Bonjour tristesse

Genre
Pays
Etats-Unis (1958)
Date de sortie
mardi 8 novembre 2005
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
Otto Preminger
Scénaristes
Françoise Sagan
Compositeur
Georges Auric
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Cécile (Jean Seberg) vit à Paris avec son père Raymond (David Niven), un coureur de jupon invétéré. Elle mène la grande vie, faite de soirées mondaines et de night clubs et pourtant, elle est habitée par une grande tristesse. La source de ce sentiment vient de l’année passée, alors qu’elle venait d’avoir 17 ans et qu’elle passait ses vacances sur la côte d’Azur avec son père.

Ensemble, ils habitaient une grande maison au bord de la mer. Raymond partageait ces moments de bonheur avec Elsa (Mylène Demongeot), sa maîtresse du moment. C’est alors qu’Anne (Deborah Kerr), une grande couturière et ancienne amie de la mère de Cécile, vient les rejoindre. Très rapidement, Raymond délaisse Elsa pour Anne alors que Cécile s’est trouvé un petit ami, Philippe (Geoffrey Horne), un étudiant qui passe également ses vacances sur la côté…

Critique subjective

Si à la lecture de ce résumé vous avez eu l’impression de lire l’annonce d’un nouvel épisode des feux de l’amour, vous n’êtes pas très loin du compte ! Le film est tiré du roman de Françoise Sagan, publié chez Julliard en 1954. Françoise Sagan a alors 19 ans. Elle connaît un succès immédiat et ce livre sera l’un des " best-seller " de l’année 1954. Ce qui n’est alors qu’un roman de plage va ensuite être porté au cinéma par Otto Preminger, le célèbre réalisateur de « La rivière sans retour », en 1954 avec Robert Mitchum et Marilyn Monroe.

Le brillant réalisateur doit ici subir la corvée de mettre en forme un roman dont l’intérêt était déjà très discutable au départ. La description de l’oisiveté, du cynisme et de la vie quotidienne de gens qui sont tellement riches et à l’abri du besoin qu’ils doivent se chercher des problèmes pour tromper l’ennui peut être traitée de façon amusante ou tragique. Malheureusement, Sagan traite la chose de façon très « sérieuse », en s’apitoyant sur ces « pauvres » gens. Il en ressort un malaise et une sorte de dégoût du spectateur que le meilleur réalisateur au monde ne pourra gommer.

Tous les atouts étaient pourtant de son côté, avec d’excellents acteurs qui font ce qu’ils peuvent pour sauver le film. David Niven et Jean Seberg font une démonstration éclatante de leurs talents, mais, pris entre des dialogues niais et le fait de jouer des français alors qu’ils sont résolument anglo-saxons, ils ne parviennent pas à éviter le naufrage du film.

Le pire moment de ce long métrage est sans doute la première moitié, où le réalisateur s’ose à une mise en perspective temporelle en présentant le présent en noir et blanc et le passé en couleurs. C’est là qu’on a le plus l’impression d’assister aux « feux de l’amour » sans l’humour de la parodie qu’en ont fait les inconnus en leur temps. Si vous parvenez à passer ces quarante minutes d’ennui profond, de dialogues insipides et de reconstitution des scènes préférées de la presse people, vous serez sans doute récompensés par une fin où il se passe un peu plus de choses, sans pour autant que cela devienne passionnant, loin de là.

Au final, ce film est pompeux et auto-satisfait et reflète donc à merveille la niaiserie abyssale de ce roman. Si vous aimez ça, foncez sur ce film exhumé par l’éditeur GCTHV du carton où il aurait du dormir pour toujours. Pour les autres, passez votre chemin.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


La copie présentée ici bénéficie d’un beau passage au numérique. Dans la partie en noir et blanc, les contrastes sont précis et mettent bien en valeur la belle photographie du film. La couleur est également belle, mais certaines teintes ont tendance à être artificiellement sursaturées. La définition est toutefois très satisfaisante pour un film qui a plus de 50 ans d’âge.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0


Le DVD propose plusieurs pistes sonores, en dolby digital 2.0 mono. On y trouve une piste française qui aurait tendance à mieux convenir du fait de l’origine francophone du livre. On préférera toutefois la piste originale anglaise qui nous évitera la voix assez désagréable de l’actrice qui double Jean Seberg. Une voix qui ne correspond pas du tout à l’actrice et qui a tendance à surjouer, ce qui rend le film inutilement pénible. L’ensemble passe un peu mieux en version originale, mais cela reste quand même très niais. On notera que Juliette Gréco vient chanter « Bonjour tristesse » en personne au début du film.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


En dehors du chapitrage et de menus statiques, l’éditeur n’a prévu aucun supplément pour ce DVD.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage