Cocoon le retour

L’histoire

Nous retrouvons nos joyeux septuagénaires dopés aux cocons extra-terrestres. De retour sur Terre avec un petit groupe d’Antariens leur mission consiste à ramener sur leur planète quelques cocons abandonnés au fond de la mer. Ce retour aux sources avec les retrouvailles des êtres chers restés sur Terre, va quelque peu bouleverser ces anciens Terriens qui hésiteront entre rester sur leur planète d’origine malgré la maladie et la vieillesse ou repartir pour une éternelle jeunesse.
Autour du film

Cocoon, le premier film

Le gigantesque succès remporté par Splash en 1984 permet à Ron Howard de réaliser Cocoon l’année suivante, un film fantastique tendre et émouvant, adapté du roman de David Saperstein, faisant la part belle au troisième âge, puisque ce sont les excellents Don Ameche (Oscar du Meilleur second rôle), Hume Cronyn, Jessica Tandy et Maureen Sapleton qui volent la vedette aux plus jeunes.
Pour ceux qui n’ont pas vu le premier Cocoon

Art, Ben et Joe sont trois retraités qui trompent leur ennui en allant régulièrement faire un petit plongeon dans la piscine d’une propriété voisine. Un jour, la demeure est louée à des inconnus qui déposent dans le bassin d’étranges cocons. Ces derniers ne gênent aucunement les trois vieillards qui poursuivent, à l’insu des nouveaux locataires, leur bain journalier.

Peu à peu, nos retraités retrouvent la forme de leurs vingt ans et découvrent que la piscine dans laquelle ils avaient l’habitude de se baigner s’est transformée, grâce à l’action de ces fameux cocons, en véritable bain de jouvence.

Mais d’où proviennent ces fameux cocons bienfaisants ?

D’une planète sur laquelle, la maladie et la vieillesse n’existent pas. Nos joyeux protagonistes seront invités à aller sur cet astre merveilleux, invitation qu’ils ne pourront refuser.
 
Critique subjective

Daniel Petrie, prend la suite de Ron Howard derrière la caméra et réalise Cocoon le retour, dans lequel nous pourrons apprécier l’apparition de Courteney Cox(Série Friends) dans un de ses premiers rôles pour le cinéma.

Certes l’originalité initiale du premier film est forcément amoindrie dans celui ci, l’effet de surprise sur la provenance et l’action des énigmatiques cocons n’étant plus un mystère.

Malgré tout, la jovialité des acteurs est toujours aussi présente et les thèmes profonds tels que la force d’une amitié durable, l’acceptation de la vieillesse, la perte de l’être aimé, la possibilité de survivre à ses enfants et bien sûr l’immortalité au sens large sont omniprésents et amènent le spectateur à réagir et à s’émouvoir. Il est alors difficile de rester indifférent à toutes ces questions que forcément chacun de nous se pose un jour ou l’autre.

En résumé, un film aux effets spéciaux un peu dépassés, un scénario qui n’a rien de bien transcendant, mais les personnages sont touchants, attachants et nous amènent à nous identifier à eux, mêmes si nous ne sommes pas septuagénaires, et de fait à réfléchir sur ces questions existentielles.

Bref, un bon moment en perspective pour un large public.

L’image, bien que regardable, n’est pas sans défaut. De nombreux fourmillements dans les arrières plans et les fonds unis démontrent une compression peut être un peu exagérée (seulement 5,4Go utilisés).

La définition est également moyenne, mais les couleurs sont correctes, avec une chaleur conservée.

Seule la piste originale Anglaise est en Dolby Digital 5.1. Néanmoins, une fois n’est pas coutume, c’est une des pistes qui a le moins de dynamique et de clarté. Les rares effets sur les enceintes arrières sont à peine perceptibles.

Les autres pistes, la Polonaise mise à part, sont beaucoup plus claires, la différence se faisant sentir surtout sur les dialogues.

La piste la plus surprenante reste la Polonaise. En effet, les dialogues originaux en Anglais passent en bruit de fond pendant que, par-dessus, le doublage monocorde en Polonais, réalisé par une personne de la gente masculine, se fait entendre que ce soit pour doubler un homme, une femme ou bien un enfant ! 

La seule interactivité présente sur ce DVD est le chapitrage.


Pas de bonus proposé.