Le train sifflera trois fois

Titre Original
High Noon
Genre
Pays
USA (1952)
Date de sortie
jeudi 6 mai 2004
Durée
81 Min
Réalisateur
Producteurs
Republic - Stanley Kramer
Scénaristes
Carl Foreman
Compositeur
Dimitri Tiomkin
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
D'après la nouvelle de John W. Cunningham "The thin star".
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Geneviève Silva
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
81 min
Nb Dvd
1


L'histoire : Alors qu'il s'apprête à abandonner ses fonctions de shérif de Hadleyville pour se marier à Amy (Grace Kelly), une quaker, Will Kane (Gary Cooper) apprend qu'un dangereux bandit, qu'il a autrefois condamné, arrive en ville par le train de midi pour se venger. Ses trois acolytes sont déjà sur le quai de la gare prêts à le seconder. Will renonce alors à son voyage de noces et tente de réunir quelques hommes pour braver Frank Miller (Ian Mac Donald) et sa bande mais, peu à peu, tous l'abandonnent.
La critique : La réputation de "Le train sifflera trois fois" parle pour lui, il n'est donc pas utile de répéter qu'il s'agit là d'un très grand classique mais peut-être faut-il préciser qu'à l'origine il n'était qu'une petite production d'un jeune producteur, Stanley Kramer, inspirée de l'histoire "The thin star" de J. W. Cunningham. Néanmoins, la parfaite direction du réalisateur Fred Zinneman nous place au coeur de cette crise de conscience. Ainsi, par son choix d'user de sobriété, de recourir aux raccourcis rapides de l'intrigue par l'image, il contribue à accentuer sa tension dramatique. C'est d'ailleurs cette maîtrise technique qui a valu au film de recevoir l'oscar du Meilleur Montage. Mais la musique, elle aussi, participe à la densité de l'atmosphère. Il était donc justifié que deux autre prix s'additionnent au premier avec les oscars de La Meilleure Musique Originale et de La Meilleure Chanson Originale qui sont revenus à Dimitri Tiomkin pour sa romance "Si toi aussi tu m'abandonnes" ("Do not forsake me, Oh my Darling") dont les bribes viennent se glisser à bon escient dans l'action pour accentuer l'isolement grandissant du héros aux prises avec une dure réalité et à Tex Ritter, son interprète. Quant au rôle principal, sur lequel tout le film repose, il se devait d'être interprété avec brio. Et c'est à Gary Cooper, dont le jeu exprime avec une belle intensité la bravoure et la farouche détermination de ce héros digne des plus grandes tragédies grecques, qu'il a été justement confié. Placé face à un dilemme, Will Kane doit choisir: soit il honore la promesse faite à sa jeune femme et abandonne les habitants de la ville soit il obéit à son sens du devoir et, très probablement, il mourra. Cette fois encore, le réalisateur a joué la bonne carte, la brillante interprétation a permis à Gary Cooper de remporter son deuxième oscar du Meilleur Acteur.

Construit comme un huis clos à l'intérieur de la petite ville de l'Ouest, Hadleyville, ce western mythique propose une intrigue en temps réel. Or, régi par cette temporalité réduite à une heure trente, tout concourt à l'intensité de l'expression du refus de la fatalité, du désir d'affronter son destin, de l'accomplissement d'une responsabilité dans la solitude. Dès les premières minutes du film, notre attention se pose sur une pendule qui indique dix heures et demie et nous sommes tenus en haleine jusqu'à ce fameux midi, heure cruciale à laquelle "le train sifflera trois fois si un passager descend".
C'est donc grâce au dépouillement que Zinneman touche à l'essentiel et confère à son oeuvre la parfaite intensité dramatique qui conduit à ce combat, à ce duel final réglé, lui aussi, en quelques minutes. Mais, loin d'être bâclée, cette séquence signe l'apogée de l'accomplissement d'un homme et la réussite d'une technicité cinématographique.


En conclusion : Vous l'aurez compris, il ne faut surtout pas s'attendre, comme avec la majorité des westerns, à de grandes chevauchées mais plutôt à la peinture d'une intériorisation des combats de l'homme avec son âme.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 n&b
Format Cinéma
1.33:1
Pour un film de 1952, l'image est de toute beauté. Définie à souhait, très riche en nuances de gris, elle offre une restitution dépourvue des affres du temps. Le contraste poussé augmente la perception de la profondeur de champ : du beau travail, rien à redire ...

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Italien
2.0


Chacune des trois versions est proposée en Dolby Digital 2.0 mono. Moins enthousiasmante que la restitution vidéo, la section audio a du mal à transmettre toutes les sensations. La VF est la plus réussie en terme de précision, de détails et de "placements des sons" si l'on peut parler ainsi en mono. Tout au plus, on note une légère agressivité sur les voix qui deviennent nasillardes à certains moments, mais l'intelligibilté reste correcte. La VO et la version italienne sont nettement moins expressives. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Quelques photos collées sur un fond en bois fond office d'habillage du menu. Si leur lisibilité est bonne, on peut cependant regretter leur froideur en l'absence de musique, bruitage ou animation. Le choix proposé est le suivant :

- Lecture : lancement du film.
- Sélection audio : choix de l'une des trois versions disponibles (sans rappel du format audio).
- Sous-titres : activation, le cas échéant, de l'un des vingt sous-titrages.
- Accès aux scènes : chapitrage habituel sous forme de vignettes fixes.

L'interactivité de ce DVD ne nous laissera pas, malheureusement, un souvenir impérissable, c'est le moins que l'on puisse dire ...
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage