Le Jeu
Critique de Frédéric Beaufrere
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Les sorties Xbox 360 vont bon train en ce premier printemps NextGen et Full Auto, que nous propose Sega, débarque sur la console de Microsoft dans un environnement très concurrentiel puisque les jeux orientés « Automobile » constituent un genre plutôt bien représenté actuellement sur ce support (Burnout Legends, Need for Speed Most Wanted, Project Gotham Racing, etc.). Dans ce contexte, on pourrait croire que Full Auto fait doublon avec Burnout Legends et risque d’avoir du mal à renouveler le genre, mais ce serait une erreur car le titre nous livre son lot de bonnes surprises.
Les saigneurs de la route
Depuis le Mille Bornes, les jeux les plus fun ont toujours été ceux dans lesquels l’objectif est de faire des vacheries aux autres concurrents d’entrée de jeu. Que ce soit à travers des jeux comme Dethkarz, Revolt ou Wipeout, ceci s’est toujours vérifié. Aujourd’hui, c’est au tour de Full Auto de reprendre cette recette basique mais Ô combien éprouvée. Le titre propose de piloter des bolides équipés d’armes automatiques, de lances roquettes, de grenades, mines, fumigènes et autres bonnes surprises. Le tout dans l’unique but de gagner par tous les moyens des courses de rues. En clair, s’il n’est pas possible de dépasser un concurrent trop retors, autant l’éliminer de la liste des participants en l’atomisant.
C'est ce que propose Full Auto dans un concept qui vous met aux commandes de véhicules qui disposent chacun de caractéristiques propres déterminantes pour votre succès pendant la course : vitesse, durabilité (blindage), maniabilité. Un choix qui s’enrichit au fur et à mesure que le joueur remporte des épreuves. Il faut ensuite équiper ces machines roulantes d’un armement respectable pour faire valoir votre droit à la victoire. Des kits sont donc proposés, constitués d’une arme principale montée à l’avant du véhicule et d’une arme secondaire installée à l’arrière. Là encore, ce choix de kits s’enrichit au fur et à mesure de la progression du joueur dans les divers modes de jeu que propose le titre.
Les modes variés à la difficulté progressive (carrière, arcade, multijoueurs et Xbox Live) proposent des circuits et des décors dans lesquelles tout ou presque est destructible : boutiques à saccager, vitrines de concessionnaires qui servent de raccourcis, ponts à détruire, bâtiments à transpercer, camions citernes qui se pulvérisent à grand renforts d’effets spéciaux, circulation civile à renverser , sans compter les petits accessoires volants tels que les barricades, éclairages publics, grillages, stations de bus, etc. Tout ce qui est détruit permet de glaner des points et recharge vos jauges.
L’amour des rixes
Dans ces courses, inutile de tenter de suivre le parcours. Si un raccourcis se présente (couper par un vaste parc grillagé par exemple) autant l’emprunter et griller les autres participants de plusieurs dizaines de mètres. Si un tremplin ou un escalier vous permet de dépasser par au dessus un concurrent qui zigzague trop, pas de souci, les cascades aussi sont récompensées.
La seule limite à vos exploits concerne votre aptitude à conserver votre véhicule en bonne santé jusqu’à la fin de l’épreuve. Car au milieu de ce déluge de verre, d’éléments de carrosserie, de flammes et de fumée, les autres concurrents s’acharnent à vous faire déguster le fruit de leur arsenal destructeur. Les balles fusent, les missiles doublent parfois pour s’écraser dans une station service, les mines prennent un malin plaisir à se jeter sous vos roues et tout ceci entame sensiblement la structure de votre bolide. Un écart de trop dans un virage et il est aussi possible de finir pulvérisé dans un mur avec autant de facilité qu’un moucheron s’écrase sur le pare brise.
Sur la piste, il n’est pas question de compter sur la présence de bonus à glaner sur les routes. Mais le joueur dispose tout de même encore de deux atouts. Le premier est constitué d’un turbo qui se recharge au fur et à mesure de vos exploits routiers (dérapages, décollages, maitrise des trajectoires, etc.). Un coup de pouce bien utile pour rattraper des concurrents ayant une catégorie de voiture supérieure en puissance.
Le second joker donne une chance au pilote en cas d’accident, erreur de conduite ayant précipité votre véhicule dans un mur ou encore en cas de passage sur une nième mine fatale à l’intégrité de votre voiture. Dans chacun de ses cas et si la jauge adéquate est remplie, il est possible d’effectuer un retour dans le temps sur quelques centaines de mètres. L’action se rembobine alors en accéléré et lorsque vous estimez être suffisamment remonté dans le temps pour éviter la catastrophe, l’action reprend.
Pas d’arbitre, pas de règles, pas de permis.
Une chose est sûre, lorsque la session de jeu commence, tous les éléments exposés ci-dessus sont exploités par chaque pilote et il s’ensuit un déluge de métal tandis que d’entrée de jeu, les pilotes les plus déchainés tracent leur chemin au milieu des premiers décombres. Les montées d’adrénaline sont fréquentes et il n’est pas rare de boucler certaines portions du circuit en apnée, concentré que l’on est pour gérer à la fois la trajectoire, en évitant le décor et les mines ou grenades ennemies, tout en ajustant le viseur pour faire mouche et dégager la voiture qui nous précède.
Très orienté arcade, l’action se déroule à haute vitesse avec cependant une chute du framerate significative lorsque les effets pyrotechniques, les débris et les véhicules sont trop nombreux à l’écran simultanément. On atteint ici la limite des compétences de l'équipe de développement. Un souci qui peut arriver dans des virages en pleine explosion, avec des bolides toutes armes déclenchées. Cela gâche un peu le plaisir, mais ne le fait pas oublier. Cependant, tout comme Need for Speed Most Wanted auquel on peut reprocher le même genre de ralentissement incompréhensible sur une console NextGen, la force de Full Auto vient de son Gameplay très plaisant qui fait que l’on adhère au principe et que l’on accroche immédiatement aux courses, quitte à faire l’impasse sur quelques chutes de performances d’affichage que l'on ne subit plus consciemment une fois dans l'action.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Un environnement 3D riche
Les décors somptueux à la profondeur de champ très généreuse regorgent de détails et de textures fines. Chaque circuit modélisé en détail contient des raccourcis ainsi que de très nombreux éléments à détruire. L’ensemble peut être pulvérisé à souhaits et le capharnaüm résultant est souvent l’occasion d’effectuer une cascade qu’il est possible de revoir ultérieurement. Les couleurs naturelles et les éclairages bien choisis sont complétés par les multiples effets de particules.
Les effets s’entremêlent et donnent lieu à un feu d’artifice au milieu duquel il faut distinguer la route sans perdre de vue les les prédateurs dans votre rétroviseur central. Les éclats volent dans tous les sens, les routes sont maculées de débris. L'affichage devient rapidement confus mais l’image est globalement de très bonne qualité si l’on oublie les véhicules un peu simplets.
Une interface soignée
L’’interface utilisateur a été soignée comme il se doit. Les objectifs de course ainsi qu'un rappel de la documentation sont affichés via des écrans intermédiaires clairs. Tout ceci est propre, bien réalisé et les chargements sont rapides.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Une musique vite oubliée
Il faut admettre que l’environnment musical de Full auto ne laisse pas de souvenir impérissable. La musique est de bonne facture et ne prend pas la tête, mais rien de transcendant. Elle se contente de soutenir l'action et est rapidement noyée dans le méandre des sonorités moins subtiles puisque l’attention du joueur est avant tout retenue par les sons d’impact de mitrailleuse sur la carrosserie ou d'explosions.
Une ambiance explosive avant tout
Le ronronnement des moteurs restent basiques mais restent crédibles. C’est surtout du côté des effets spéciaux que le titre en met plein les feuilles : bris de verre cristallins, explosions lourdes portées sur les basses, crissements aigus, carrosseries qui se froissent, rambarde qui vole en éclat, etc. Tout est là pour rappeler que la course se déroule dansune ambiance de guérilla urbaine. Le tout est restitué en Dolby 5.1 de fort belle manière.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Les modes de jeu proposés sont complets. Chacun étant décliné en toute une série de sous catégories. Pour résumer, le mode carrière reprend la plupart des types d’épreuves disponibles et propose tantôt des challenges de destructions dans lesquelles il faut afficher un montant de carnage chiffré en dollars, tantôt des courses dans lesquelles il faut éliminer un nombre donné de concurrents, tantôt des circuits qu’il faut boucler en un temps record. De très nombreux challenges à relever en solo et de façon très graduelle au niveau de la difficulté. Ceci donne tout le temps au joueur de prendre ses marques. Le mode Arcade permet quant à lui de s’essayer à des circuits et des épreuves uniques, toutes aussi palpitantes quoique tout ceci soit un peu répétitif à la longue.
En multijoueur sur écran splitté ou sur le Xbox Live jusqu’à 8 joueurs, la vitesse de jeu est absolument conservée et pouvoir se lancer des quolibets en pleine action avec le communicator ajoute encore à l’effet « Mille Bornes ». Rien ne vaut le combat entre humain et ces deux modes de jeu sont très comiques à vivre, tant il est jouissif de voir un ami s’évertuer à zigzaguer pour éviter vos mines, pour finalement décoller de façon incontrolable sur un excalier et finir sa course encastré dans une vitrine au virage suivant. En dehors des modes de jeu proposés, Full Auto dispose d'une section de téléchargement de contenu via le Xbox Live, contenu encore inconnu à ce jour.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage