The Beatles : A Long And Winding Road - Coffret 3 DVD

Critique subjective et information de contenu.




DVD 1 : De 1940 à 1960

 Vous revivrez d'abord les prémices, de 1940 à 1958 dans le Liverpool de l'après-guerre, avec un gros plan sur l'enfance et l'adolescence de John Lennon, dont l'éducation est confiée à sa tante Mimi. Larrivée du skiffle le motive à monter un groupe avec des camarades d'école, les Quarry Men. Quatre d'entre eux nous confient leurs souvenirs. Puis, alors que le rock'n'roll explose avec Elvis Presley, John recrute Paul McCartney à l'été 1957. Un premier drame surgit aussi pour Lennon qui perd sa mère brutalement en 1958. Julia Baird, sa demi-soeur, évoque ce traumatisme.

La période 1958-1960 voit l'arrivée de George Harrison au sein des Quarry Men, les années de John Lennon au Art Collège où il fait la connaissance du peintre Stuart Sutcliffe qui devient le premier bassiste du groupe (et décédera à 21 ans), puis les concerts organisés par Allan Williams et la première tournée en Ecosse. Leur « agent artistique initial » racon­te cette épopée.


DVD 2 : De 1960 à 1966

D'août 1960 à 1962, ils s'appellent désormais les Beatles, mais ne sont pas encore célèbres. C'est l'époque des voyages à Hambourg,de leurs premiers enregistrements professionnels, de l'arrivée de leur manager Brian Epstein et du remplacement de Pete Best à la batterie par Ringo Starr. Désormais au complet, ils sont signés par George Martin et enregistrent pour EMI. C'est le début de l'inexorable ascension vers la gloire.

Les années 1963 à 1966 les projettent enfin au sommet, avec la conquête de l'Angleterre, de l'Amérique et du reste du monde. Ils tournent deux films et enregistrent sept albums alors que la « Beatlemania » explose sur fond de tournées internationales harassantes. Leur chauffeur, Alf Bicknell, revient sur ces moments d'incroyable folie.


DVD 3 :  De 1967 au présent

Enfin, de 1967 à nos jours ils connaissent la consécration musicale avec l'album Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band, puis les doutes avec l'échec commercial de leur film Magical Mystery Tour, « l'album blanc » qui reflète nettement la désunion,la catastrophe prévisible du documentaire Get Bock, et la séparation inévitable après la sortie d'Abbey Road, dernier album enregistré par le groupe. Le rêve est définitivement brisé le 8 décembre 1980 lorsque John Lennon est assassiné à New York, et le monde Beatles est de nouveau endeuillé après la disparition prématurée de George Harrison le 29novembre 2001.


Ce qui aurait pu être une bible beatlesienne…

Parmi les nombreux documents d'archives mis à notre disposition, certains sont inédits. Les interviews récentes de Rod Murray, qui partagea sa chambre d'étudiant avec John Lennon et Stuart Sutcliffe, de Bill Harry, ami et fondateur du journal Mersey Beat, de Tony Sheridan avec lequel ils enre­gistrèrent leur premier disque professionnel, ou de Billy Preston qui assista en direct au déclin du groupe, fourmillent d'informations qui apportent un éclairage vraiment nouveau et non complaisant sur l'histoire des Beatles. 33 ans après leur séparation, les images émouvantes et souvent étonnantes de ce coffret de 3 DVD nous replongent dans un univers hystérique et coloré vieux de près de deux générations. La part des documents d’époque est réduite à sa portion congrue , sans doute pour un problème de droits. De plus ni les sérigraphies sur les DVD , ni les panneaux introducteurs ne sont traduits., l’éditeur s’étant contenté de sous-titré le document originel, point à la ligne. Mais il aurait fallu une cohésion éditoriale beaucoup plus claire au sein même de ce classement historique afin de toucher tous les publics. Seul les fans du groupe s’y retrouveront. Pourtant le contenu ne manque pas d’intérêt et il est dommage que ce contenu si riche et tous ces efforts soient anéantis pas de trop longues interviews, un manque de clarté générale pour ceux qui ne sont pas parfaitement bilingues.


Un dernier mot

Une somme conséquente de documents et d’interviews qui aurait mérité de guider le spectateur de langue française  un peu plus.

Elle varie considérablement selon les archives, les époques. Lors des interviews, elle très bonne. Lors des documents d’époque, elle est très mauvaise.

Documentaire oblige, il n’existe qu’une seule piste anglaise avec sous-titrage imposé. La plupart du temps les voix sont un peu étouffés et il faudra monter le volume. Aucune ambiance, tout est dans la centrale et ne décolle guère.

Menu et interactivité

Menu animé à la seventies et riff de guitare.


Bonus

DVD 1 :

Deux longs reportages de 30 minutes mais on ne sait ni de quoi il parle , ni le nom des intervenants. C’est très frustrant. C’est exactement la même chose sur les deux autres DVD. Je pense que ce sont des interviews qui n’ont pas été gardé au montage et qui nous sont livrés en bonus. Louable intention.

Nous avons donc en tout 5 interviews de gens dont onse rappelle vaguement le nom pour les avoir vu lors des documentaires. Ouf…