Purple rain

Genre
Pays
Etats-Unis (1984)
Date de sortie
dimanche 10 octobre 2004
Durée
106 Min
Réalisateur
Producteurs
Robert Cavallo
Scénaristes
Albert Magnoli et William Blinn
Compositeur
Prince, Michel Colombier et John L. Nelson
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
106 min
Nb Dvd
2


L’histoire

Le « First Avenue » est Le club à la mode à Minneapolis. Plusieurs groupes de musique locaux y donnent le meilleur d’eux-même pour parvenir à rester dans la programmation, alors que la concurrence est rude. Le « Kid » (Prince), avec son groupe « The Revolution » est l’un des chanteurs du club. Créateur original et très doué, il est jalousé par Morris (Morris Day) et son groupe « The Time » qui aimerait bien l’évincer.

C’est à ce moment que débarque la belle Appolonia (Apollonia Kotero) qui tape immédiatement dans l’œil du Kid et de Morris. Les deux artistes vont tenter de la séduire et le Kid , malgré ses méthodes peu orthodoxes va gagner le cœur de la belle. Malheureusement, les difficultés au sein de son groupe et la tension entre sa mère et son père vont plonger le Kid dans une période difficile et Morris va en profiter pour proposer à Appolonia de monter un groupe concurrent à « The Revolution »…

Prince

Prince, de son vrai nom Prince Rogers Nelson naît le 7 juin 1958 à Minneapolis aux Etats-Unis. Dés l'age de 12 ans, il maîtrise plus d'une trentaine d'instruments de musique : batterie, percussions, guitares, basse, claviers, piano, etc...  Après de nombreux concerts à Minneapolis et dans les environs, Prince sort ses deux premiers albums funk pop For You (1978) et Prince (1979). Ces albums ne rencontrent pas vraiment leur public. Il faudra pour cela attendre 1980 et l’album « Dirty Mind » et son titre phares : « Uptown ». Le mélange pop, rock, soul et funk est un véritable succès et malgré ses provocations, l’artiste va s’imposer avec les albums « Controversy » (1981) et surtout « 1999 » (1982). Ce dernier album est également son premier vrai succès à la radio avec les titres « 1999 », « International Lover » ou « Little red corvette ».

En 1984 sortent simultanément l’album et le film « Puple Rain » qui marquera le début de la véritable carrière internationale de l’artiste. Prince y chante avec son groupe « The Revolution » et marque les esprits de toute une génération avec des titres comme « When Doves Cry », « Let's Go Crazy » et surtout « Purple Rain ». L’album est vendu à plus de 13 millions d’exemplaires rien qu’aux Etats Unis et le film obtiendra un Oscar de la meilleure musique de film. A ce moment, Prince est le seul artiste avec les Beatles a avoir simultanément un film, un album et un single (When Doves Cry) en tête des charts américain ! L’album « Purple Rain » est toujours reconnu comme l’album le plus marquant des années 1980.

Après un passage à vide avec les albums « Around the world in a day », qui comporte quand même l’excellente chanson « Pop Life » chanté dans ce concert, et « Parade », Prince revient au top avec le double album « Sign’O the Times » (1987). Véritable melting pot musical, on y retrouve des ballades douces comme « The ballad of Dorothy Parker », de la house avec « Housequake » ou de la pop avec « Strange relationship » qui est également chanté dans ce concert. L’année suivante Prince sortira le « Black Album » qui devait initialement sortir en 1984 et « LoveSexy », un très bel album qui ne comporte malheureusement qu’une seule piste sur le CD audio : il faut écouter tous les titres dans l’ordre !

Sortant ses albums de plus en plus rapidement, Prince va commencer à se brouiller avec sa maison de disque, Warner, qui ne trouve pas commercialement bon de sortir des disques si rapprochés. Prince est d’autant plus demandeur d’autonomie qu’il vient de faire construire son propre studio d’enregistrement, « Paisley Park », pour 10 millions de dollars. Dorénavant, Prince peut réellement travailler comme il le souhaite : passer tout son temps dans la musique. Véritable bourreau de travail, il passe ses journées et souvent ses nuits à enregistrer de nouvelles chansons et se constitue un gigantesque catalogue pour ses futurs albums.

En 1989, l’album « Batman », et le succès du film éponyme, fait de Prince la plus grande star de l’époque, avec Michael Jackson. Les albums vont a nouveau se succéder à un Rythme éffréné : « Graffiti Bridge » en 1990, « Diamonds and pearls » en 1991, « Sex symbol » en 1992. Warner veut stopper la machine et applanir ses différents avec l’artiste. Elle signe pour cela le plus gros contrat de toute l’histoire de la musique avec Prince en 1992 : 100 millions de dollars pour un contrat de 10 albums sur 10 ans. Dés l’année suivante, Prince se sent à l’étroit avec ce producteur et fonde son propre label : NPG records. Pour pouvoir sortir des albums sous ce label, il adopte un nouveau nom : le « Sex Symbol », mélange du symbole masculin et féminin.

Indépendant dans sa production, mais limité dans sa diffusion, Prince ne sortira plus qu’avec le tatouage « Slave » (esclave) sur la joue. Mais cela ne l’empêchera pas de prendre tout de même ses distances avec Warner. Il sera d’ailleurs un exemple pour de nombreux artistes qui s’estimeront mal géré par leur maison de disque : Maria Carey, Michael Jackon ou George Michael. De plus en plus boulimique de travail, Prince va continuer à enchaîner les sorties : « The Beautiful experience » (1994), « Come » (1994), « the Gold experience »(1995), « Exodus » (1996), « Chaos and disorder »(1996) très orienté hard rock, « Music from Girl 6 » (1996).

En 1996 sortira également le triple album « emancipation » sur la pochette duquel Prince apparaît clairement avec le tatouage « Slave ». En 1998 sortira « New Power Soul » avec NPG et 1999 sortiront « Rave Un2 the Joy fantastic » et une reprise de circonstance avec « 1999 ». La même année, Prince sort quelques fond de tiroirs dans « The Vault ». Après plusieurs renégociations, le contrat avec Warner se termine réellement le 31 décembre 1999. prince va alors se battre pour récupérer les droits sur ses anciennes chansons et négociera un nouveau contrat d’édition avec Universal Music en 2001. Prince peur enfin récupérer son nom et abandonner son symbole qui lui a permis de contourner son ancien contrat avec Warner. En 2004, Prince a sorti l’album « Musicology ». Avec cet album, l’artiste a également inauguré son propre portail de vente de musique en ligne et à proposé l’album à la vente plus de 15 jours avant sa sortie en magasin. L’album était également offert à tous les spectateurs de ses concerts !

Critique subjective

Pour ce film, un premier avertissement s’impose : ne vous attendez pas à un chef d’ouvre du cinéma d’auteur. L’histoire est d’une banalité affligeante et n’a aucune originalité, mais elle n’est là que pour servir de lien aux superbes chansons de Prince. L’histoire a tout de même un parfum d’autobiographie pour le chanteur qui est à l’origine du texte qui a servi à écrire le titre. C’est d’ailleurs Prince qui a voulu ce film et qui a dépense son énergie légendaire pour qu’il puisse être réalisé. En cela, le fait que son nom apparaisse en haut du générique, avant le titre du film est une attention amplement méritée.

Les chansons du film ont étés enregistré dans le véritable club « First Avenue », dans une véritable ambiance de concert. Filmés avec plusieurs caméras et avec des éclairages de scène très sophistiqués, ces enregistrements nous plongent totalement dans l’ambiance d’une tournée de Prince. Les interprétations sont superbes et Prince donne le meilleur de lui-même sur la scène. Les amateurs de l’artiste seront ravis d’y retrouver l’intégralité des chansons de l’album (dans le même ordre que celui-ci) : Let’s go cray, Take me with u, The bEutiful Ones, Computer Blue, Darling Nikki, When Doves Cry, I would die 4 u, Baby I’m a star et Purple Rain (ces deux derniers titres sont inversés dans le film).

« Purple Rain » reste, 20 ans après, un film musical exemplaire qui a marqué toute une génération. Prince reste une référence pour tous les groupes de R&B actuels et ce film a inspiré les plus grands, comme Eminem pour leur film « 8 miles ». En tant que film « culte » on lui pardonnera donc la faiblesse de son scénario et on appréciera l’un des plus beaux spectacles de Prince, en espérant que l’éditeur fera aussi un effort pour sortir ses anciens concerts en DVD.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


A l’occasion de cette édition DVD 20ème anniversaire, l’éditeur a fait un effort particulier pour mettre l’image aux « normes » actuelles. Le résultat est vraiment très bon ! Les couleurs sont belles et précises, permettant d’apprécier au mieux les éclairages et les costumes extravagants lors des concerts (nombreux). La définition est très bonne et permet d’apprécier tous les détails de la plastique des actrices ! Un effort particulier a été fait au niveau de la photographie, ce qui donne un aspect assez touchant à certaines scènes, comme celle où prince découvre les partitions de son père. Au final, cette image est une vraie réussite et y est pour beaucoup dans le plaisir du spectateur.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Pour ce DVD, l’éditeur nous propose deux pistes sonores en Dolby Digital 5.1 français et anglaise. La piste française est une véritable torture pour l’amateur de Prince : le doublage du chanteur sonne totalement faux et les dialogues (déjà pas très recherchés) paraissent totalement idiots. Pour enfoncer cette piste dans sa médiocrité, la bande son est totalement plate, avec un cruel manque de dynamique et une absence de spatialisation qui donne l’impression d’écouter le son étouffé d’une vieille radio !

Heureusement, la piste originale anglaise est nettement meilleure et le peu de dialogue du film incite à choisir cette piste, même si vous ne comprenez pas l’anglais (des sous-titres sont possibles). Cette piste nous offre quelques effets surround (la moto à 17 minutes, le public lors des concerts). Le son est assez loin de productions actuelles, avec des basses parfois trop présentent et des hautes fréquences un peu bouchées. La musique manque un peu de relief et on sent bien que la piste originale était en stéréo. Le travail sur cette piste se limite finalement à une tentative de spatialisation qui serait parfois mieux effectué par un bon amplificateur de home-cinéma. On ne boudera toutefois pas son plaisir en découvrant de très belles interprétations de Prince et de son groupe, avec quelques riffs inédits en album.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
120 min
Boitier
Amaray


Pour cette édition 20ème anniversaire, l’éditeur Warner nous gâte en proposant un beau fourreau violet, dans le ton du film. Le boîtier contient ensuite deux DVD dont les menus sont sonorisés avec la chanson « Purple Rain ». On y retrouve également un livret avec quelques photos du film. Le premier DVD contient le film et quelques suppléments, alors que le second DVD ne contient que des suppléments. Voyons-les en détails :

DVD 1

Commentaire audio (VO sans sous-titres)

Par le réalisateur Albert Magnoli, le producteur Robert Cavallo et le directeur de la photographie Donald E.Thorin. Ils nous donnent des détails assez précis sur la façon dont chaque scène a été tournée (à Minneapolis et Los Angeles), le placement des caméras, le choix des lumières et des costumes. Prince a fait partie intégrante du processus de contrôle du tournage du début à la fin. Au cours du commentaire ils nous font part des difficultés du tournage, avec certaines scènes tournées simultanément en deux lieux différents (la scène du lac) car Prince ne voulait pas quitter Minneapolis. Ils nous parlent également des gros problèmes qu’ils ont eu, avec un tournage en plein hiver. Dans l’ensemble, le tournage est intéressant car il dévoile le professionnalisme extrême de Prince et de nombreux détails sur la création du film. Les commentateurs ne laissent que très peu de blanc et apportent constamment des informations.

Les bandes annonces

Donne accès à trois bandes annonces des films avec Prince : Purple Rain (1984, Under the Cherry Moon (1986 : avec la chanson la plus célèbre de Prince : « Kiss ») et Graffiti Bridge (1990 avec la chanson « Thieves in the temple »). La première bande annonce donne une idée du travail de restauration qui a été effectué sur le film « Purple Rain », avec une bande annonce qui tremble légèrement, qui fourmille et où les couleurs sont parfois approximatives.

DVD 2

First Avenue : parcours pour la gloire du pop (VOST : 12 minutes)

Ce documentaire raconte l’histoire du club « First Avenue » que l’on voit dans le film. Ce lieu réel est l’endroit où Prince et son groupe « Revolution » ont réellement percé. Le club a été créé en 1970 à Minneapolis et a été LE lieu de la fusion entre le rock et le funck. Mais c’est surtout le lieu préféré de Prince, où le chanteur testait ses nouvelles chansons et « répétait » en public pour ses tournées.

Purple Rain : pass pour les coulisses (VOST : 30 minutes)

Ce documentaire raconte la genèse du film, depuis l’écriture du scénario par Prince jusqu’à sa réalisation. A l’aide d’interview des acteurs, de musiciens et des techniciens du film, nous découvrons comment s’est fait le casting, le choix des lieux, la réalisation des décors… Le documentaire revient aussi sur l’écriture des chansons du film, avec des témoignages intéressants des anciens musiciens du groupe « The Revolution ». Le documentaire se termine avec des témoignages sur les premières présentations du film au public.

Riffs, Ruffles and a Revolution : L’impact et l’influence de Purple Rain (VOST : 10 minutes)

Ce documentaire, combinant interviews et extraits de concerts de Prince, tente d’expliquer la révolution apportée par Prince et son film « Purple Rain », au niveau de la musique, de la conception de l’artiste, des vêtements et du look en général. Après la sortie du film, la renommé de Prince devint nationale aux Etats Unis et la tournée « Purple Rain » eu un succès phénoménal. Les plus grandes stars du pays se devaient de venir voir Prince sur scène et cela donna une impulsion particulière au « son » de Minneapolis.

MTV : soirée de la première (4 :3 – VOST – 30 minutes)

Lors de la sortie du film, la chaîne musicale de télévision MTV avait organisé une soirée spéciale, avec des extraits des musiques de Prince, des interviews des spectateurs illustres venus voir le film de Prince : Eddy Murphy, Lionel Richie, les vedettes du film, Scheila E (musicienne du groupe de  Prince)… On y voit également l’arrivée de Prince, entouré de ses gardes du corps. C’est l’occasion de se rendre compte comme il était petit ! Les interviews sont entrecoupées d’extraits du film et de clips de Prince. Une écoute attentive vous permettra de vous rendre compte que l’on joue du Depeche Mode en arrière plan lors des interviews à la cafétéria du cinéma !

 

Purple Rain : les clips vidéo

Cette dernière section donne accès aux clips vidéos suivants (en Dolby Digital 2.0) :

Prince : « Let’s go crazy », « Take me with you », « When doves cry », « I would die for you » et évidemment « Purple Rain »

The Time : « Jungle Love » et « The bird »

Appolonia 6 : « Sex shooter »
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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