Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
319 min
Nb Dvd
3
Avant-propos :
Signalons avant toute chose que 13 vies une vision du Japon s’étale (logiquement) sur 13 épisodes répartis sur les 3 DVD que comporte ce coffret édité par Kaze. Chaque segment durant un peu moins de 25 minutes, l’intégralité de la série atteint donc cinq heures et demie. Les titres français des épisodes sont les suivants.
- 01 La cicatrice
- 02 La neige de la 25ème heure
- 03 La promesse
- 04 Directions
- 05 Une cigale en hiver
- 06 La magnifique image
- 07 Le placard
- 08 Message blanc
- 09 Sourire
- 10 La ville
- 11 Murmures
- 12 La pluie du professeur
- 13 La ligne de partage des eaux
L’histoire :
Suite à des événements importants (décès, naissance, etc.), les existences de treize Japonais basculent du jour au lendemain.
Critique subjective :
Si de nombreuses séries (animées comme live) choisissent la solution de facilité en répétant encore et toujours des poncifs éculés, 13 vies une vision du Japon (Ningen kôsatsen) de Akira Kumeichi et Kuzunari Kumi n’en fait pas de même tant elle brise quelques règles quasiment immuables. Sans être foncièrement révolutionnaire, cette série d’animation dispose d’un potentiel énorme découlant justement du refus de se couler dans le moule des figures imposées. 13 vies ... tombant toutefois dans certains écueils, ce potentiel n’est donc pas complètement exploité et l’ensemble possède le goût frustrant de la demi-réussite.
Dans Ningen kôsatsen le dénominateur commun n’est autre que les évènements qui constituent des tournants de l’existence (une naissance, un décès, un meurtre, un nouvel emploi, ...) pour les personnages, des étapes qui prennent des allures de points de non-retour. Les professions des personnages principaux sont assez « classiques » puisque, pendant quelques minutes, nous serons invités à partager la vie d’un boxeur, d’un avocat, d’un directeur de magasin, d’une employée de banque, d’un acteur, d’un professeur, d’un journaliste, d’une gardienne de prison, d’un employé, d’un peintre, d’un écolier, d’un éducateur et d’une barmaid.
Au vu des contraintes de production (un budget que l’on suppose assez serré, des délais de réalisation probablement courts et surtout une durée très restreinte pour chaque épisode), 13 vies une vision du Japon apparaît comme un projet hautement ambitieux lorsque l’on sait qu’il a fallu repartir à zéro sur chaque épisode (on pense notamment à la présentation des personnages dont, c’est remarquable, aucun n’est récurrent) et proposer des situations suffisamment variées afin de ne pas lasser le spectateur (un défi remporté haut la main). C’est avec un naturalisme teinté de désenchantement que chaque segment oscille entre soucis quotidiens et instants vaguement oniriques. A noter que ces derniers s’installent lors de flashes-back se rapportant à l’enfance des personnages, qu’elle soit heureuse ou non. Toujours crédibles, les épisodes sont parfois réellement émouvants, dommage qu’un happy-end appuyé vienne souvent gâcher l’affaire. C’est indéniable, la série aurait gagné à se délester d’un côté moralisateur presque aussi déplacé et mielleux que son générique, grand moment de niaiserie s’il en est.
Le budget et les délais de confection ne devant pas y être étrangers, 13 vies une vision du Japon possède un aspect visuel (réalisation et surtout design) relativement minimaliste qui, à l’arrivée, n’est pas déplaisant pour autant. Ainsi, les personnages se montrent expressifs malgré des traits quelque peu « grossiers », l’animation s’avère correcte tout en se situant assez loin des standards actuels et les décors réalistes manquent, comme l’ensemble, d’un niveau de détail supplémentaire.
Verdict :
Fresque sociale embrassant des thématiques universelles, Ningen kôsatsen surprend par son contraste entre diversité des épisodes et homogénéité globale. Série résolument adulte (il peut y être question de prostitution ou de viol) et plutôt réussie, 13 vies une vision du Japon pêche néanmoins par certaines ruptures de ton (on passe un peu trop rapidement à un optimisme forcené) et une esthétique simpliste.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Une qualité d’image de bonne facture. Admirablement gérées, les couleurs sont à l’honneur, y compris lors des séquences en flash-back où elles sont plus ternes, tendant alors vers le gris pour bien marquer la transition temporelle. Acceptable, la définition aurait mérité d’être plus pointue (c’est là le principal défaut de cette édition). Rien à dire au niveau de la compression.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
2.0
Une qualité d’écoute très confortable. Si cette série n’est pas un programme propice à un déferlement d’effets sonores, il n’en demeure pas moins que l’unique piste proposée (japonais en Dolby Digital 2.0) s’avère claire et bien dosée (dialogues, effets sonores et musique sont correctement mixés).
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
14 min
Boitier
Coffret
- Bandes-annonces (14 minutes) : Mako romatic, Les 12 royaumes, Get backers, GTO, Gunslinger girl, Parasite dolls, Initial D, Chobits.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
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