TOMB RAIDER 2 : le berceau de la vie

Titre Original
TOMB RAIDER 2 : the cradle of life
Genre
Pays
USA (2003)
Date de sortie
jeudi 4 mars 2004
Durée
113 Min
Réalisateur
Producteurs
Lawrence Gordon, Lloyd Levin
Scénaristes
Dean Georgaris
Compositeur
Alan Silvestri
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
113 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Là il y a un hic..... trouver quelque chose à dire dans cette partie de la critique...... ben c'est Lara Croft, elle doit empècher un méchant de détruire la terre et dans la foulée trouver la boîte de Pandore..... c'est tout..... 

 

 

Critique subjective

 

Après Charlie's Angels : les anges se déchainent, le film pop corn qui faisait passer les autres films pop-corn pour du cinéma indépendant, voici Tomb Raider 2 : le berceau de la vie, le film qui fait passer Charlie's Angles : les anges se déchainent pour le nouveau Citizen Kane. Jan de Bont, le réalisateur, a une carrière couronnée de succès. Il a en effet jusqu'à présent réussi tout ce qu'il a entreprit. Après avoir massacré la suite de Speed (le film d'action le plus suréstimé de ces dernières années, lui aussi produit de sa patte inimatable, un film cependant juste regardable, ce qui en fait le seul vrai échec de sa carrière), détruit le film de maison hantée avec Hantise et produit l'un des plus mauvais film catastrophe possible avec Twister, il decide d'enterrer la série des Tomb Raider et surtout, de réaliser l'un des films les plus vides de tous les temps. Bien sur, au début, tout le monde pensait que c'était impossible, Jan de Bont est certes doué dans son domaine et enchaîne daubes sur daubes avec une régularité ahurissante mais la barre était placée si haut qui son objectif ne semblait pas réalisable : faire pire que Simon West avec Tomb Raider 1 et dépasser un stade supérieur dans le domaine du néant. Et bien on peut le dire aujourd'hui, Jan de Bont remporte son pari, et haut la main ! Comment ? C'est ce que nous allons essayer de comprendre.

 

Le script tout d'abord, est tout simplement anthologique. Jan de Bont n'a reculé devant rien pour plonger son film au plus bas dans les abîmes de la médiocrité. Pour illustrer cet état de fait, un exemple parlant. Au début du film, après une scène de poursuite lassante et mal filmée qui augure déjà du meilleur du pire, Lara se trouve sous l'eau, dans l'incapacité, pour une raison obscure, de nager à la surface. Dès lors, elle a l'idée d'exposer une plaie sanglante ce qui ne manque pas d'attirer un grand requin blanc par l'odeur aléché, une fois ce dernier à deux doigts de Lara, prêt à l'avaler toute crue, elle lui expédie son poing en plein museau ce qui a bien sur pour effet d'assomer cette créature dont le poids n'exède pas les trois tonnes, cette dernière, surement impressionnée et terrifiée par la puissance de Miss Croft s'enfuit à toutes nageoires non sans que notre héroine se soit accrochée à son aileron, remontant ainsi à la surface. Une scène pareille, de par son aspect grotesque, énorme et ridicule à de quoi rendre fou de jalousie des réalisateurs du calibre d'un Simon West, Brett Ratner ou Gérard Krawczik.

 

Jan de Bont, non content de nous avoir cloué en quelques plans, opère de la même façon durant tout le film, multipliant les erreurs de montages, les illogismes et la gratuité avec une précision d'horloger. Chaques scène est parfaitement équilibrée et dosée de ces éléments..... en fait, elles en sont toutes remplies! Le scénario se calque exactement sur celui des jeux vidéos Tomb Raider, les but est ici le même, faire voyager Lara aux quatre coins du globe sans vraiment une bonne raison à la poursuite d'un objet mystérieux (convoité par un très très méchant) en lui faisant changer de tenue le plus souvent possible. On notera aussi les efforts qui sont ici réalisés pour nous épargner toutes traces de motivations des personnages, on ne sait jamais pourquoi ils font ce qu'ils font. Pourquoi le méchant de l'histoire veut à tout prix anéantir le globe (oubliant au passage qu'il y vit) ? Pourquoi le MI6 fait appel à une milliardaire et un taulard pour résoudre un conflit mondial ? Pourquoi le méchant se contente d'exposer son plan au lieu de directement tuer les deux héros ? Pourquoi les accolytes de Lara sont si crétins ? Qu'est ce que Noah Taylor fait dans ce film ? Tant de questions qui restent sans réponses.....

 

Comme le dit Peter Jackson, un film est avant tout un travail d'équipe. Jan de Bont ne peut que être d'accord sur ce point. En effet, toute son équipe semble l'avoir suivi dans sa logique du pire. Les effets spéciaux sont parfois râtés, parfois moins, mais les acteurs, eux par contre ont été d'une fidélité sans faille à l'auteur de Hantise. Tous sont ainsi incroyablement transparents laissant le champ libre à une Angelina Jolie parfaite dans son rôle de mannequin prêt-à-porter globe-trotter.

 

Il parait ainsi incoryable que Tomb Raider 2 n'ai pas reçu la reconnaissance qui lui était due. Du point de vue des amateurs, il était évident que Tomb Raider 2 allait tout rafler lors de la remise anuelle des Razzie Awards, au lieu de cela, c'est le dernier nanar à la mode (Gigli, pas aussi nanar qu'on veut bien le dire..... mais nanar quand même) qui à reçu les principale récompenses, au nez et à la barbe de notre favori (syndrome Shakespeare in love.....). Peu importe, les récompenses ne sont pas là, Tomb Raider 2 à sans doute souffert de son statut de "nanar d'été", mais il reste une pièce maitresse dans son domaine. Un film qui rédéfinit le concept du rien au cinéma, vide de tout enjeux et intérêts, une réussite monumentale pour son réalisateur.

 

 

En conclusion

 

Jan de Bont explose les références, rédéfinit les codes mêmes du nanar en appliquant un sérieux imperturbable aux actions les plus ridicules joint à une réalisation à la hauteur de celle de Speed 2. A cent lieux d'un nanar non assumé tel que Charlie's Angels : les anges se déchainent qui verse dans un fun le transformant en un divertissement sympathique, Tomb Raider 2 : le berceau de la vie est mauvais de bout en bout.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image de bonne qualité mais imparfaite. Si la compression  et la définition sont indéniablement maitrisées le DVD pèche par des couleurs parfois trop appuyées et des fourmillements visibles dans les arrières plans.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1


Si Tomb Raider 2 réussit quelque chose, c'est bien ses pistes sonores, en anglais ou en français, elle décoiffent ! Les arrières et le caissons de basse seront sans cesse sollicités, la musique met parfaitement à contribution l'ensemble de l'installation et par moment on s'y croirait presque ! Vous êtes vendeur en home-cinéma ? Vous tenez ici un disque de démonstration qui n'aura aucun mal à convaincre vos clients (pour peu qu'ils gardent les yeux fermés, parce que s'ils voient le film.....).  

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
70 min
Boitier
Amaray


Une édition simple mais plutôt complète au niveau du contenu, dommage que l'intérêt de ces suppléments ne suive qu'en partie.

 

- On commence par un commentaire audio du réalisateur Jan de Bont qui pousse son soucis de la perfection dans le pire jusque dans ses derniers retranchements en ne cachant pas sa fiéreté devant la qualité de son dernier opus. Ainsi, entre deux séances d'autosatisfaction il avouera que l'équipe à jeté beaucoup de pièces dans une fontaine à proximité du tournage en souhaitant que Tomb Raider 2 obtienent l'oscar du meilleur film (gonflé quand même!) ou louera la performance des équipes d'effets spéciaux numériques devant le requin très râté (scène dont il est apparemment très fier).

 

- 7 scènes coupées nous sont présentées avec ou sans les commentaires du réalisateur, d'un intérêt presque nul, elles réalisent la remarquable performance de présenter une fin encore plus moisie que celle qui à finie dans le film et une autre coupées pour que le public ne puisse savoir dès le début ou finira le film (dommage que ce soit dit dans la bande-annonce.....) (11.40)

 

- Un making-of est ensuite présenté, découpé en plusieurs parties pour une durée totale d'environ 45 minutes :

 

* Entrainement : retour sur la preparation physique des acteurs

* Véhicules et armes : passage en revue de cette aspect assez essentiel du film

* Cascades : modules revenant avec une lourde insistance sur l'implication d'Angelina Jolie dans ces dernières

* Effets spéciaux : petit retour sur les effets râtés du film

* Arrangements musicaux : a le mérite de faire intervenir Alan Silvestri (mais qu'est ce qu'il est venu faire dans cette galère ?)

 

- Nous sont ensuite présentés les essais de Gerald Butler une séquence sans le moindre intérêt (4.00)

 

- Enfin 2 clips vidéos terminent l'interactivité de ce DVD
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Essais de Gerald Butler