It's all about love

Genre
Pays
Danemark et Etats-Unis (2003)
Date de sortie
mercredi 14 avril 2004
Durée
96 Min
Réalisateur
Producteurs
Birgitte Hald
Scénaristes
Thomas Vinterberg et Mogens Rukov
Compositeur
Zbigniew Preisner
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Nicolas Polteau
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
96 min
Nb Dvd
1


Autour du film

Thomas Vinterberg : le cinéaste

Thomas Vinterberg a été le plus jeune élève de l’École Nationale du Cinéma du Danemark, où il est entré en 1989. Il en sorti diplômé en 1993 avec le court métrage Last round, nommé à l’Oscar un an plus tard. En 1993, toujours, il réalise le court-métrage The Boy who walked backwards, qui obtient plusieurs prix, notamment celui du public au Festival de Clermont-Ferrand.
En 1995, aux côtés de son ami Lars von Trier, il lance la charte et le mouvement Dogme 95 ¹. Il réalise ensuite son premier film, The Greatest heroes, qui reçoit trois prix de la Danish Film Academy. En 1997, il réalise le premier film "Dogme", Festen, qui sera couvert de prix dans le monde entier : Prix spécial du jury à Cannes en 1998, Prix Fassbinder aux European Film Awards, etc. Vendu dans le monde entier, le film est un succès partout où il sort. A la veille du troisième millénaire, le jour de la Saint-Sylvestre, Thomas Vinterberg et ses trois frères en "dogme" réalisent le téléfilm dogme D-day. En 2000, il commence à écrire avec Mogens Rukov le scénario de It’s All about love, qu’il tourne pendant l’été 2001. Il prépare actuellement Dear Wendy (en post-production), un film en anglais écrit par Lars Von Trier qu’il tourna à la fin de l’été 2003.

¹ Dogme 95 est un texte, formulé conjointement par Lars von Trier et Thomas Vintenberg en 1995, sur les règles à suivre pour tourner un film.
Les règles du Dogme :

Texte intégral du Dogme 95.

« Je jure de me soumettre aux règles suivantes, établies et confirmées par Dogme 95 :
1 - Le tournage doit avoir lieu en extérieurs. Accessoires et décors ne peuvent être fournis (si un accessoire est nécessaire à l'histoire, il faut choisir un des extérieurs où se trouve cet accessoire).
2 - Le son ne doit jamais être produit séparément des images et vice versa (Il ne faut pas utiliser de musique, sauf si elle est présente là où la scène est tournée).
3 - La caméra doit être tenue à l'épaule. Tout mouvement - ou immobilité - faisable à l'épaule est autorisé. (C'est le tournage qui doit avoir lieu là où le film a lieu).
4 - Le film doit être en couleurs. L'éclairage spécial n'est pas acceptable. (S'il y a trop peu de lumière, la scène doit être coupée, ou bien il faut monter une seule lampe sur la caméra.)
5 - Trucages et filtres sont interdits.
6 - Le film ne doit contenir aucune action superficielle. (Meurtres, armes, etc. en aucun cas).
7 - Les aliénations temporelles et géographiques sont interdites. (C'est-à-dire que le film a lieu ici et maintenant).
8 - Les films de genre sont inacceptables.
9 - Le format du film doit être un 35 mm standard.
10- Le réalisateur ne doit pas être crédité.

De plus, je jure comme réalisateur de m'abstenir de tout goût personnel ! Je ne suis plus un artiste. Je jure de m'abstenir de créer "une oeuvre", car je considère l'instant comme plus important que la totalité. Mon but suprême est de forcer la vérité à sortir de mes personnages et du cadre de l'action. Je jure de faire cela par tous les moyens disponibles et en dehors de tout bon goût et de toutes considérations esthétiques.

Ainsi je prononce mon voeu de chasteté. »

Signé : Lars von Trier et Thomas Vinterberg
Thomas Vinterberg : de Festen à It’s all about love

Après l’hystérie provoquée par Festen, j’étais dans une situation un peu problématique. Que faire après un film Dogme ? Et bien exactement l’inverse. Le Dogme exige que la caméra soit toujours portée, et que le tournage ait lieu en extérieurs, là où se situe l’action ; j’allais mettre ma caméra sur un pied ou sur une dolly, j’allais faire construire des décors, et travailler en studio. La course de Joaquin Phoenix et de Claire Danes à travers New York a été tournée... loin de New York ; dans les scènes aériennes avec Sean Penn, il n’y a absolument rien de vrai. Cela dit, être en contradiction avec le Dogme, c’est aussi être en accord avec lui : parce que le Dogme pousse sans cesse à innover. D’une certaine façon, c’est une drogue : toujours aller plus loin, toujours faire le contraire de ce qu’on vient de faire. On devient accro à ça.

Avec le succès de Festen, j’ai commencé à passer ma vie dans des avions. Je faisais le tour du monde pour accompagner le film. J’étais pris dans la solitude de l’homme moderne. L’homme moderne passe l’essentiel de son existence en transit, toujours en train de quitter ou de retrouver un terminal d’aéroport, ou même, plus généralement, en transit de réunion en réunion, d’ordinateur en ordinateur, d’école en école. Au tournant de l’an 2000 - on nous promettait une révolution !
- j’ai eu envie de décrire cela : imaginer un futur proche où les gens mourraient de solitude. Déjà, beaucoup de gens ne se souviennent pas de pans entiers de leur vie. Et, au milieu de ces morts-vivants, un amour impossible : deux amants séparés par des milliers de kilomètres ; elle est une célébrité qui ne touche plus le sol, fragile comme un morceau de cristal ; il la retrouve, quelques heures. Comment leur amour peut-il survivre au pouvoir destructeur du monde moderne... ?

Dans It’s all about love, on trouve des liens avec Festen. Il y a même une réplique qu’on entend dans les deux films - je ne m’en suis aperçu qu’une fois le film terminé. « Nous sommes une grande famille, avec quelques petits problèmes... » Dans les deux films, il y a une idée de conspiration, un individu tente d’échapper à un corps collectif dangereux. Ici, une société a pris la place de la famille. Plus exactement une multinationale de "l’entertainment". Là, il s’agit d’une métaphore directe de ce que j’ai vécu après Festen. On m’a proposé beaucoup de projets. Aujourd’hui, la cruauté et le cynisme peuvent avoir un visage extrêmement souriant et engageant...

L’intrigue proprement dite de It’s all about love s’apparente moins à un récit traditionnel qu’à un poème. Il y a une histoire, si vous y tenez vraiment : celle d’un couple sur le point de divorcer, un mari et une femme qui réalisent trop tard qu’ils ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre. Mais, dans le fond, ce n’est pas très important. A un moment, ce qui menace de les détruire, et qui est extérieur à leur couple, était soigneusement expliqué. Et puis on a coupé toutes ces scènes d’explication.
It’s all about love est un film où certaines questions restent sans réponse, comme un rêve, ou un conte de fées. C’est aussi un film qui se passe dans le futur, mais sans la technologie qui, généralement, accompagne les films de science-fiction. Cela ne nous intéressait pas, et puis, de toute façon, on n’avait pas de quoi se payer des voitures volantes ! Non, ce qui compte davantage, ce sont ces gens qui enjambent des morts sans s’en soucier. C’est ça, le futur. Enfin, je ne l’espère pas !

J’utilise mes idées comme un peintre utilise ses couleurs. Disposées une à une, elles viennent peu à peu enrichir le récit, mais je suis incapable de les analyser avant que le film ne soit terminé. Un exemple : celui des "Ougandais volants". A l’origine, ces images d’hommes en apesanteur, au coeur de l’Afrique, attachés à des pierres pour les empêcher de s’envoler, devaient évoquer l’absurdité des informations télévisées, ces histoires insensées dont on nous inonde chaque jour. Et puis, peu à peu, j’ai compris que dans le film le fait de flotter était important : ces hommes flottent, Elena flotte quand elle patine, ou quand John lui fait l’amour. C’est évidemment en opposition à ces hommes cloués au sol, littéralement abattus par le manque d’amour.

Les acteurs américains ne sont pas fondamentalement différents des acteurs danois que j’ai dirigés jusque-là : ils sont très gentils, très coopératifs, beaucoup plus entourés, et je ne suis pas tout à fait sûr de ce qui les intéresse à part eux-mêmes ! Claire Danes et Joaquin Phoenix sont assez différents : elle aime bien répéter ; lui est plus instinctif. Je suppose qu’il y a une tradition de jeu à l’européenne, marquée par ce qu’on apprend dans les cours d’art dramatique ; en face, les "stars" américaines brillent davantage - c’est le lot des étoiles ! Elles captent la lumière, attirent le regard - un plan fixe du visage de Claire Danes suffit à donner l’idée de pureté tragique... Des trois personnages, il va sans dire que ma préférence va à celui interprété par Sean Penn. Si l’on fait un film sur l’être humain aujourd’hui - ou demain... - "l’homme aérien" est essentiel. Marciello a curieusement les traits de Mogens Rukov, mon professeur de cinéma, accro à l’alcool et au tabac…
La distribution

Claire Danes est l’une des jeunes actrices hollywoodiennes les plus prometteuses. Révélée à la télévision par la série Angela, 15 ans, Claire Danes a franchi avec brio le pas séparant le petit du grand écran, et multiplié les rôles marquants. Celui de Juliette dans Romeo+Juliette, l’adaptation par Baz Luhrman de la pièce de Shakespeare, l’a définitivement révélée au public. Mais Claire Danes s’était déjà fait remarquer en jouant l’une des soeurs March dans Les Quatre Filles du Docteur March, de Gillian Armstrong. Parmi les autres films qu’elle a tournés, citons L’idéaliste, Par amour pour Gillian, U-Turn, Le patchwork de la vie. On l’a vue récemment dans The Hours, de Stephen Daldry, où elle jouait la fille de Maryl Streep, et elle vient d’achever le tournage de Terminator 3 : le soulèvement des machines, de Jonathan Mostow.

Joaquin Phoenix a commencé à jouer dès l’enfance, apparaissant très tôt dans plusieurs films, dont Portrait craché d’une famille modèle. Après une pause de plusieurs années, il donne une performance très remarquée face à Nicole Kidman dans Prête à tout, de Gus Van Sant, en 1995. Il enchaîne alors les rôles, et on le voit ainsi notamment face à Nicolas Cage dans 8 mm, et -déjà- aux côtés de Claire Danes dans U-Turn. L’année 2000 achève de le révéler puisqu’on le découvre dans trois rôles très différents, celui d’un jeune prêtre tenté par la chair dans Quills, la plume et le sang, de Philip Kaufman, celui du "mauvais génie" de Mark Wahlberg dans The Yards, ainsi que dans celui de l’ambitieux empereur romain Commode dans Gladiator. Ce dernier rôle lui vaudra une nomination à l’Oscar et au Golden Globe.
Depuis, Joaquin Phoenix a joué dans Signes, de M. Night Shyamalan, et on le verra prochainement dans Buffalo soldiers ainsi que dans Aurora Island, aux côtés de Kim Basinger.

Sean Penn est l’un des talents les plus sûrs du cinéma américain, à la fois devant et derrière la caméra. Sean Penn a débuté dans Taps, en 1981, et sa filmographie compte de nombreux films importants, notamment Comme un chien enragé, L’Impasse, La Dernière marche, ou, plus récemment, Accords et désaccords. Sean Penn a réalisé trois films, Indian Runner, Crossing Guard, et The Pledge, présenté au Festival de Cannes 2001.
Critique subjective

John a épousé Elena, une patineuse de renommée mondiale, mais le couple vit séparé depuis plusieurs années. John a regagné sa Pologne natale, Elena vit principalement à New York. Le temps les a apparemment éloignés l’un de l’autre, et John, en route vers le Canada, s’arrête à New York pour faire signer à son épouse les papiers du divorce. Mais à son arrivée, une série d’événements étranges change la donne. Des gens que John croyait être ses amis ne seraient plus tout à fait ses amis ; son amour qu’il croyait mort pourrait refleurir. Et pour échapper au danger qui semble la guetter, Elena ne compte plus que sur John...
Après nous avoir émerveillé avec Festen, Thomas Vinterberg revient sur le devant de la scène avec un film pour le moins étonnant : It’s all about love. Oublions le fait qu’il ne respecte aucune règle du Dogme (explications de son choix ci-dessus), et attardons-nous plutôt sur l’histoire du film, sur la réalisation, la technique et l’interprétation des comédiens.
Des idées... seulement des idées ?

Pour son récit à suspens romantique It’s all about love, Thomas Vinterberg, à la fois scénariste et metteur en scène sur le film, a inventé un monde futuriste fascinant qui s’avère finalement plus intéressant que l’intrigue centrale. C'est l'été 2021, et la négligence environnementale a eu comme conséquence les gels instantanés - il neige à New York pendant le mois le plus chaud de l'année - et les pertes non expliquées de pesanteur, un phénomène limité pour le moment à l'Ouganda. Plus préoccupant encore, les nombreux cadavres (morts de solitude) qui jalonnent les rues de la ville. Les gens les enjambent sans aucune réaction. Le décor est planté, place à l’histoire à proprement parler. Problème, c’est là que le bât blesse, on a l’impression que celle-ci est bâclée ! Vinterberg montre une certaine fébrilité à exposer clairement la situation (trous scénaristiques), il emprunte divers chemins qui ne mènent guère au résultat escompté. On ne voit pas où il veut en venir, si ce n’est d’évoquer des thèmes qui lui sont chers : la mort, l’amour, la solitude. Un exemple frappant : le monologue philosophique de Sean Penn qui épilogue (dans son avion) sur le bien fondé de la mort, de l’amour, etc. Un discours qui n’apporte rien à l’intrigue principale et qui fait régné la confusion la plus totale. La fin s’inscrit dans cette droite lignée. Sans en dévoiler la nature exacte, on se demande encore comment ils en arrivent là !
Un savoir-faire indéniable

Nul doute que Vinterberg est un talentueux réalisateur. Festen nous démontrait de réelles qualités de mise en scène, It’s all about love nous le confirme. De même, il parvient sans cesse à transcender ses comédiens (plus d’improvisation ?) sur le tournage de ses films. Ici, Joaquin Phoenix et Claire Danes sont particulièrement convaincants ! Concernant la technique, Vinterberg s’est révélé très exigeant. Il a opté pour une musique mystique accompagnée d’un choeur, le résultat est probant. La photographie fut également très soignée et retravaillée en post-production pour accentuer les contrastes. Enfin les effets spéciaux (très nombreux) se révèlent discrets tout au long du film, un point non négligeable !
Verdict

Malgré de bonnes intentions (monde futuriste) et d’indéniables qualités (interprétations, musique), on ne peut s’empêcher de regretter le parti pris pour le moins discutable d’une intrigue "gruyère" qui rend la lecture de l’oeuvre très difficile. Attitude élitiste ou pas de la part du réalisateur, le résultat final n’est pas à la hauteur de nos espérances suscitées par le somptueux Festen. L’ennui guette !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
It’s all about love propose une image magnifique. Malgré une faible luminosité (souhait du directeur de la photographie), les couleurs restent idéales avec des contrastes superbement gérés. Le niveau des détails est par ailleurs excellent. Enfin, la compression est extrêmement discrète (l’aide d’une loupe s’avèrerait nécessaire pour identifier des défauts). Une image parfaite !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Deux pistes sont présentes sur le DVD : la VF Dolby Digital 5.1 et la VO Dolby Digital 5.1. Bien que n’étant pas parfaite, la piste son offre un enthousiasmant spectacle. Les effets sonores sont distillés avec parcimonie notamment lors du grondement du tonnerre (cf. 36’45) ou lors de la tempête de neige (cf. 86’ : caisson de basses, frontales et surrounds). L’ambiance sonore n’est pas en reste (cf. 9’49 : bruits de pas), même si elle aurait pu être davantage développée. Enfin, signalons la présence quasi continue de la musique sur l’ensemble des canaux, légèrement plus marquée sur les surrounds. Concernant les éventuelles différences entre la VO et la VF, rien à noter, les deux pistes sont similaires.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
64 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


Menus

A l’image de la photographie du film, les menus sont soignés. Le menu principal offre la possibilité d’un petit voyage dans les airs, le tout sous la somptueuse musique du film !
Suppléments (en vost)

- Making of (29’40). Le reportage est composé d’interviews du réalisateur, du producteur, du directeur de la photographie, des acteurs. Bien entendu, making of oblige, on peut observer à certains moments les coulisses du tournage. En outre, de nombreuses informations à propos du film apparaissent à l’écran sous forme de fenêtre. It’s all about love ne disposant pas de commentaire audio, ce reportage est en conséquence le meilleur supplément pour connaître la genèse de l’histoire, les explications du choix de celle-ci mais également le message qu’à voulu faire passer le réalisateur avec ce film.

- Les effets spéciaux (12’47). Bien que l’on ne s’en aperçoive pas immédiatement, le film est truffé d’effets spéciaux. Durant ce documentaire, le superviseur des effets visuels nous indique les plans qui ont été modifiés numériquement ainsi que la procédure utilisée par son équipe pour réaliser ces changements. Au cours du reportage, on remarque que la technique des « écrans verts » fut employée à de nombreuses reprises notamment pour ajouter des éléments de la ville de New York (Empire State Building...) car le tournage se déroulait à Copenhague.

- Les scènes coupées (3’50). Trois scènes coupées sont présentes dans cette section. On peut voir tout d’abord Sean Penn, en pleine conversation téléphonique dans un avion (34’’). La deuxième scène montre des Ougandais volants interviewés par des journalistes (1’52). Enfin la dernière séquence remet une nouvelle fois à l’honneur Sean Penn dans son avion, il parle de la mort, de l’amour... (1’24)

- Module sur la B.O. (10’). Le réalisateur et le compositeur sont réunis pour écouter la bande originale du film. Ce supplément montre que Vinterberg est particulièrement attaché au soin apporté à la composition de la musique. Il ne néglige aucun détail et demande à de nombreuses reprises à Preisner de modifier quelques partitions. Un document intéressant !

- Interviews de Joaquin Phoenix (3’35) et de Claire Danes (2’45). Les deux acteurs nous parlent du scénario du film, de leur personnage et de leur relation avec le réalisateur.

- Bandes-annonces en VF et VO (3’40).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage