Le Film
Critique de Nicolas Polteau
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
91 min
Nb Dvd
1
Public concerné
Programme avant tout destiné aux amateurs de télé-réalité que l’alcool et le sexe ne choquent pas, au contraire !
Critique subjective
C’est l’une des traditions les plus spectaculaires de la jeunesse américaine. Chaque année, juste avant les examens, plus de 40 000 étudiants déferlent à Cancun, au Mexique, pour le fameux Spring Break et font la fête avec une énergie et une imagination sans limites. Pour la première fois, une équipe a pu suivre huit garçons et huit filles durant une semaine dans un hôtel en bord de mer. Très vite, des liens se forgent, des liaisons naissent...
Aujourd’hui, plus rien n’arrête les producteurs pour captiver l’attention du public. Après le raz de marée de la télé-réalité, l’idée de reproduire le même programme pour le cinéma a germé, puis c’est concrétisé, pour devenir le projet : 8 jours et 8 nuits à Cancun. Les producteurs Mary-Ellis Bunim et Jonathan Murray (concepteurs de la série The Real World) ainsi que le réalisateur Rick de Oliviera choisirent huit femmes et huit hommes parmi près de 10 000 candidats. Les lauréats (16) du casting auraient le privilège de passer une semaine de rêve à Cancun (Mexique), tout frais payé (hôtel, boissons, night club...). En contrepartie, ils devaient accepter d’être filmé 24h/24 par plusieurs caméras (même dans les chambres) pour permettre de monter ensuite un film avec les rushes obtenus. Le résultat final est pour le moins étonnant, une sorte de mélange des genres où les ingrédients seraient l’émission de Jean-Luc Delarue Jour après jour (pour le côté documentaire), la série TV S Club 7 (pour les maillots de bain et la plage), Loft Story (pour le côté voyeur), le tout pimenté avec une fontaine d’alcool et un (gros) brin de nudité (concours de tee-shirts mouillés).
Sea, Sex and Fun
La ville de Cancun est réputée pour avoir une ambiance surchauffée. Chaque année durant le break de printemps, des milliers d'étudiants américains se rendent dans cette ville. Le réalisateur de 8 jours et 8 nuits à Cancun, explique : « Lors du développement de ce projet, nous avons tout de suite jugé important de placer les participants dans un environnement qui leur permettrait d'être eux-mêmes. » C’était l’endroit rêvé selon la productrice, les étudiants adorent ce genre de lieu avec une vie nocturne agitée et des plages de sable blanc.
Aussitôt arrivés, les candidats plongèrent dans les excès de la ville, oubliant la présence des caméras. La boisson coulait à flot, la fête battait son plein et les dérapages sexuels étaient nombreux (la production avait tout prévue, même les protections).
Où est l’intérêt ?
Ce qui semblait tout d'abord être un concept intrigant sur le petit écran est devenu aujourd’hui un programme repoussant, repris à toutes les sauces et manquant cruellement d’originalité. 8 jours et 8 nuits à Cancun est le prolongement d'un phénomène omniprésent saturant actuellement la télévision, j’ai nommé la télé-réalité (ou télé-poubelle pour certains). En conséquence, où est l’intérêt d’un tel film si ce n’est d’être redondant avec des programmes (gratuits) déjà existants à la télévision. De toute façon, l’échec au box-office (seulement 5 millions de $ de recettes mondiales) prouve que le public ne désire pas aller voir ce type de production dans les salles obscures.
Verdict
Premier film-réalité (et peut-être le dernier), 8 jours et 8 nuits à Cancun est un divertissement sans aucun intérêt (sinon d’amplifier notre esprit voyeur), principalement du fait que ce type de programme est déjà présent à la télévision, et dans la plupart des cas sur des chaînes gratuites ! Seuls les fervents amateurs de télé-réalité (ciné-réalité) seront séduits par ce film, d’autant plus si le côté festif du lieu les attire (sexe, alcool...)
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
8 jours et 8 nuits à Cancun fut réalisé à partir de plusieurs caméras DV, caméras qui ont la fâcheuse tendance à retranscrire un grain prononcé, pourtant sur ce film, force est de constater que le résultat est magnifique. Le climat très ensoleillé de Cancun apporte, de surcroît, un gain non négligeable à la photographie. Les couleurs sont chaudes et l’intensité lumineuse est éclatante. Par ailleurs, la définition est optimale, les visages et les objets sont détaillés avec précision. Seule ombre au tableau, la présence lors des scènes plus sombres de légers problèmes d’encodage.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Deux pistes sont proposées sur le DVD : la VF Dolby Digital 5.1 et la VO Dolby Digital 5.1. La principale différence, entre ces deux pistes sonores, s’observe au niveau de l’intensité des dialogues. Le niveau sonore des voix dans la version française est un bon ton plus élevé qu’en anglais. La VO est donc à privilégier, d’autant que le doublage français n’est pas toujours à la hauteur. Côté technique, la piste est relativement sobre. Peu d’effets surrounds à se mettre sous les oreilles (spatialisation inexistante) étant donné la prépondérance des dialogues (clairs au passage). Seul la musique tire son épingle du jeu en exploitant l’ensemble des canaux avec une belle dynamique.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
73 min
Boitier
Amaray
Menus
Le menu principal donne un (très) bon aperçu du film, à savoir une fille à la poitrine généreuse. Côté animation, c’est guère réjouissant, les menus étant tous fixes !
Suppléments (vost)
- Les scènes coupées (11’). Six séquences absentes du montage final sont présentées dans ce supplément. La première scène est intitulée « Fletch VS. Brittany » (1’30). Une dispute concernant les propos déplacés de Fletch envers Brittany. « Ragots sur Alan » (41’’). Une partie du groupe souligne le manque de retenue d’Alan lorsque celui-ci est soul. « Ragots sur Jeremy » (1’03). Laura pense qu’elle a fait une erreur de coucher avec Jeremy. « The STD song » (2’10). Dave nous montre ses talents de chanteur. « La nuit d’Alan... » (1’15). La caméra se plonge dans l’intimité de la relation amoureuse entre Alan et sa nouvelle copine. « T-shirt mouillés » (4’27). Concours de tee-shirts mouillés avec les filles du groupe : Laura, Sarah, Jessica, Brittany. Roxanne et Nicole (les jumelles).
- Le casting (27’). Les impressions des participants sur leur aventure commune lors du « spring break. » On retrouve Casey, Jorell, Jeremy, Dave, Heidi, Sarah, Alan, Matt, Sky, Paul, Nicole et Roxanne.
- Une journée à la plage (10’) : concours de t-shirt mouillés (version très longue de la séquence présente dans le film : 7’45), concours de chantilly (scène absente du film : 1’15) et concours de fessées (absent du film : 1’). Un supplément peu constructif mais qui ravira sans nul doute les amateurs du genre !
- L’avant-première (11’). Toute l’équipe des acteurs est réunie pour assister à l’avant-première du film. Lors de cette soirée, les comédiens sont interviewés sur la fidélité du film par rapport à la réalité vécue.
- Les spots TV (30'' chacun) : l’expérience interdite, action, pas de limites 1, pas de limites 2, Sky & Paul, Alan et les jumelles.
- Les bandes-annonces (10’) : Chasseurs de primes (2’05), Amours suspectes (2’20), American Party (1’15), Boogie Nights (2’), Le seigneur des anneaux (2’45).
- La bande-annonce du film (45’’).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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