Mean Creek

Genre
Pays
Etats-Unis (2004)
Date de sortie
mardi 12 juillet 2005
Durée
86 Min
Réalisateur
Producteurs
Rick Rosenthal, Susan Johnson & Hagai Shaham
Scénaristes
Jacob Aaron Estes
Compositeur
Tomandandy
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Christophe Gauthier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
86 min
Nb Dvd
1


Le pitch

Six adolescents embarquent sur une rivière pour célébrer l'anniversaire du plus jeune d'entre eux. Cet innocent voyage prend une autre tournure lorsqu'une revanche de gamin tourne au règlement de compte. Leur amitié commence à se fissurer alors que certains réalisent ce qu'ils s'apprêtent à commettre. Ils vont alors devoir faire face à une décision morale qui va les hanter toute leur vie ...


La critique

Présenté à la quinzaine des réalisateurs de Cannes 2004, Mean Creek propose un air de déjà-vu. Lorgnant plus particulièrement du côté de Larry Clark, l'oeuvre de Jacob Aaron Estes bénéficie néanmoins d'une originalité propre. Mean Creek est ainsi un film qui ne surprend ni ne désaccommode vraiment son spectateur  La film monte ainsi lentement en puissance au gré d’une tension quasi palpable. Le réalisateur s’attache ici à poser et développer de manière assez subtile la psychologie des personnages. Avec succès. Seul problème, le minimalisme scénaristique ne plaira sans doute pas au plus grand nombre. A mesure du récit, l’on aimerait ainsi en savoir plus sur chaque adolescent, sur les raisons qui poussent chacun à adopter tel ou tel comportement. En vain. Les zones d’ombre, intentionnelles ou pas, desservent l'oeuvre comme le flou artistique nécessaire à la bonne tenue d'une création inaboutie. Si la volonté du réalisateur était de peindre en clair-obscur les tourments liés à l’adolescence et de nous laisser reconstruire les fragments manquants, il n’y parvient que partiellement. A la décharge du réalisateur, c'est finalement dès lors que la déconstruction opère au sein de son œuvre que celle-ci peut enfin prendre toute son envergure. C’est alors avec beaucoup de retenue et de sobriété qu'Aaron Estes développe le thème de la perte d’innocence. Le cas de conscience moral d'une culpabilité vécue à tort ou à raison est nuancé à travers le prisme d'individualités toutes très différentes, bien qu'accaparées du même fardeau. Voila donc en quoi consistent les plus belles zones d'ombre de l'œuvre ici concernée. Elles nous donnent à méditer sur l’identité secrète et la complexité des relations entre adolescents. Sur sa cruauté aussi. Toutes les circonvolutions sur lesquelles le réalisateur s'attarde, aussi bien naturelles que psychologiques, sont ainsi tout autant de rappels des tours et détours de l’existence adolescente, du danger de la vie en eaux troubles.

De toute évidence, le spectateur y trouvera son intérêt, si tant est qu’il accorde un minimum de crédit à ce genre de récit.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Du grain parfois. mais une colorimétrie à la hauteur. Rien à déplorer en particulier, la tenue d'ensemble s'avère satisfaisante.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Tout en discrétion et subtilité, le film ne donne pas l'occasion de grandes envolées sur la partie sonore. Les deux mixages DD5.1 français et anglais se valent, se concentrant sur les enceintes frontales. L'ensemble reste cependant assez mat. Un peu moins de douceur et plus de résonance n'auraient pas été un luxe.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Commentaire audio

Un joyeux désordre entretenu par la masse impressionnante d'intervenants. L'avantage, c'est que les détails sont nombreux et que l'analyse du réalisateur est suffisamment intéressante pour capter notre intérêt.

La galerie de story-boards retrace les moments clés du film.

Une interview exclusive des acteurs Scott Mechlowicz et Carly Schroeder (vost) où les intéressés font preuve d'une fraîcheur et d'une sincérité qui détonne en comparaison de la langue de bois habituellement spécifique à cet exercice.

Bandes-annonces (vf/vost) de Cellular, 5 enfants et moi, Resident Evil : Apocalypse

En résumé, rien de bien original en bonus, c'est surtout l'interview de Scott Mechlowicz et Carly Schroeder qui retiendra votre intérêt.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage