Death row

Titre Original
Death row
Genre
Pays
Etats-Unis (2004)
Date de sortie
jeudi 6 avril 2006
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Michael Lunderskov
Scénaristes
Neal Purvis, Robert Wade
Compositeur
Harry Gregson-Williams
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Ancien avocat tirant profit des lettres qu’il échange avec des condamnés à mort en utilisant de fausses identités, Frank Walsh va rencontrer une femme dont la culpabilité ne semble pas avérée.

Critique subjective

Réalisateur de Smilla, Les misérables et de plusieurs épisodes de la série Les aventures du jeune Indiana Jones, Bille August signait Death row en 2004. Empruntant à la comédie dramatique et au thriller, Death row (littéralement « quartier des condamnés à mort ») prend la peine de mort comme toile de fond et ne s’aventure jamais sur les sentiers glissants du plaidoyer contre la sentence capitale.

Le gros point fort du métrage est d’avoir pour personnage principal un homme méprisable qui saura saisir une opportunité de rédemption. Bien loin du jeune avocat au grand coeur, Frank Walsh est en effet un personnage haïssable. Escroc unique en son genre, il se fait passer pour autrui afin d’entretenir une correspondance épistolaire avec plusieurs condamnés à mort, vendant ensuite leurs lettres à des prix exorbitants. Walsh, le visage grave, le regard froid et la souffrance difficilement dissimulée est campé avec talent par Aidan Quinn, un comédien qui porte le film sur ses épaules. Au début de Death row, Walsh fait la connaissance de Charlotte Cory (une Connie Nielsen qui force un peu trop le trait), une femme condamnée à mort pour le rapt et le meurtre d’un bébé. Convaincu de l’innocence de la détenue, notre imposteur, ancien avocat, s’implique dès lors plus qu’il ne l’aurait voulu.

Après une première partie surtout dédiée aux interactions entre les deux personnages principaux (qui, s’ils s’apprécient, se mentent néanmoins réciproquement), Death row bascule dans le thriller, une course contre la montre dans laquelle Frank part à la recherche d’éléments à même d’innocenter Charlotte avant le moment fatidique. Une seconde partie qui se révèle plutôt bien troussée, les différentes pièces du puzzle s’emboîtant habilement.

Si le scénario est quelquefois un peu empesé (on en rajoute dans le pathos avec la soeur aveugle de Charlotte et les parents meurtris de l’enfant disparu), la réalisation académique de Bille August se fait discrète et ne souligne jamais le propos avec lourdeur. Une belle photographie à dominante bleu gris confère au métrage un certain cachet, une identité visuelle fort plaisante pour l’oeil.

Verdict

Distillant malheureusement l’émotion à doses homéopathiques, Death row parvient à divertir mais ne restera pas dans les annales. Seuls les plus friands de mélodrames en auront vraiment pour leur argent.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Une image de qualité. Les couleurs froides et la luminosité particulière du métrage sont parfaitement gérées à l’écran. Le master est propre puisque aucune aspérité sur la pellicule n’est à déplorer. Seul petit défaut notable (mais pas gênant outre mesure) : une compression légèrement apparente au niveau des arrières plans (fourmillements).

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Deux pistes sonores des plus correctes. En VO comme en VF, l’ensemble est cristallin, bien spatialisé et dynamique (même si le métrage n’est pas propice au déluge sonore). On conseillera vivement la version originale (en Dolby Digital 5.1) qui, non contente d’être plus ample que son homologue française (au même format sonore), permet d’apprécier au mieux le jeu des acteurs, particulièrement la voix traînante et caverneuse d’Aidan Quinn.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
31 min
Boitier
Amaray


 

- Entretien avec l’équipe du film (26 minutes) : Sérieux, presque graves, acteurs et réalisateur évoquent les différents éléments du métrage (sujet, réalisation, interprétation, personnages, etc.) dans un supplément assez insipide, entendez par là que nous assistons au sempiternel concert de louanges réciproques.

- Bandes annonces (5 minutes) : Les bandes annonces de Death row, L’enfer des loups, Azumi 2 et Girls and sex 2.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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