Un américain à Paris (Collector)

Titre Original
An American in Paris
Pays
USA (1951)
Date de sortie
lundi 23 août 2004
Durée
109 Min
Réalisateur
Producteurs
Arthur Freed
Scénaristes
Alan Jay Lerner
Compositeur
George Gershwin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Allemand
Oui
Oui
Non
Hollandais
Oui
Oui
Non
Roumain
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Valérie Leveau-Da Silva
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
109 min
Nb Dvd
2


Synopsis :

Jerry Mulligan (Gene Kelly) est resté à Paris après la guerre pour se consacrer à la peinture. Il rencontre une riche américaine, Milo Roberts ( Nina Foch), qui s’intéresse visiblement autant à ses œuvres qu’à lui-même, et Lise Bouvier (Leslie Caron), une jeune française dont il s’éprend. Mais Jerry découvre bientôt que Lise est l’amie d’Henri Baurel (Georges Guétary) qu’il connaît bien. Adam Cook (Oscar Levant), l’ami de Jerry comprend que ce dernier et Henri sont tous les deux épris profondément de la même femme. Apprenant que Lise est prête à épouser Henri, Jerry se résigne à l’idée de rejoindre Milo. Henri comprend l’amour de Jerry pour Lise en les voyant se dire adieu. Jerry resté seul,  poursuit en rêve Lise en dansant à travers un Paris pictural. Il retrouve dans la réalité Lise, libre depuis qu’Henri s’est effacé…

 

Critique subjective :

Vincente Minnelli a choisi Gene Kelly qui était plus adapté au ballet que Fred Astaire. La distribution des rôles fut arrêtée avec Gene Kelly dans le rôle du jeune expatrié, Jerry Mulligan et Oscar Levant dans celui d’Adam Cook. Pour interpréter Lise, il fallait une actrice française. Gene Kelly qui était à Londres à cette époque se souvint alors d’une jeune fille qu’il avait vue dans un ballet de Roland Petit, et lui fit faire un bout d’essai. Elle n’avait pas un physique commun, l’air un peu malheureux mais sa beauté s’imposait. De plus elle savait danser. Le choix se fixa donc sur cette débutante de 17 ans, Leslie Caron. Pour le rôle du chanteur de music-hall, fiancé à Lise, Vincente Minnelli avait d’abord pensé à Maurice Chevalier. Mais ce dernier n’étant pas disponible, il a engagé Georges Guétary, peu connu du public américain mais de grande renommée en Europe. Quant à l’héritière américaine devenant le mécène de Jerry, Nina Foch passa les auditions et fut retenue tout de suite.

 

Le tournage commença en août 1950. « Un américain à Paris » sera donc intégralement filmé en studio où est reconstitué un Paris typique et pittoresque. La restitution d’un Paris aussi authentique fut surprenante, à tel point que les Français furent très étonnés d’apprendre que le film avait été tourné aux USA.

 

C’est l’une des plus célèbres comédies musicales hollywoodiennes qui remporta un tel succès en grande partie, grâce à son prodigieux ballet final de 17 min. Jamais un ballet n’est apparu aussi artistique et aussi intelligent que celui-ci, tourné en 4 semaines pour un peu plus d’1 million de dollars. Le ballet final marque une parfaite osmose entre le goût pour le rêve de Vincente Minnelli et la volonté de Gene Kelly d’imposer sa propre marque.

 

Il fut primé par l’oscar du meilleur film, puis de la meilleure direction musicale, scénario, décors, photographie et costumes.

 

Gene Kelly, remporta d’ailleurs un oscar spécial pour ses talents de danseur-chorégraphe.

 

Vincente Minelli et ses acteurs :

Vincente Minelli grand cinéaste, révolutionna le monde des comédies musicales dès le « Chant du Missouri » (Meet me in St. Louis) en 1944 en intégrant les numéros chantés et dansés à la marche du scénario. La note principale de ses films restera une sorte d’hyper sensibilité se communiquant du cinéaste à ses acteurs. Les comédies musicales de Vincente Minnelli ont un style unique et ses plus réussies sont les plus réussies de toute l’histoire du cinéma. Son dévouement est total, son enthousiasme sans limites. Il fit tourner les plus grands, de sa femme Judy Garland dans « Le chant du Missouri » (Meet me in St. Louis) en 1944, « Le Pirate » (The pirate) en 1947Liza Minelli,  (leur fille à lui et Judy Garland dans « Nina » en 1976, en passant par Fred Astaire  dans « Yolanda et le voleur » (Yolanda and the thief) en 1946, « Ziegfeld Follies » en 1946 avec Cyd Charisse,  dans « Brigadoon » en 1954 avec Cyd Charisse et Gene Kelly entre autres.

 

De retour de la guerre en 1946, Gene Kelly tourna principalement dans des comédies musicales telles que « Le pirate » (The pirate) en 1948, « Un jour à New-York » (On the Town) en 1950. Puis vint l’année « d’un Américain à Paris » (An american in Paris) en 1951. Il excella dans une série de comédies musicales à grand succès. Enfin « Singing in the rain » (Chantons sous la pluie) en 1952 reste l’une des plus grandes comedies musicales américaine.

 

Leslie Caron qui était danseuse au départ, tournera encore sous la direction de Vincente Minnelli dans « Gigi » en 1958 avec Maurice Chevalier et Louis Jourdan. Elle jouera également avec Fred Astaire dans « Papa longues jambes » (Daddy long legs) en 1954.

 

Georges Guétary était une grande vedette d’opérettes notamment « Robin des bois » et le « Cavalier noir » en 1944. Il sera reconnu grâce à son rôle dans « Un américain à Paris » meilleur chanteur d’opérettes à Broadway.

 

Le mot de la fin :

Le film est une symphonie de couleurs qui permet à Vincente Minnelli de rendre hommage aux peintres français, tels Dufy (la Place de la Concorde), Renoir (le marché aux fleurs), au douanier Rousseau (le jardin des plantes), à Van Gogh (l’Opéra) et à Toulouse Lautrec, avant de revenir à Dufy.

Un film magique tant par la gaieté qu’il apporte que par le souvenir de ces grandes comédies musicales américaines. On y parle d’amour tout en chantant et en dansant. Les couleurs, les ballets et décors vous transportent dans un plaisir esthétique unique en son genre. La musique de George Gershwin vous transporte littéralement. Un pur bonheur pour les yeux et les oreilles.

Film tout public.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L’image est nette, belle, surtout sur les gros plans, les plans d’ensemble manquant un peu de contrastes. Tout ce qui fait la beauté de l’image sont les décors, ainsi que la couleur des costumes. Le format image est en 4/3.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
1.0
Italien
1.0


Pour le son, préférez la version originale à la version française, tant pour ses qualités techniques (2.0 au lieu de 1.0) que son doublage. En effet, par exemple la voix française dont Gene Kelly est affublée d’un accent américain est ridicule. La piste mono d'origine à été mixée sur les deux canaux stéréo pour obtenir au final une bande son 2.0

Aucun souffle ni défaut ne sont perceptibles sur les deux pistes proposées (française et américaine).

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
85 min
Boitier
Digipack


Le coffret collector se présente sous la forme de deux DVD :

 

Vous trouverez sur le 1er disque la bande annonce originale du film d’une durée de 3 min 30, très hollywoodienne, ainsi que le film.

Sur le 2ème disque, vous trouverez un documentaire d’1h30  en version originale sous-titrée « Gene Kelly : le révolutionnaire » retraçant la vie et la carrière de Gene Kelly et racontée par ses proches, sa 1ère femme, Betsy Blair (danseuse et actrice), sa fille, Leslie Caron, Debbie Reynolds et bien d’autres. Vous y verrez un homme toujours perfectionniste, un danseur de génie qui a su révolutionner l’univers des comédies musicales.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage