Le Film
    Critique de José  Evrard
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Coffret
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                500 min
            
            Nb Dvd
            
                5
            
         
     
    
 
                            
	
Synopsis
Elles avaient toutes le même rêve, elles vont toutes vivre le même cauchemar.En Lituanie, quand on a 20 ans, les perspectives d'avenir sont presque inexistantes.
Certains l'ont bien compris. Un réseau de prostitution basé en Belgique recrute en Lituanie des jeunes filles crédules voulant à tout prix échapper à la pauvreté.Elles s'appellent Eva, Kassandra ou Daria, elles pensaient qu'elles ne devaient que danser...
Critique Subjective
Une plongée dans l'univers glauque de l'esclavage sexuel et de la prostitution.
Chaque année des milliers de jeunes femmes de l'Est sont victimes de réseaux de prostitutions... MATRIOSHKI est l'histoire de 10 jeunes femmes d'une vingtaine d'années, prêtes à vendre leur avenir à des marchands de rêves leur faisant miroiter une carrière de danseuse en Belgique. Elles pensent qu'il ne faut que danser ... mais en quittant leur morne contrée enneigée de Lituanie pour être enrôlées de force dans un réseau de prostitution, ces filles vont connaître le quotidien des dancing glauques et des peep-show.
Un regard clair sur les réseaux
En Lituanie quand on a 20 ans, les perspectives d’avenir sont presque inexistantes. Un réseau de prostitution recherche des jeunes filles crédules voulant devenir danseuse pour échapper à la pauvreté. Dans Matrioshki, la prostitution est traitée sans tabou, sans voyeurisme ni exhibitionnisme. Dans une ambiance électrique où la beauté côtoie la violence, Matrioshki est le récit d'une aventure humaine sur fond d'enquête journalistique et policière. Une critique de moeurs amère dans laquelle les poupées russes sont destinées à terminer sous les spots des bars à hôtesses de nos sociétés occidentales et non sur les étagères de nos meubles. 
Un réalisme saisissant
Une perversion dont aucune société n’est apparemment à l’abri, mais dont Matrioshki traite avec un réalisme saisissant. La réalisation est digne d’un documentaire et les acteurs retranscrivent parfaitement cet aspect, les décors aussi. La pauvreté de la Lituanie est montré sans concessions , ni fioritures. Le sort sui dans les Peep Show aussi. Matrioshki est une série coup de poing mais nécessaire pour dénoncer une nouvelle forme d’esclavagisme, la mondialisation de la chair où les filles sont une simple marchandise, qu’on vend, qu’on brade, qu’on jette ou qu’on tue.
Un dernier motNi voyeurisme, ni complaisance dans cette série âpre et dénonciatrice
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.77:1
						
            
         
     
    
 
                            
	
Elle retranscrit l’aspect documentaire et très cru des productions d’outre Quiévrain ou allemande, couleurs fades, grisâtres pour traduire le quotidien des filles. Les contrastes sont bien gérés ainsi que la compression. Un peu de grain et de neige en arrière plan cependant.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
5.1
Français                      
2.0
Français                      
5.1
Néérlandais                   
2.0
 
                            
	
Alors là, c’est le nirvana. DTS, Dolby digital 5.1 et 2.0 en français, 2.0 en Vo. Le son est ample, les surrounds donnent du relief à la musique de David Julyan (spécialiste des ambiances glauques comme Insomnia et Memento), les dialogues sont clairs et la scène frontale exemplaire. Pour une série Tv confidentiel chapeau bas. Le seul énorme défaut de la VF est qu'elle gomme les différentes langues qui sont au coeur même de la série, tout le monde parle français et tout le monde se comprend alors qu'en Vo, les filles parlent en Lituanien et ne comprennent goutte à ce qui leur arrive, ni ne peuvent raconter leur histoire dans un pays flamand.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                2 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	Une misérable galerie photo
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
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            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
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