TOLERANCE ZERO

Après une brillante carrière dans les Forces Spéciales, Chris Vaughn fait un retour discret sur les lieux de son enfance. Nichée au coeur des forêts du nord-ouest des Etats-Unis, la communauté de Ferguson offre à ses yeux un spectacle de désolation. Cette bourgade, jadis si paisible et qu'il aimait tant, est tombée sous la coupe de l'homme d'affaires véreux Jay Hamilton, son ennemi de toujours...

Tolerance Zero correspond parfaitement au cahier des charges des films d'actions à l'ancienne. Tout est là, personnages manichéens, violence souvent gratuite, psychologie et profondeur des personnages nageant dans le néant absolu. Le héros du film lutte brutalement sans complexes, ni scrupules pour la défense de « sa ville ». Il est armé, la plupart du temps, d’un gourdin en bois, rappelant vaguement celui de « captain cavern », et d’une morale puritaine simpliste. Les devises œil pour œil, dent pour dent, et la fin justifie toujours les moyens règnent ici en maître. Le scénario doit tenir sur un post-it et les dialogues, souvent absurdes ne viennent absolument pas relever le niveau.

Les séquences de combats, qui forment le seul intérêt du film, s'enchaînent les unes derrière les autres. La chorégraphie des combats est assez old school, ici pas de câbles invisibles ou de prouesses physiques hors normes, tout est très réaliste, les coups, le sang. La caméra ne fait pas de mouvements renversants et la mise en scène mise tout sur la sobriété.

Ce film, est inspiré d’une histoire réelle, et est un remake d’un film sorti en 1973 appelé justice sauvage. Malheureusement ce remake est mal assumé et mal écrit, car même si les scènes de combats peuvent apporter parfois un certain plaisir elles ne font pas de ce film, un événement remarquable.

Vous l’aurez compris ce film s’adresse à deux catégories de personnes, aux amateurs d’action pure et de combats gonflés à la testostérone, et encore ce film aura du mal à vous faire passer un simple bon moment ,ou à ceux qui apprécient de poser leur cerveau devant un bon nanar, a prendre au 28eme degré et à visionner entre potes.

Le master utilisé pour l'image, vu la date de sortie récente de ce film est sans reproche. Cependant la compression, n’est pas transcendante et présente des légers fourmillements, surtout sur les arrières plans. De même la définition, sans être catastrophique, se montre parfois un peu douteuse.

Sept pistes sonores sont intégrées sur ce DVD, dont cinq en Dolby Digital 5.1, voilà qui explique sans doute les quelques approximations du côté de l’image. Les pistes sont très axées sur l’avant, quelques éléments ponctuels viennent réveiller les surrounds, mais cela reste anecdotique. Les pistes ne bénéficient pas d’une dynamique et d’une clarté exceptionnelle, elles sont correctes, sans plus.

Deux commentaires audio sont inclus dans le film, le premier est réalisé par The Rock , le héros du film. Le deuxième par le réalisateur Kevin Bray, son monteur et chef opérateur, celui-ci s’attarde bien sûr beaucoup plus sur la technique, alors que le premier est avant tout un commentaire qu’on pourrait qualifier de « divertissant ».

 

Un combat sans filet VOSTF (8min21)

Une featurette promotionnelle, introduite par The rock qui explique principalement leur volonté de faire des scènes de combat réalistes.

 

Scènes coupées VOSTF

Très courtes ces scènes n’apportent rien au film.

 

Fin alternative (1min 15)

N’apporte pas grand-chose non plus, a part un peu d’humour qui tombe à plat.

 

Bêtisier.

 

Galerie Photos.

 

Bande Annonce.