La barbe à papa

Titre Original
Paper moon
Genre
Pays
USA (1973)
Date de sortie
jeudi 8 avril 2004
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
Peter Bogdanovich, Frank Marshall
Scénaristes
Alvin Sargent
Compositeur
Harold Arlen
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Oui
Oui
Espagnol
Oui
Oui
Oui
Allemand
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Moes Pray, un petit escroc, se rend à l'enterrement d'une femme qu'il a bien connu. C'est là-bas qu'il fait la rencontre d'une petite fille, Addie, qui pense trouver là son pêre qu'elle n'avait jamais vu. Se faisant passer pour un pasteur, Moes se voit confier la garde de Addie le temps de la conduire chez sa tante qui devra s'occuper d'elle. Durant le trajet, Addie se révèle pour Moes autant un fardeau quelques fois encombrant qu'une excellente aliée dans ses escroqueries.

 

 

Critique subjective

 

Ce film, c'est bien simple, je n'en attendait rien. Ou pas grand chose. Je savais simplement qu'il s'agissait d'un film de Peter Bogdanovich, réalisateur plus que réspecté au temps du nouvel Hollywood, je connaissais son film Mask (qui est pour lui ce que Jack est à Francis Ford Coppola, comprenne qui pourra) et qu'il s'agissait d'une comédie avec Ryan O'Neal. C'est sans conviction réelle que j'ai placé le DVD dans mon lecteur, pensant tout juste passer un moment au moins honnète, si pas légèrement ennuyeux.

 

Il n'en a rien, mais alors rien du tout été. La barbe à papa a beau posséder un titre plutôt ridicule, il n'en est pas moins un film fantastique et pour le coup, une surprise totale. L'heure quarante redoutée laborieuse s'est révélée passer trop vite, l'atmosphère poussièreuse immaginée est en réalité légère. Bien que dénué d'action et pratiquement dépouru de suspens, le film est passionnant de bout en bout car il prend ses bases avant tout sur ses acteurs. Et quels acteurs. La direction est tout bonnement excellente, chaque personnage remplit parfaitement son rôle, l'acteur n'en fait jamais trop. Le duo du film est composé de nul autre que Ryan O'Neal et Tatum O'Neal. Ils portent le même nom ? Absolument normal, pusiqu'ils sont père et fille à l'écran comme à la ville.

 

Ryan O'Neal tire ici assurément l'un de ses meilleurs rôle. Le meilleur, il l'aura deux années plus tard avec Barry Lyndon de Stanley Kubrick, le film qui lui donnera son heure de gloire, et une vraie reconnaissance, mais qui marquera aussi un tournant décisif dans sa carrière, il ne tournera ensuite presque plus que des films mineurs. Tatum O'Neal est donc sa fille. Elle gagna grâce à La barbe à papa l'oscar du meilleur second rôle pour son premier passage à l'écran. Il parraît évident à la vue de La barbe à papa que Ryan O'Neal est fait pour la comédie, par contre coup, son intérprétation de Barry Lyndon en est encore plus forte. Il est ici tout simplement parfait dans le rôle du petit escroc se découvrant une fille (vérité ou non, ce n'est jamais explicitement dit).

 

Le film tiens aussi une bonne part de sa réussite sur son scénario. Le film nous fait suivre Ryan O'Neal et sa fille traverser les Etats-Unis allant de petites arnaques en escroqueries, toutes plus simples et astucieuses que les autres. On notera au passage que le coup du billet marqué n'a pas été inventé par Jacques Becker dans Elisa. Le film ne tombe jamais dans le drame ou le sentimentalisme, il reste léger de bout en bout. On retrouve ici un ésprit à la Amélie Poulain, un film simple, un film d'acteurs avant tout (chaque nouvelle rencontre apporte son lot de personnages ridicules, drôles ou pathétiques.....). Un film frais, divertissant et intelligent.

 

 

En conclusion

 

La barbe à papa est un excellent film de comédie, un film d'acteurs, ces derniers le servent bien, et une oeuvre intelligente par ailleurs belle dans la simplicité de sa représentation, magnifiée par le choix du noir et blanc. 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
La copie n'est pas sans défauts. Le grain est bien trop prononcé (sans doute au-delà des souhaits du réalisateur) mais l'image est propre, sans (trop) de défauts de vieillesse visibles. Le noir et blanc est bien restitué avec de beaux contrastes. La compression n'est par contre pas des meilleures. On peut tout de même regretter que la copie n'a pas été entièrement restaurée, le film le méritait amplement.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0
Allemand
1.0
Espagnol
1.0
Italien
1.0
Pas moins de 5 pistes sonores sont disponibles, toutes en mono, le format d'origine du film. On a ainsi droit à l'anglais, au français, à l'allemand, à l'italien et à l'espagnol. Sans être d'une propreté décapante, ces pistes se laissent écouter sans aucun défauts majeurs, elle sont donc tout à faits correctes. A noter une très bonne version française dotée d'excellents doubleurs.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
35 min
Boitier
Amaray


Une quantité de bonus plutôt surprenante vis-à-vis du film en question. Une très bonne surprise donc.

 

- Commentaires audio du réalisateur : Peter Bogdanovich nous offre ici un commentaire audio très intéressant, et si il ne fait parfois que commenter l'action à l'écran, il délivre souvent des anecdotes très intéressantes. En tout cas, sa présence est vraiment une bonne surprise.

 

- Le prochain film : documentaire sur la gènèse du film et le choix des acteurs (14.06)

 

- Demander la lune : retour sur le scénario et la préparation du film (16.27)

 

- Obtenir la lune : documentaire centré sur le tournage, on y voit de rares extraits de ce dernier (4.15)
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage