Coffret DVD 10 films « LE DECALOGUE »

Genre
Pays
Pologne (1988)
Date de sortie
mardi 10 février 2004
Durée
580 Min
Réalisateur
Producteurs
Ryszard Chutkowski
Scénaristes
Krzysztof Kieslowski
Compositeur
Zbigniew Preisner
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Prix de la critique internationale - Venise 1989 Prix du "Jeune Cinéma" - Venise 1989 Meilleur Film étranger - San Sebastian 1989 Prix de la Critique - Montréal 1989 Prix de la Critique - Sao Paulo 1988
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Polonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Frédéric Deschryver
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
580 min
Nb Dvd
4


"Ce que je cherche ne se trouve ni dans les actes ni dans les événements, mais quelque part au plus profond de l'homme. C'est là qu'un jour j'aimerais bien aller avec ma caméra"
Krzysztof Kieslowski

 

Krzysztof Kieslowski

Krzysztof Kieslowski est né en Pologne en 1941 Après sa sortie de la prestigieuse école de cinéma de Lodz, il tourne une quinzaine de documentaires, observations de la Pologne de son époque et de sa société. Le réalisateur, avec "Premier amour" commence à installer des éléments de fiction dans ses films, constatant les limites du documentaire, qui se heurte à la barrière de l'intimité des sujets étudiés. C'est en 1988 que Kieslowski franchit les frontières de la Pologne avec "tu ne tueras point" qui obtient le prix du jury au festival de Cannes. Il révèle la comédienne Irène Jacob avec "La double vie de Véronique". L'auteur du "Décalogue" réalise en 1992 1993 la célèbre trilogie "Bleu – Blanc – Rouge", pour ensuite abandonner définitivement le cinéma. Il est décédé prématurément en mars 1996.

 

En 1988, Krzysztof Kieslowski décide de tourner 10 films illustrant les commandements de la bible. Prévue pour la télévision polonaise, cette œuvre prend la forme de dix moyens métrages d'une heure, illustrant chacun un commandement. Les commandements bibliques ne sont qu'un prétexte pour Kieslowski. Ils lui fournissent un thème d'étude. La seule référence à la bible se trouve dans le titre. Le décalogue n'a rien de religieux en soi. Kieslowski nous emmène dans un lotissement de Varsovie, suivre la vie de quelques uns de ses contemporains. Amours impossibles, solitude, désarroi criminel, désirs meurtriers, la rencontre inattendue qui mène au mensonge qui devient vérité, la logique bafouée,  autant d’éclats d’un univers poignant filmé avec humanité et générosité … Dix nouvelles cinématographiques écrites et filmées au millimètre,  dix enquêtes psychologiques qui radiographient les âmes avec génie, dix manières de découvrir que la vérité la plus banale peut devenir suspens, polar de l’âme. Est-ce que Dieu est là ? Absent ? Le décalogue montre tout le talent de ce cinéaste. Une des entreprises cinématographiques les plus réussies des dernières décennies. Ce Décalogue, salué par la critique et récompensé par de nombreux prix, constitue le chef d’œuvre qui mènera ensuite Krzystof Kieslowski vers la reconnaissance internationale avec La Double Vie de Véronique et la  trilogie Bleu-Blanc-Rouge.

 

LE DECALOGUE I
«Un Seul Dieu tu adoreras»
avec Henryk Baranowski, Wojciech Klata, Maja Komorowka
53 minutes

A la mort de son jeune fils Pavel, un chercheur (Henryk Baranovski), fou de douleur, se révolte contre Dieu. Sa sœur Irena, fervente catholique, elle, a la foi. Le conflit de la raison et de l’intuition … Kieslowski aborde le problème de l’existence de Dieu.

« L’essentiel, bien sûr, c’est le conflit entre la raison et l’intuition. Le chercheur a la conviction de pouvoir trouver intellectuellement la vérité. Sa sœur, elle, a la foi. Ce qui m’intéresse, c’est que l’homme de science doute quand même de sa science. Et sa révolte finale est un aveu : s’il ne croyait pas en l’existence de Dieu, il ne se révolterait pas contre lui.
C’est quoi Dieu ?, avait demandé Pavel à Irena. Elle le prend dans ses bras. – Que sens tu ? -
Je t’aime. – Justement : il est là-dedans.
Pour approcher Dieu, il faut être ensemble. »
Krysztof Kieslowski

 

LE DECALOGUE II

« Tu ne commettras point de parjure »

avec Krystyna Janda, Alesksander Bardini, Olgierd Lukaswiicz

57 minutes

Dorova (Krystyna Janda), dont le mari André est mourant, attend un enfant d’un autre homme.  Elle veut savoir si son mari va mourir : si André doit guérir, elle se fera avorter, sinon … Le médecin est piégé, s’il parle de guérison, il condamne à mort l’enfant, s’il prédit la mort d’André, il trahit sa propre éthique.  Un choix difficile entre parjure et vérité, entre la vie et la mort.

« Pour moi, c’est très clair : face à la vie d’un enfant, aucune idéologie n’a d’importance. Du point de vue moral, le juste choix est toujours celui de la vérité. Mais la vérité ici n’est pas le bon choix puisqu’elle ne respecte pas la vie. Le parjure devient nécessaire ».

Krysztof Kieslowski

 

LE DECALOGUE III

« Tu respecteras le jour du seigneur »

avec Daniel Olbrychski, Maria Pakulnis, Joanna Szczepkowska

56 minutes

Le soir de Noël, un père de famille, Janusz (Daniel Olbrychsk) en vient à passer la nuit avec son ancienne maîtresse, Eva qui cherche désespérément son mari. Eva et Janusz erre dans Varsovie à la recherche du mari perdu.  Ils savent que s’ils se sont passionnément aimés dans le passé, leur couple est bien fini. Le temps a passé, leur destin se sont croisés et ils ont chacun refait leur vie de leur côté.  Au petit matin, Eva avoue à Janusz que son mari l’a quittée depuis des années …

« C’est un film sur la responsabilité. Janusz mène une vie familiale tranquille, mais sa femme sait bien qu’il ne l’aime qu’un peu. Elle sait aussi que c’est un homme responsable qui ne la laissera pas tomber. Et voilà que réapparaît son ancienne maîtresse, seule et malheureuse. Pour Janusz les apparences se brisent : il ment comme tous ceux qui ne sont pas heureux. Les destin de l’homme est de ne jamais pouvoir s’accomplir totalement ». Krysztof Kieslowski

 

LE DECALOGUE IV

« Tu honoreras ton père et ta mère»

avec Adrianna Biedrzynska, Janusz Gajos, Arthur Barcis

55 minutes

Un père indulgent et une fille attentive, entre eux une grande complicité mais aussi  un trouble qu’ils ont toujours essayer de nier. Michal  (Janusz Gajos) rentre de voyage et sa fille de vingt ans Anka (Adrianna Biedrzynska) lui avoue qu’elle n’est peut-être pas sa fille … Anka éprouve un sentiment plus fort que l’amour filial mais Michal refuse de céder à la tentation.

« Ce qui me frappe, c’est le sentiment filial qui ‘est pas aussi pur qu’on le croît. Aujourd’hui, on envoie souvent des parents dans des asiles où on les oublie. Avec l’inceste, je pouvais exploiter une autre zone trouble. Et puis ce rapport ambigu, entre celui qui est peut-être le père et celle qui est peut-être la fille, m’amenait à un jeu constant avec le spectateur. Ici, il est le seul à rechercher la vérité. Ni le père ni la fille ne veulent la connaître, car ils sentent que, même s’ils n’ont aucun lien de parenté, ils ne pourraient être heureux ensemble ».

Krysztof Kieslowski

 

LE DECALOGUE V

« Tu ne tueras point»

avec Miroslaw Baka, Krzistof Globisz, Jan Terarz

58 minutes

Jacek (Miroslaw Baka) a 20 ans et il erre dans Varsovie. Il monte par hasard, au détoure d’un route, dans un taxi et tue le chauffeur (Krzistof Globisz). Jacek est condamné à la pendaison. Ce film est une version plus courte et différente de « Tu ne tueras point » sorti sur les écrans en 1988.

« Je ne crois pas au rôle social du cinéaste mais ce film est né de la nécessité de parler de la peine de mort. Cette face-là de la mort pèse sur nous et nous rend tous coupables. Le passé n’est jamais passé : il imprègne le présent car il est constitué d’une séries de petits hasards qui continuent de déterminer notre destin. J’imagine toujours la préhistoire de mes personnages et, au cours du film – comme par hasard- je distille goutte à goutte les petits hasards».

Krysztof Kieslowski

 

LE DECALOGUE VI

« Tu ne seras pas luxurieux»

avec Grazyna Szapolowska, Olaf Lubaszenko, Stefania Iwinska

58 minutes

Tous les soirs un garçon de 19 ans, Tomek  (Olaf Lubaszenko) observe à la longue de sa vue, sa voisine d’en face, Magda (Grazyna Szapolowska). Il sait tout d’elle, ses amis, ses amants, pour la rencontrer, il utilise toutes sortent de subterfuges mais quand il se retrouve seul avec elle, il s’enfuit…Qui est luxurieux ? Le voyeur candide ? Sa victime perdue ? Ce film est la version originale,  plus courte de « Une brève  histoire d’amour », l’adaptation cinéma sorti en octobre 1988.

« Le sentiment amoureux naît, ici, d’une perversion ? D’accord. Mais le voyeurisme est lié au désir. Et le désir est un des moteurs de l’amour… (…)

Le vrai sujet du film, c’est la solitude. Il y a beaucoup de vitres entre les personnages. Chacun souffre dans son coin, puis souffre encore pour parvenir à rencontrer l’autre vraiment. Avant d’être face à face, il y a un prix à payer : celui de la vitre cassée. Peu importe ensuite que l’amour s’accomplisse ou non. L’essentiel, c’est l’évolution des héros. Après leur épreuve, Tomek et Magda sont devenus meilleurs».

Krysztof Kieslowski

 

LE DECALOGUE VII

« Tu ne voleras pas»

avec Anna Polony, Maja Barelkowska, Wladyslaw Kowalski, Boguslaw Linda

55 minutes

Majka (Maja Barelkowska) a 16 ans et elle tombe enceinte de son professeur de Lycée. Pour éviter le scandale, sa mère, Eva, directrice du Lycée, déclare être la maman de la petite Ania ... Cinq ans plus tard, Majka ne supporte plus de voir l’amour de  sa propre fille lui échapper, elle décide de la kidnapper...Le vol des sentiments …

« Evidemment, on peut voler un portefeuille, une voiture, un tableau. Le plus grave, c’est le vol des sentiments….  (…) …».

Krysztof Kieslowski

 

LE DECALOGUE VIII

« Tu ne mentiras pas»

avec Maria Kosclalkowska, Teresa Marczewska, Arthur Barcis

55 minutes

La vie de Zofia (Maria Kosclalkowska), professeur d’éthique à l’université de Varsovie est marquée par le remords et la culpabilité jusqu’au jour où, 45 ans plus tard, elle retombe sur Elizabeta, une petite fille juive qu’elle croyait avoir envoyé à la mort pendant la guerre    … A l’époque Zofia avait, en effet, le choix entre la sauvegarde d’un réseau de résistance et la vie de cette enfant. Elle avait alors choisi de sauver le plus grand nombre. Un film sur la justice et l’injustice, sur la responsabilité et la culpabilité.

« Après Quarante ans, avec l’arrivée d’Elizabeta, Zofia entrevoit la rédemption. Je crois à cet enchaînement, qu’on trouve chez Dostoïevski, de la faute à la rédemption en passant par le pardon. La faute est un mal nécessaire : elle nous sort de notre solitude en attirant sur nous la compréhension. ».

Krysztof Kieslowski

 

 

LE DECALOGUE IX

« Tu ne convoiteras pas la femme d’autrui»

avec Ewa Blaszczyk, Plotr Machalica.

58 minutes

Après 10 ans de mariage, Romek (Plotr Machalica) est subitement  atteint d’une impuissance incurable. Ania (Ewa Blaszczyk), sa femme lui assure que ce n’est pas grave mais il lui découvre une liaison au moment précis où elle y mettait fin… Le mari, la femme et l’amant avec l’humour noir de Kieslowski, rien de tel pour illustrer ce neuvième commandement.

« On aurait pu appeler ce film « Brève histoire de téléphone », l’instrument idéal pour que les gens ne se rencontrent  ni ne se comprennent jamais. Tout à l’heure, dans un restaurant, j’ai vu un type avec une belle femme. Je l’ai observé pendant une heure : il faisait le jolie cœur. Mais cela sonnait faux. La vérité, c’est qu’il ne pensait qu’au coup de téléphone qu’il attendait. Et qui a finit par arriver. Ce téléphone suscitait en lui une tension : il était ailleurs. Comme est ailleurs Romek. Son impuissance est synonyme d’une absence de futur ».

Krysztof Kieslowski

 

LE DECALOGUE X

« Tu ne convoiteras pas les biens d’autrui»

avec Jerzy Stuhr, Zbigniew Zamachowski, Henryk Bista

57 minutes

Deux frères, Jurek (Jerzy Stuhr) et Arthur (Zbigniew Zamachowski)   découvrent chez leur père défunt des timbres d’une valeur considérable. Ils ne pensent dans un premier temps qu’à l’argent qu’il pourront en tirer puis sont gagné peu à peu par cette passion inattendue.

«C’eut été trop simple de parler de ce que tout le monde désire : un bel appartement, une belle voiture, de beaux vêtements. Ou même le pouvoir. Un timbre n’a de valeur que celle, fictive, que lui donnent les collectionneurs : c’est le prix de leur désir. Voilà : c’est un film sur une plongée monstrueusement égoïste dans sa propre passion. Et pour montrer le ridicule de cette situation, je voulais que les héros perdent justement ce à quoi tout le monde tient : une maison, de l’argent, pour l’un ; la célébrité pour l’autre. Avec leurs timbres, ils sont risibles. Mais en même temps, ils sont heureux. C’est terrible ».

Krysztof Kieslowski
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


Le travail de restauration qui a été entrepris est remarquable. L'image qui en résulte est de très bonne qualité. L'âge a néanmoins laissé quelques traces qui ont échappé à la vigilance des techniciens. C'est ainsi qu'apparaissent par moment quelques taches blanches et rayures sans pour autant occasionner de gène particulière. Les contrastes sont particulièrement poussés donnant des noirs d'une bonne profondeur. La compression s'en sort remarquablement bien.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Polonais
2.0


Un mono codé en Dolby Digital 2.0 sur une unique piste en version originale polonaise. Tout comme l'image, le son a fait l'objet des plus grandes intentions. Le résultat est sans reproche: clair, sans souffle, précis, aux voix bien détachées.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
80 min
Boitier
Coffret


Voilà bien une édition soignée, qui met à l'honneur une œuvre d'exception. Tout d'abord un superbe coffret cartonné contenant les cinq DVD. Puis les menus très agréables. Et en complément de programme, des bonus très riches et variés.

 

Introduction au Décalogue de Gérard Pangon (2'17)

Gérard Pangon, journaliste à Télérama ouvre sur le premier DVD, la série du Décalogue par une courte introduction de quelques minute en prodiguant quelques simples conseils pour aborder l'œuvre de Kieslowski, notamment celui de profiter pleinement de la première vision, "sans se prendre la tête"…

 

Le dernier DVD est lui presque essentiellement consacré aux suppléments. Outre le Décalogue 10, nous y trouvons deux sections principales:

 

Au cœur du Décalogue

 

Traversée du décalogue en six thématiques (42 mn)

Gérard Pangon se livre à une analyse sur des thèmes annoncés, en décryptant scènes et images.

 

1) L'observateur muet

L'oeil de la conscience au moment du choix

2) Le verre, les vitres et les écrans

Comment briser le regard pour accentuer le doute

3) Le liquide

La mobilité des jugements et des sentiments

4) Les diagonales

Comment frôler un autre destin

5) Les jeux d'optique

Comment remettre en cause la manière de voir

6) Du documentaire au fantastique

Comment évoquer la métaphysique sans en avoir l'air

 

De la morale de la Loi à la morale de la Forme (16'31)

Vincent Amiel est professeur d'esthétique cinématographique à l'université de Caen. Membre du comité de rédaction des revues "Esprit" et "Positif", il publie également des études sur le cinéma, la télévision, les images contemporaines. Il a écrit le premier livre sur Kieslowski en français (Kieslowski, ed. Rivages, 1995), et dirigé un ouvrage collectif reprenant témoignages et études critiques sur le cinéaste (Krzystof Kieslowski, ed. Jean Michel Place, 1997).

 

Le Décalogue de A à Z

(abécédaire en écrans fixes) Mine de renseignements et d'anecdotes sur les films du Décalogue.

 

L'univers du cinéaste

 

Le guichet (5mn30) Court métrage de Kieslowski

Court métrage en noir et blanc réalisé en 1966, alors que Kieslowski était encore étudiant à l'école de Lodtz. Court-métrage de référence pour les étudiants de cette fameuse école, dans lequel le réalisateur filme le défilé des usagers devant le guichet d'un bureau de versement des pensions. Une satire de la bureaucratie rigide et impénétrable.

Il est à noter que ce court métrage se trouve également en supplément dans l'édition du coffret Kieslowski de MK2, mais sous le nom de "L'office". L'occasion est d'ailleurs donnée de se rendre compte du très grand soin apporté à l'image dans la présente édition.

 

100 questions à Krysztof Kieslowski

(12 minutes extraites d'un programme télévisé polonais de 1989. Polonais sous-titré en français)

Document intéressant où Kieslowski lui-même est présent sur un plateau de télévision et répond aux questions de cinéphiles, critiques de cinéma. Dialogue de fond réellement intéressant.

 

Filmographie de K. Kieslowski (texte en écrans fixes) sur 8 pages.

 

Kieslowski cinéaste par Gérard Pangon (9mn46)

 

L'espace éditions Montparnasse donne accès aux bandes annonces de:

- L'arche russe

- Atanarjuat

- Lost in la ManchaAinsi qu'aux Crédits du DVD

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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