes filles, interprété par Georges Macready, qui aurait pu être plus présent à l’écran.

 

Le film commence pourtant bien, en prenant le temps de mettre en place la psychologie de Bud Corlis, mais on a l’impression que la seconde partie du film a été un peu « bâclée ».

 

Au final, nous avons ici un film policier un peu court, dont l’enquête est « miraculeusement » trop rapide par rapport à un bon début de film. Cela reste tout de même un film intéressant grâce à l’interprétation de Robert Wagner. Il est dommage que la qualité de l’image assez médiocre vienne gâcher une partie du spectacle.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Ce film a été tourné en couleur, ce qui n’est pas le cas de tous les films de cette époque. Malheureusement, la bobine a assez mal vieilli, malgré un travail de restauration.

 

Au début du film, tout va bien : l’image est belle, nette, il n’y a pas d’artefacts de compressions et les couleurs sont correctes, même si elles manquent un peu de naturel parfois.

 

C’est vers le milieu du film que les choses se gâtent : les couleurs commencent à « pomper » péniblement. On a l’impression que quelqu’un s’amuse avec la luminosité et le contraste et ceci particulièrement dans les arrières plans. Le phénomène devient rapidement pénible, surtout dans les scènes intérieures, et gâche quelque peu le spectacle.

 Ce n’est que dans les scènes finales, en extérieur, que le phénomène devient moins voyant. Au final, on regrettera que le travail de restauration effectué ne se soit pas penché sur ce désagrément majeur !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0


Ce DVD offre des pistes en Dolby Digital 1.0 Mono en Français, Anglais (VO), Allemand, Italien et Espagnol. Aucune de ces piste n’offre d’effets surround.

 

La piste française dispose d’une dynamique correcte, mais le doublage des acteurs n’est pas vraiment convaincant. La piste en version originale anglais lui est bien supérieure à tous points de vues. Il faudra donc la privilégier, si vous pouvez supporter les sous-titres.

 

On pourra malgré tout reprocher l’impression « studio d’enregistrement » qui ressort de ces différentes pistes. Il manque souvent quelques sons d’ambiances qui permettraient de mieux s’immerger dans l’histoire.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
4 min
Boitier
Amaray
Le seul supplément offert par ce DVD est la bande annonce originale du film, dans le plus pure style des bandes annonces des années 50 : tout y est raconté en moins de cinq minutes !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage