Grand Hotel

Genre
Pays
Etats-Unis (2004)
Date de sortie
mercredi 10 mars 2004
Durée
108 Min
Réalisateur
Producteurs
Metro Goldwyn Mayer
Scénaristes
Vicki Baum
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
108 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Dans le Grand Hôtel de Berlin c’est l’effervescence : le baron Felix von Gaigern ruiné (John Barrymore), Otto Kringelein un ancien comptable atteint d’une grave maladie (Lionel Barrymore), Preysing un homme d’affaire aux abois (Wallace Beery), une jolie secrétaire « Flaemmchen » (Joan Crawford) et la grande ballerine Grusinskaya au bord de la crise de nerfs (Greta Garbo) se croisent, font connaissance et finissent par se lier.

Le baron Von Gaigern est aux abois car il doit trouver rapidement un moyen de gagner de l’argent pour rembourser ses dettes. Cela ne l’empèche pas de rester un vrai « Gentleman » qui ne reste pas insensible aux femmes qu’il croise. Il commence par s’intéresser à Flaemmchen, avant de tomber amoureux de l’envoûtante Grusinskaya dont il projetait de voler le collier de perle…

Autour du film

Le film est réalisé en 1932 par Edmund Goulding. Il s’agit d’une commande de la MGM qui désirait tirer partie du succès du roman de Vicki Baum dont le studio avait acquis les droits. L’exploitation de ces droits avait commencé par la présentation d’une pièce de théâtre qui devait servir de base au film. La pièce eut un immense succès qui permis de lancer la production du film dans les meilleures conditions.

Afin de faire de ce film un véritable événement cinématographique, Goulding fit appel aux meilleurs acteurs du moment. Ceux-ci ne furent pas faciles à convaincre car ils ne pensaient pas être à la hauteur de leurs partenaires. Le réalisateur fini tout de même par obtenir l’accord de ces pointures du théâtre et du grand écran, en cédant parfois à leur caprice. Ainsi Wallace Beery voulait se démarquer des autres acteurs : Goulding en fait le seul personnage à avoir l’accent allemand. Greta Garbo pensait, pour sa part, être trop vielle (à un peu moins de 30 ans) pour jouer un rôle de ballerine : Goulding dût faire appel à tous ses talents pour la persuader qu’elle était faite pour le rôle.

Le tournage eut lieu au début de l’année 1932 et fut le théâtre d’une grande complicité entre Greta Garbo et John Barrymore. Les deux acteurs sont devenus de grands amis sur le tournage et cette amitié a été l’un des piliers de la publicité faite au film. La première projection publique ne fut pas pleinement satisfaisante car le producteur estimait que l’on ne voyait pas assez Garbo. Après le tournage de quelques scènes supplémentaires, un grande soirée de présentation du film fut organisée au Grauman Chinese Theatre d’Hollywood. Tout le gratin du cinéma américain était présent pour ce grand événement et le film fût très bien accueilli. Il obtint d’ailleurs l’Oscar du meilleur film peu de temps après.

Critique subjective

Ce film est surtout intéressant pour l’amateur d’histoire du septième art. C’est en effet dans cette production que Greta Garbo prononce son célèbre « I want to be alone! » qui la suivra jusqu’à la fin de sa carrière en 1941 (elle décède en 1990). Le film a tout de même prit un sacré coup de vieux et Garbo a tendance à en faire un peu trop. Heureusement l’excellent jeu de la sulfureuse Joan Crawford vient rajouter un peu de piment à cette histoire qui est assez lente à démarrer.

 Le rythme du film n’est pas assez dynamique et il faut attendre le milieu de celui-ci pour que l’histoire commence vraiment à prendre forme de manière intéressante. Malgré ces défauts, le film mérite tout de même d’être vu pour son intérêt « historique » renforcé par les suppléments intéressants fournis.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 n&b
Format Cinéma
1.37:1
Après plus de 70 ans, la pellicule du film était très dégradée. Elle a donc fait l’objet d’une restauration. Malgré cela, la définition est perfectible et on note de nombreux fourmillements à l’image. Ce film en noir et blanc souffre également de quelques problèmes de compressions, en particulier dans les scènes sombres (par exemple à 19 minutes lors de l’entrée dans la chambre de la ballerine). Des tâches et des rayures subsistent également sur l’image mais elle sont tout de même fortement atténuées par rapport à ce qu’on peut voir sur la bande annonce de l’époque.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
1.0
Français
1.0


Le DVD nous propose des pistes sonores en Dolby Digital 1.0 mono en anglais, français et italien ainsi qu’un vaste choix de sous-titres.

La version française manque singulièrement de dynamisme, même si les voix sont généralement compréhensibles. Dommage que ces voix ne correspondent pas du tout aux voix originales, en particulier la voix de Lionel Barrymore dont le doublage est particulièrement pénible. On note des variations de niveau sonore d’une scène à l’autre et un souffle constant qui devient particulièrement marqué quand il y a de la musique.

 La version originale possède une dynamique légèrement meilleure et met davantage en valeur le jeu des acteurs. Le souffle y est présent, mais de manière atténuée et il a été supprimé des scènes silencieuses.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray


Pour cette édition, Warner nous propose plusieurs suppléments intéressant qui permettent d’éclairer le caractère « historique » de ce film :

Checking out Grand Hotel (VO ST)

Ce documentaire très complet nous raconte en détail la genèse du film. Les commentaires se font sur de nombreuses images d’époque. En revenant sur l’intérêt que suscite le sujet replacé dans le contexte de l’époque, ce documentaire apporte des informations historiques très intéressantes.

Première à Hollywood (VOST)

Ce reportage est un véritable document d’archive : il s’agit du document tourné au moment de la première présentation du film au Grauman Chinese Theatre d’Hollywood. L’ambiance ressemble à la montée des marches sur la croisette lors du festival de Cannes. L’image n’est plus de très bonne qualité et le son semble sorti d’un vieux poste radio à galène, mais son intérêt historique est indéniable.

Juste a Warning

Il s’agit d’une pré-annonce du film. A grand renfort de phrases choc et de quelques images des acteurs, ce « teasing » annonce le film bien avant que son tournage ne soit terminé.

Bande annonce originale

La classique bande annonce présente sur presque tous les DVD. Celle-ci a tout de même pour intérêt de montrer dans quel état était le film avant sa restauration.

 

Rien ne se passe jamais (VO ST – 18 minutes)Ce petit film, dont les dialogues sont des vers, est une sorte de parodie en comédie musicale et en rimes de « Grand Hôtel ». La trame principale et le style du film sont repris de façon assez amusante. Cette curiosité est à voir pour constater que déjà dans les années 30 on savait parodier un film de façon originale.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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