Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
67 min
Nb Dvd
1
Ray Charles
Ray Charles débute sa carrière musicale dans les années 50. Dés l’âge de 15 ans il joue dans des clubs de la région de Seattle. Il se fait rapidement remarquer par le label Atlantic Record avec lequel il enregistre « It Should Have Been Me » et « I Got A Woman » qui le propulsent sur le devant de la scène. En 1959 il change de maison de disque pour ABC Records avec qui il enregistre ses plus grands succès : « Georgia On My Mind » et surtout « Hit The Road Jack ». Il enchaînera ensuite tournées et albums. Dans les années 80 il s’insère dans le mouvement « USA for Africa » pour lequel il écrit la célèbre chanson « We Are The World ». Il s’éteint le 10 juin 2004 à l’age de 73 ans.
A propos du concert
Comme le raconte Jean-Pierre Grosz dans le supplément, ce concert a bien failli ne jamais avoir lieu. En effet, Ray Charles et son orchestre devaient jouer à Lisbonne la veille de l’Olympia. A peine arrivé en Espagne, le producteur du chanteur apprend qu’une grève des transporteurs aériens va paralyser l’aéroport le lendemain. Jouant de ses relations, Jean-Pierre Grosz parvient à décrocher tout de même sept places pour Ray Charles, sa section rythmique et ses proches collaborateurs dans un des rare avion en partances. Le reste des musiciens doit prendre un autre avion dans l’après-midi du 22 novembre et arriver à Paris juste avant le concert.
Malheureusement, peu avant le départ de l’orchestre, un avion cargo s’écrase sur la piste de l’aéroport de Lisbonne, interdisant tout décollage. Le soir, Ray Charles se retrouve seul avec son batteur, le bassiste et un guitariste. Comme ce concert célèbre son premier spectacle à l’Olympia, 40 ans après, que c’est son 70ème anniversaire et que la salle est comble, Ray Charles décide de revoir rapidement tous les arrangements du concert et de jouer quand même…
Les morceaux
Blues for big scotia
Just the way you look tonight
Route 66
Song for you
Hallelujah I love her so
Georgia on my mind
Stranger in my own town
Angelina
I’ve got a woman
Hey Girl
Almost like being in love again
Just for a thrill
It had to by ou
What’d I say
Critique subjective
Ce concert de Ray Charles est tout à fait inhabituel pour l’artiste. Privé de son orchestre et seulement entouré de sa section rythmique, le grand Ray nous montre un étonnant talent d’improvisation et dévoile tout son génie. N’ayant plus de choeur ou de musiciens pour introduire ses morceaux ou s’exprimer en solo, Ray Charles redevient l’homme orchestre qu’il était dans sa jeunesse et donne de la voix et du piano pour notre plus grand plaisir. Malgré un concert un peu court (1h10), nous auront droit aux plus belles chansons de l’artiste, avec les illustres « Route 66 », « Georgia on my mind » ou « It had to be y ou » (maintes fois reprise par d’autres artistes). Le final est très sympathique, avec un « What’d I Say » où le public est prié de jouer le rôle des choristes qui ne sont pas parvenus à rejoindre Paris à temps pour le concert.
Si vous aimez le Jazz ou Ray Charles (ou les deux) il est difficile de passer à côté du monument qu’est ce concert à l’Olympia du 22 novembre 2000. Malheureusement, le DVD ne sera sans doute pas le plus bel écrin de ce concert en raison de sa médiocre qualité sonore pour un artiste de cette trempe ! Reste à espérer que le CD-Audio et SACD du concert seront de meilleure qualité !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
L’image du concert est globalement assez belle, malgré un léger manque de définition. On distingue très bien le jeu des musiciens, mais l’enregistrement laisse de temps à autre apparaître des effets d’escalier assez disgracieux. Les projecteurs colorés égayent la scène, mais donnent parfois des teintes vraiment curieuses aux visages des musiciens. On ne note par ailleurs aucun problème de compression.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
C’est le point le plus décevant de ce DVD. L’éditeur ne nous propose que deux pistes sonores : Dolby Digital 2.0 ou Dolby Digital 5.1. La piste en 5.1 apporte une bonne spatialisation du son, mais cela se fait au détriment de la précision dynamique. Les instrument sonnent de façon très curieuse, comme si le son avait subit une trop forte distorsion du fait de la compression. Il faut dire qu’avec un débit de seulement 450 Kbs à répartir sur six pistes, cela donne à chaque piste la même bande passante qu’un fichier mp3 de mauvaise définition ! Le résultat se fait ressentir avec une absence de hautes fréquences et des basses trop puissantes et mal équilibrées.
Paradoxalement, la piste en Dolby Digital 2.0 fait mieux. Il faut dire qu’elle bénéficie du même débit que sa grande sœur, mais répartie sur seulement deux pistes. La définition est meilleure, particulièrement dans les hautes fréquences, mais les basses manquent parfois un peu de punch (ce qui peut être réglé au niveau d’un amplificateur). Le principal problème de cette piste vient de la saturation des aigus qui se produit sur certains morceaux et qui vient souvent gâcher l’écoute au meilleur moment !
On se demande bien pourquoi l’éditeur n’a pas fourni une piste en PCM ou en DTS pour un concert de cette qualité artistique ! Cela constitue vraiment un manque de respect envers les musiciens et la mémoire de Ray Charles ! A moins que ce ne soit une façon de nous obliger à acheter aussi la version CD ou SACD du concert !
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray
S’agissant de Ray Charles, l’éditeur XIII bis Records se devait de respecter le musicien exceptionnel et a décidé de rendre le DVD accessible aux personnes malvoyantes comme l’artiste. Ainsi, le boîtier contient des indications en braille et tous les menus sont parlés si l’on ne valide pas la touche « OK » à l’insertion du DVD. Voilà une bonne initiative que l’on aimerait voir plus souvent.
Interview : le début d’une longue histoire
Le français Jean-Pierre Grosz, producteur et ami de Ray Charles, nous raconte son amitié avec Ray Charles et son parcours avec le musicien. Il revient sur le concert de l’Olympia 2000 qui était un anniversaire de son premier concert en Europe en 1960. Jean-Pierre Grosz nous raconte ces concerts exceptionnels. Il revient sur les nombreux problèmes qui ont failli faire rater le concert : grève d’avion, accident qui bloque l’aéroport… Sans ses musiciens, Ray Charles a joué uniquement avec un trio de musiciens et sans choristes. Avec un réarrangement à la volée, le musicien a réussi à s’adapter et à produire un concert exceptionnel.
Il est à noter que Jean-Pierre Grosz nous propose cet interview en français ou en anglais, s’occupant lui-même de la traduction.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

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Multi-angle

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Bonus Cachés

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