Kung Pow

Synopsis
L’élu vit paisiblement avec sa famille, mais son bonheur est de courte durée car il est la cible de Maître Pain plus connu sous le nom de Betty, ce dernier est bien décidé à le supprimer de part la menace qu’il représente pour le conseil du diable. Heureusement le bébé parvient à s’échapper et une fois adulte il est bel et bien décidé à venger la mort de sa famille.

Critique subjective : Un inconnu pas si inconnu
Mais qui est Steven Oederberk ? A cette réponse on peut citer nombre de production ayant connu plus ou moins de succès dont il est le scénariste, Ace Ventura, le professeur Foldingue, Jimmy Neutron ou plus récemment Bruce tout puissant. Mais c’est surtout le scénariste des célèbres films de pouces (thumbwars, thumbtanic …). Son genre de prédilection est bel et bien la comédie et c’est derrière et devant la caméra avec Kung Pow qu’il va tenter de se faire connaître du monde.

De la matière mais mal travaillée
C’est le sentiment que l’on peut avoir à la vue du film, il est en effet difficile d’atteindre le niveau d’un film comme le grand détournement où tout comme dans Kung Pow les dialogues d’un film ont été entièrement refait de sorte que l’histoire est totalement nouvelle. Mais non content de remanier les dialogues, le réalisateur ajoute quelques scènes de son cru qui, hormis la scène de la vache, ne relève pas le niveau général du film. Ce qui est assez regrettable c’est que les dialogues se veulent parodiques et comiques mais ils tombent totalement à plat.

Des bonnes trouvailles
Malgré les longueurs du film, certaines scènes se détachent, tel que le fameux combat avec une vache en images de synthèse, ainsi que celle du premier combat du héros dans lequel il transperce un malfrat. Ces quelques trouvailles et dialogues qui viennent çà et là sortir le spectateur de sa torpeur, mais rien qui ne justifie la présence d’un film complet pour cela.

Le mot de la fin
Si globalement le film n’est pas une réussite, il en ressort cependant quelques scènes drôles. Pour son premier film en tant que réalisateur et acteur, Steven Oederberk ne signe pas une réussite totale mais il reste cependant prometteur. Techniquement, le DVD n’est pas une réussite non plus, l’image du film original présente des gros défauts et le son n’est pas des plus convaincant, les bonus sont quasiment inexistants

Présentée au format 2.35:1 l’image n’est pas des plus flatteuse. De qualité inégale, les passages tournés pour le film sont de bonne qualité et ne présentent pas de défaut, alors que les images tirées du film original sont très médiocres avec un manque cruel de netteté et des défauts du master un peu trop présent.

Deux pistes sont proposées toutes deux au format dolby digital 5.1, la déception vient de la piste française qui s’avère être en Québécois plutôt qu’en Français avec un accent très prononcé. Pour le reste, la dynamique est plutôt bonne mais les effets surrounds sont très limités, du coup l’immersion dans le film n’est pas totale. Ainsi que l’on regarde le film en Français ou en version originale, l’effet sera le même, à savoir un spectacle pas très convaincant.

Menu et interactivité
Passés les menus d’une sobriété tout aussi grande que leur immobilisme, le seul supplément proposé est un assemblage de 20  minutes de scènes coupées, précédé d’un making of de la scène de combat avec la vache. Bref 20 minutes qui ne servent pas vraiment le film.