L’histoire
Lyle Rogers (Warren Beatty) et Chuck Clarke (Dustin Hoffman) sont deux chanteurs compositeurs sans aucun talent qui vivotent à New York. Leurs chansons sont tellement minables que leurs femmes les ont quittés et que Chuck, alias « le faucon » a même tenté de se suicider. Malgré cela, ils restent persuadés qu’ils vont accéder à la célébrité un jour. Lorsque qu’un impresario leur obtient un travail d’animation à Ishtar, près de la frontière marocaine, ils pensent pouvoir y trouver une nouvelle source d’inspiration et d’argent.
A leur arrivé à l’aéroport d’Ishtar, Chuck est abordé par Shirra Assel (Isabelle Adjani), une femme en détresse qui s’est déguisée en homme et lui demande son passeport pour pouvoir échapper à des tueurs. Subjugué, Chuck lui donne son passeport et échange ses affaires avec elle, sans se douter qu’il vient de mettre la main dans une intrigue politico-religieuse qui menace la paix en Afrique du nord…
Critique subjective
La réalisatrice de ce film, Elaine May, aura au moins eu le mérite d’être la principale responsable de ce désastre ! Elle est, en effet, auteur du scénario, creux, sans imagination et aux ficelles de la taille d’un bout pour paquebot. C’est également elle qui a écrit les chansons du film, dont la nullité est telle que cela confine au génie et renforce le spectateur dans l’idée que continuer à regarder le film relève du masochisme.
Pourquoi regarder ce film ? C’est LA bonne question qu’on se pose. Alléché par la superbe brochette d’acteurs qui orne l’affiche : Warren Beatty, Dustin Hoffman et Isabelle Adjani, on se dit qu’on va avoir droit à un beau spectacle. Eh bien non ! Elaine May nous fait une superbe démonstration de ce précepte essentiel du cinéma : ce ne sont pas les acteurs seuls qui font un film.
Pourtant, ils font de leur mieux, mais avec des personnages grotesques, engagés dans un scénario sans queue ni tête, qui se contente d’aligner des situations pseudo comiques confinant au ridicule, la tâche est impossible.
L’éditeur, Columbia, Tristar, ne s’y est d’ailleurs pas trompé, ne mettant en avant de la jaquette que les acteurs du film et proposant le DVD au format DVD-5 sans aucun bonus ni chapitrage ! Un DVD à éviter. Et si vous aimez vraiment les films grotesques qui se passent en Afrique du Nord, orientez-vous plutôt vers « C’est pas moi, c’est lui » avec Pierre Richard (critique sur DVDcritiques.com :
http://www.dvdcritiques.com/critiques/dvd_visu.aspx?dvd=2280) qui est également très mauvais, mais tout de même moins qu’Ishtar !