Le Sicilien

Genre
Pays
USA (1987)
Date de sortie
lundi 23 mai 2005
Durée
146 Min
Réalisateur
Producteurs
Joann Carelli et Michael Cimino
Scénaristes
Gore Vidal et Steve Shagan
Compositeur
David Mansfield
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
146 min
Nb Dvd
1


Robin des Bois a réellement existé, il était Sicilien, s’appelait Salvatore Giuliano et ressemblait à Christophe Lambert. Voilà comment nous pourrions, en premier lieu, résumer ce nouvel opus de Mario Puzo, déjà rendu célèbre par sa saga du « Parrain », immortalisé par un Francis Ford Coppola, très inspiré. Ici, plus de famille immigrée aux Etats-Unis, ni de parrain à proprement parler, mais d’un homme qui décide un jour de rendre sa fierté au peuple d’une Sicile écrasée sous le joug d’un régime Italien particulièrement répressif. Une histoire, qui d'une simple arrestation pour contrebande, finit en guerre civile.

Après un début plus que prometteur avec le superbe « Greystoke, la légende de Tarzan », puis le très bon « Highlander » (bien évidemment, je parle du premier), ou encore les excellentissimes « I Love You » et « Subway », et après le moyennement bon « Parole et musique », Christophe Lambert prit soudain un virage totalement différent pour sa carrière. « Le Sicilien » en est l’exemple le plus frappant. Oscillant entre des morceaux plutôt réussis et d’autres particulièrement désastreux. En l’occurrence, le comédien est aussi crédible en justicier Sicilien charismatique, qu’en chef gaulois. Autant dire, on frise parfois le ridicule.

Pourtant, il y a de très bons moments (rares), et le plus souvent ce sont les silences et les regards qui marquent le plus. On croirait presque se trouver face au dilemne de l’acteur : choisir un bon film pour sa fierté, ou choisir un film mauvais pour financer ses projets.

Ce film est à la croisée des chemins. Les autres acteurs comme Jack Palance ou encore John Turturro relèvent souvent le niveau par leur charisme. C’est certainement ce qui donne de l’intérêt à ce film, pourtant agréable à regarder à certains moments.

Michael Cimino avait fait preuve de son talent auparavant, notamment avec des films comme « Voyage au bout de l’enfer », 1978 et "L'année du Dragon", 1985. Par ce simple constat, on pouvait s’attendre à un nouveau chef d’œuvre, notamment grâce à cette collaboration avec Mario Puzo. Et c’est certainement là, la plus grande déception, car sa mise en scène s’avère être parfaitement inégale. On passe de scènes particulièrement fortes (la scène d’ouverture, par exemple), à une autre particulièrement ridicule (la scène de séduction avec la femme du riche propriétaire terrien). Si Coppola, parvenait à nous faire aimer un personnage dont les mains étaient noyées de sang,  Michael Cimino, par manque de scénario fiable (le méchant considère le héros comme son fils), nous laisse complètement indifférents. Si les regards de Christophe Lambert sont les plus beaux moments du film, le reste nous laisse complètement froid (il n’y a aucun jeu de mot). Comble du manque de rigueur, l’inscription sur les murs du ministère de la justice à Rome, est en anglais, et lorsque l’un des personnages est exécuté sur la place publique, les raisons de son exécution sont inscrites elles aussi en Anglais. C’est quand même un peu surprenant !

Même Steve Shagan, semble avoir eu un coup de fatigue car si sa peinture de la société Sicilienne des années 40, perdue entre fierté et oppression Romaine, reste saisissante, l’histoire semble trop indécise entre « Robin des bois » et « Le Parrain ». Certains passages sont même carrément à côté du sujet, par le ridicule de la situation. A trop vouloir nous amener à réfléchir sur les conditions de vies de ces hommes et de ces femmes de Sicile où la fierté et l’honneur sont les règles de vies, et la mafia et les pleurs en sont les lois, le scénariste, en voulant reprendre un passage du chef d’œuvre de Puzo où un certain Don Corléone avait  été obligé de fuir la Sicile, nous égare et nous désintéresse totalement.

En conclusion, un film qui a ses bons moments, mais qui semble malgré tout être le début d’une longue série de mauvais rôles pour un Christophe Lambert, bien mal à l’aise. Quant à Michael Cimino et Steve Shagan, ce film est peut être un accroc dans leur carrières respectives, mais il est de taille, car s’il est une promesse qui n’est pas tenue, c’est celle d’assister une fois de plus à un grand moment de cinéma.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Une image très granuleuse, avec des couleurs parfois instables. La restauration semble avoir atteint ses limites.

 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0


La piste 2.0 est ici, aussi décevante que le mono avec "Le Parrain". De plus, un son très faible qui demande beaucoup d'efforts au système audio vidéo. C'est très énervant car cela en demande autant de notre part. Espérons que l'inscription "Edition définitive", ne le soit pas vraiment.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray


Pour les bonus, il faudra se satisfaire seulement de bandes annonces et des filmographies des intervenants.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage