Les prédateurs Saison 1

Critique Subjective

Petits contes amoraux

Les prédateurs, The Hunger en vo, est un film de Tony Scott avec  Catherine Deneuve, David Bowie, Susan Sarandon sortie en France en 1983 qui raconte les errances d’une nouvelle race de vampires inspiré du livre éponyme de Whitley Streiber. De nos jours, c’est une série fantastique « haut de gamme » imaginée par deux des plus grands réalisateurs américains: Ridley Scott (Allen, Gladiator, Kingdom of Heaven) et Tony Scott (Domino, Spy Game, Ennemi d'Etat).Dans la lignée des Contes de la Crypte ou de La Quatrième Dimension, LES PRÉDATEURS rassemble des histoires d'angoisse et d'horreur, inspirées des grands noms de la littérature fantastique : Graham Masterton, Brian Lumley, Lois Tilton, Theophile Gauthier, Edgar Allan Poe, Robert Bloch ou Karl Edward Wagner.

Série chic et choc

LES PRÉDATEURS est une série à la réalisation particulièrement soignée, qui a bénéficié de moyens importants et dont certains épisodes sont réalisés par des grands noms de Hollywood : Tony Scott, bien sûr, mais aussi Christian Duguay (Planète Hurlante, L'Art de la Guerre) ou Russell Mulcahy (Highlander, Les Contes de la Crypte). Le premier épisode étant réalisé par Tony Scott lui-même.Les héros en sont des vampires, des hommes d'affaires véreux, des femmes fatales ou des fantômes lubriques. Tous sont de redoutables prédateurs, qui n'ont qu'un but : assouvir leur soif de pouvoir, d'argent, de sexe ou sang. Tout au long de cette saison 1, notre hôte est le comédien Terence Stamp. La deuxième saison (prévue en octobre) sera présentée par David Bowie.

La typologie du prédateur

Cette série joue sur les rapports entre Eros et Thanatos, entre l’amour et la mort. Et en cela elle est interdite aux moins de 16 ans car les thèmes abordés ne sont pas à montrer à tout le monde : piercing avec des épées, sado-masochisme, compulsion avec des fantômes pervers, rien ne nous est épargné. Les producteurs nimbent cette série d’un érotisme pervers. Mais on est bien dans une série produite par Tony Scott, ce qui veut dire que la forme est privilégié sur le fond : image léchée, montage parfois épileptique (le générique et les interventions de Terence Stamp le narrateur travesti en robe de chambre). Et c’est là le plus gros défaut de cette série qui fait à peine frémir et dont les parti pris érotiques et pervers (mais pèpére, n’en faisons pas trop) plombent un peu l’effroi et frisent souvent le ridicule sans jamais faire peur.

Un dernier mot

Basé sur une excellente idée, Les prédateurs doivent revoir leur copie et trouver des scénarii qui tiennent la route pour nous convaincre. Les amateurs de fantastique d’aujourd’hui ne se laissent plus séduire par une paire de seins.

 

Guide des épisodes

 

DVD 1 :

Eps 1 : Jeux d'épées (Swords)

Eps 2 : Ménage à trois

Eps 3 : Necros

Eps 4 : Le Visage de l^'Inconnu (The Face of Helen Bournouw)

Eps 5 : Obsession (But at my back I always hear)

Eps 6 : Passion Dévorante (Footsteps)

 

DVD 2 :

Eps 7 : Voleurs d'Âmes (Red light)

Eps 8 : Chambre 17 (Room 17)

Eps 9 : Secret de Cuisine (The Secret Shih-Tan)

Eps 10 : Haute Couture (The Other Woman)

Eps 11 : La Maudite (Clarimonde)

 

DVD 3 :

Eps 12 : La Suite Nuptiale (Bridai Suite)

Eps 13 : Tel Père, Tel Fils (The Sloan Men)

Eps 14 : Au Nord-Ouest de Nulle Part (Plain Brown Enveloppe)

Eps 15 : Question de Talent (a matter of style)

Eps 16 : L'Objet du Désir (Anaïs)

 

DVD 4 :

Eps 17 : La Robe de l^'Ombre (l'm Dangerous Tonight)

Eps 18 : Le Sauveur des Ténèbres (Fly by Night)

Eps 19 : Jeux de Pouvoir (No Radio)

Eps 20 : Un Phare dans la Nuit (Lighthouse)

Eps 21 : La Rivière de la Rédemption (The River of Nights Dreaming)

 Eps 22 : Double Maléfique (Hidebound)

Comme indiqué dans la critique subjective, la production est de très bonne qualité et malgré un transfert 4/3, l’image est de bonne qualité mais trahit trop souvent ses origines télévisuelles : grain , netteté aléatoire et manque de profondeur dans les champs.

Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. Commençons par la mauvaise, pas de Vo dans ce coffret, ce qui est extrêmement dommageable pour une série et un DVD aussi récent. Bonne nouvelle, la Vf est d’excellent niveau, une fois passée à la moulinette du Prologic II, le champ sonore est excellent aussi bon qu’un Dolby Digital 5.1 : force des effets arrières, répartition frontale stéréo, clarté des voix…..

Là aussi rien en bonus.

Voici en cadeau une petite liste des scénaristes ayant travaillé pour la saison 1, les connaisseurs y retrouveront certains des plus grands noms de la littérature fantastique actuelle et passée, dommage que la transcription sur petit écran y ait perdu son âme :Marianne Ackerman, Robert Aickman, Robert Bloch, Poppy Z. Brite, Ron Dee, Harlan Ellison, Gemma Files, Terry Curtis Fox, Mickey Friedman, Theophile Gauthier, Jordan Katz, Peter M. Lenkov, Brian Lumley, Graham Masterton, Craig Miller, David Morell, Mark Nelson, Clair Noto, Vy Vincent Nyo, David Preston, Patricia Rozema, Howard A. Rodman, Audrey Thaler Salzberg, Steven Salzburg, David Schow, David Shore, Bruce M. Smith, Lois Tilton, Karl Edward Wagner, Gerald Wexler, F. Paul Wilson, Lyn Wood, Cornell Woolrich