Ninja Scroll la série : Volume 3/4

Synopsis :

 

La princesse Shigure en apprend plus sur son identité et les mystérieux liens qui la relient à la pierre de Dragon, le Hougyoku. Mais cette dernière est capturée par Zofu, un ninja du clan Hiruko qui se voit lui-même ravir sa prise par un homme mystérieux qui se prétend être le protecteur de la princesse. Jubei, aidé de Dakuan, se lance alors à la poursuite des ravisseurs.

 

Résumé des épisodes :

 

Episode 8 : l’ascension de Rengoku

 

Dans le château de Kimon, Anden, chef des ninja, offre la première moitié du trésor à Yamikubou, général de l’armée de l’ombre. Pendant ce temps, Rengoku, une kunoichi Kimon cherche à venger son frère exécuté par Jubei et affronte ce dernier avec toute la rage de son désespoir.

 

Episode 9 : un dragon dans les entrailles

 

Shigure en apprend un peu plus sur son identité en rencontrant un habitant du village de Yagyu mais celui-ci tente de l’éliminer. Elle est sauvée et en même temps capturée par Zofu, un ninja du clan Hiruko qui abrite dans son ventre un dragon. Il provoque Jubei en combat singulier afin de tester sa force et lui demande de le débarrasser de ce dragon…

 

Episode 10 : La sincérité d’Hiruko

 

Sur la route des montagnes, Shigure et Jubei sont attaqués par des sbires de Kimon obéissant aux ordres de Hien. Anden profite de la situation pour enlever la jeune fille malgré la présence de Rokai, un étrange ninja Hiruko, qui se prétend être le protecteur de la princesse.

 

Avis personnel :

 

Le film Ninja Scroll était une petite réussite dans le monde de l’animation mais ce n’est pas le cas avec la série. En effet l’histoire n’évolue pas beaucoup depuis le début de la série, les dialogues sont des plus simples et les combats sont de plus en plus sanglant et l’ensemble s’adresse à un public adulte qui demandera pas plus que du sang. Jubei se retrouve donc face à un Kunoichi Kimon qu’il avait combattu dans le premier DVD et qui veut absolument venger son frère, le combat n’est pas des plus passionnant et on a l’impression de retourner dans les premiers épisodes de la série. Le second épisode n’est pas extraordinaire non plus mais un peu plus construit que le précédent avec la rencontre d’un Ninja du clan Hiruko qui à une sorte de démon dans le ventre et demande à Jubei de se débarrasser de ce fardeau, cela ne vole pas haut mais bon… L’épisode 10 est par contre plus digne pour une série sur les Ninjas avec un peu plus d’action, plus de concret par rapport à l’histoire principale et l’histoire avance à grand pas. On retrouve Shigure et Jubei qui se font attaquer dans la forêt par des sbires de Kimon et en profitent pour enlever la princesse, cet épisode permet le lien avec les épisodes suivant et surtout vis-à-vis de la fin de la série qui semble plus intéressante que tout le reste.

 

En conclusion, la série n’évolue pas beaucoup sauf avec l’épisode 10 qui ouvre la porte sur la fin de la série. L’histoire est assez faible mais l’animation est très fluide et le character design réussi. Coté audio cela frôle la perfection mais la version française et à éviter car elle est en décalage avec l’histoire et se permet beaucoup de fantaisie dans les dialogues…dommage !

La qualité de l’image est très propre. Aucun problème de compression n’est visible, le contraste est excellent, l’animation est fluide et les couleurs sont vives. Un ensemble homogène qui rend le travail de l’équipe technique à sa juste valeur.

Coté audio nous avons encore le choix entre la version française et la version originale avec des sous titres français. La version originale est au format Dolby Digital Stéréo 2.0. Cette piste est largement suffisante pour ce genre de série avec une stéréo dynamique et des voix claires. Coté français nous avons le choix entre une version Dolby Digital Stéréo 2.0 et une Dolby Digital 5.1. La piste stéréo est de qualité identique à la version originale par contre la piste 5.1 donne beaucoup plus d’envergure à la série, un choix judicieux.

Coté bonus on ne retrouve pas la même qualité que sur le premier volume et  malheureusement on retourne à une version des plus simple avec les  bandes annonces de l’éditeurs, et c’est tout.