Silmido

Genre
Pays
Corée du Sud (2003)
Date de sortie
mardi 22 novembre 2005
Durée
135 Min
Réalisateur
Producteurs
Cinéma Service
Scénaristes
Hie-jae Kim
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Coréen
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Johan Belleville
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
135 min
Nb Dvd
2


Synopsis
En pleine guerre froide,  le gouvernement sud coréen prépare dans le plus grand secret un terrible attentat. Des meurtriers sont recrutés dans toutes les prisons du pays  pour former un commando de 31 mercenaires. Réunis sur l’île de Silmido, ils vont subir un entraînement inhumain jusqu’à ce qu’ils soient prêts à accomplir leur mission : s’infiltrer en Corée du Nord pour assassiner le président...
Silmido
Aux vues des récentes sorties, un constat s’impose: l'histoire de la guerre entre les deux Corées commencent à donner des idées aux producteurs et réalisateurs coréens. Des films comme « Frères de sang » (Tae Guk Gi) ou « Memories Of Murder » ont ouvert la voix et ont connu un réel succès commercial. Du coup, les studios n’hésitent pas à investir de gros moyens dans ces productions particulièrement réussies. "Silmido" est un de ces blockbusters coréens sorti en même temps que « Le retour du roi », le troisième volet de la saga du seigneur des anneaux. Malgré cela, le film a réussi à attirer onze millions de spectateurs rien qu’en Corée.
Woo-Suk Kang réalise un film sur l’une des pages les plus marquantes de la guerre de Corée : « Silmido ». Cette île a accueilli pendant trois ans des hommes recrutés par la force pour faire partie de l’unité 684. Le but de cette unité : s’infiltrer et éliminer le président de la Corée du nord. Cette trentaine d’homme va subir des entraînements obligatoires, inhumains et humiliants dans une base militaire spécialement construite pour eux sur l'île Silmido. Au bout de quelques temps, un accord entre le nord et le sud met fin au projet d’attentat. Le gouvernement décide d’éliminer l’ensemble des hommes de l’unité et de taire à jamais cette affaire.
Dans « Silmido », aucun acteur n’est plus à l’affiche qu’un autre. Le réalisateur tenait à ce que le groupe et l’histoire de ces hommes soient les attraits du film. Pour interpréter les personnages de cette unité dont la seule issue est finalement la mort, on retrouve au casting quelques belles gueules coréennes comme Gyeong-Gu Seol. Des stars aux visages d'ange qui en fin de compte posent un certain souci de crédibilité. En effet, cela pose un certain non sens car les hommes de l’unité 684 étaient avant tout des criminels et les expressions pas assez dures des acteurs ne font pas ressortir cet aspect. Dommage car la réalisation énergique de Woo-Suk Kang est exemplaire. Chaque plan est étudié pour montrer la dureté du camp militaire et des ses chefs. D'ailleurs, vu les images proposées, il est aisé de voir à quel point le tournage a du etre difficile. Les différents making of vous le montreront. Des scènes fortes (et fictives) parsèment le film de bout en bout comme celle on l’on voit un homme condamné entonner l’hymne adverse juste avant de mourir. « Silmido » est un film très violent mais réaliste. Le spectateur prend alors conscience de l'incroyable mépris des dirigeants de l'époque envers les hommes du peuple.
En conclusion
Après sa sortie, de nombreux politiques sont montés au créneau pour contester le déroulement des entraînements sur l’île.  Passons, plus qu’un film « Silmido » est presque un film documentaire qui rend hommage et qui réhabilite la mémoire de ces hommes emprisonnés pour un cause militaire. C’est bien la le principal.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Malgré la très bonne tenue du master et l’excellente colométrie, on ne peut pas s’empêcher de noter la présence de grain et fourmillements sur les plans très détaillés (vue de l’île, plans sur les arbres...). Tourné en grande partie à l’extérieur, le film offre un superbe éclairage naturel de jour et de nuit. On a aussi l’impression de voir une image un peu « vieillie » artificiellement ce qui n’est pas déplaisant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
Coréen
2.0
Coréen
5.1
Pas moins de quatre canaux sont sélectionnables : Coréen (DD 5.1 et 2.0) et Français (DD 5.1 et 2.0). Passons rapidement sur les pistes françaises dont le doublage ne parvient pas à faire ressortir le jeu et les intonations (la peur, l’agressivité...) des acteurs. Silmido se regarde en VO et uniquement en VO. La piste 5.1 vole donc la vedette à ses consoeurs. La subtilité de la spatialisation est assez impressionnante. On entend l’intégralité des bruits ambiants lors des entraînements même si la bande originale monte en puissance. La palme revient au final ou le dynamisme est impressionnant. Une référence.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
135 min
Boitier
Digipack


Making of (22 min)
Un making of complètement hallucinant sans commentaire ni interview. Vous allez suivre le tournage des scènes comme si vous y étiez. On remarquera dès le début les difficiles conditions de tournage subies par des acteurs à la limite de la rupture. La scène où ils doivent courir à moitié nus dans la neige en est le parfait exemple. Au bout de trois ou quatre prises, il commence à bien faire froid...Le travail de fond réalisé avant le tournage est impressionnant : entraînement au techniques de combats et autres.
Histoire d’un commando (47 min)
Ce second reportage s’inscrit dans la continuité du making of précédent en y ajoutant les impressions des acteurs et du réalisateur. De la scène d’ouverture au plan final, vous allez connaître tous les secrets des scènes clés du film.
Année 68 - Reconstruction (11 min)
La parole est donnée au chef décorateur qui nous explique, plans à l’appui, comment il a procédé à la reconstruction de la base militaire. Il confesse s’être au début inspiré de films américains mais il a changé complètement de point de vue à son arrivée sur l’île. Il aurait aussi souhaité que les décors soient conservés mais ils furent obligés de les détruire.
Le début de la légende (11 min)
Un rapide retour en arrière sur la genèse du projet ou comment Silmido s’est créé.
Sur les traces de Silmido (33 min)
Là aussi, on revient sur le tournage du film. Il y a évidemment quelques redondances avec les autres documentaires mais cette partie s’appuie plus sur l’impact qu’a eu le film sur les politiques, les survivants de l’unité et les familles des victimes. Beaucoup de faits étaient ignorés par la majorité des coréens et Silmido a apporté une immense clarté sur ce fait historique.
Entre fiction et réalité (10 min)
Il n’existe pas réellement de récits précis sur l’histoire des hommes de Silmido. Le film s’appuie en grande partie sur la réalité mais certains passages ont été réinterprétés. C’est ce que constate les intervenants et spécialistes de cette featurette.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage