Man on Fire

Titre Original
Man on Fire
Genre
Pays
Usa (2004)
Date de sortie
mercredi 13 avril 2005
Durée
146 Min
Réalisateur
Producteurs
Lucas Foster
Scénaristes
Brian Helgeland
Compositeur
Harry Gregson-Williams
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
146 min
Nb Dvd
1


Synopsis

Mexico City. De nos jours.

Traumatisé par les massacres auxquels il a participé, l'ex-agent de la CIA John Creasy trouve le réconfort et un ersatz d'absolution dans l'alcool. Un jour, son ami Rayburn lui propose un job : une mission de protection rapprochée. Autrement dit, garde du corps. Sa cliente : Pita Ramos, une gamine de 9 ans, fille d'un riche homme d'affaires de Mexico. Au fil des jours, la petite fille et le tueur fatigué vont nouer des liens solides. Au contact de la fraîcheur et de la joie de vivre de Pita, Creasy commence à découvrir le monde sous un autre jour. Il reprend goût à la vie et découvre la rédemption.

Mais malgré la surveillance de Creasy, Pita est kidnappée.

Creasy décide de se lancer à la poursuite des ravisseurs. Nourrit par une rage meurtrière et un désir de vengeance destructeur, Creasy remonte la piste des ravisseurs en faisant la seule chose qu'il sache bien faire : tuer. Brutalement. Méthodiquement. Implacablement.

lamais vengeance n'aura été si terrifiante, si violente.

Critique Subjective

Mexico, capitale du kidnapping

Le scénario initial situait l'action de MAN ON FIRE en Italie (à l'instar du roman). Mais Tony Scott et la production ont décidé de déplacer l'intrigue en Amérique latine, où l'industrie du rapt arrive en seconde position après la drogue, et plus précisément au Mexique. Pays qui détient, avec la Colombie, le triste record mondial de rapt (on estime à plus de 3000 les enlèvements contre rançon en 2003).

22 années de maturation

Basé sur des faits réels qui se sont déroulés en Italie en 1975, MAN ON FIRE est le douzième film de Tony Scott (TRUE ROMANCE, LE DERNIER SAMARITAIN). C'est aussi le plus radical de sa carrière. Basé sur un roman d'A.J.Ouinnell, MAN ON FIRE est un projet que Tony Scott porte depuis 22 ans. Seul son expérience de la mise en scène et un scénario digne de ce nom (rédigé par Brian – MYSTIC RIVER – Helgeland) ont convaincu Scott de revenir sur le projet.

Creasy et Pita, une relation filiale

Le rôle de John Creasy, ex-agent de la CIA alcoolique et suicidaire, Tony Scott l'offre à Denzel Washington,          r avec lequel il avait collaboré sur USS ALABAMA. Deux fois Oscarisé, Washington s'implique de manière étonnante dans la peau de Creasy. Sur la corde raide durant la première partie du film, l'acteur se transforme en un monstre de vengeance et de férocité dans la très violente seconde partie du métrage. Face au mastodonte du cinéma qu'est Denzel Washington, Tony Scott impose la toute jeune Dakota Fanning. À 9 ans à peine, Dakota Fanning est considérée comme une des plus talentueuses "actrices-enfants" du cinéma. Dans MAN ON FIRE, elle est Pita Ramos. Fillette pleine d'insouciance et de joie de vivre qui va, peu à peu, donner à John Creasy une nouvelle raison de vivre. Jusqu'à son kidnapping...

L'énigme Quinnell

Basé sur des faits réels, MAN ON FIRE est inspiré de "L'homme de feu" roman écrit par A.J. Ouinneli. Un romancier totalement inconnu. Et pour cause, A.J. Quinnell est, semble-t-il, un nom d'emprunt. La véritable identité de l'écrivain n'a jamais été révélée. A.J.Ouinnell a également écrit"Le contrat Vatican","Perfect KHI", "Message From Hell"et "Siege of Silence".

L'extase et l'agonie

Consciemment, Tony Scott scinde MAN ON FIRE en deux parties bien distinctes. La première, calme, développe la liaison particulière qu'entretiennent Creasy et Pita. Un segment volontairement doux et indirect, auquel Scott confère une mise en scène en apesanteur, teintée ça et là d'accélérations filmiques qui annonce la seconde partie du film. Laquelle commence dès l'enlèvement de Pita. MAN ON FIRE abandonne alors son apparente plénitude pour plonger de plein fouet dans un maelstrôm de violence et de sauvagerie.  

Deux films en un ?

En effet, le film est parfaitement coupée en deux, 1 h 10 de chaque coté pour bien montrer le retour à la vie de Creasy grâce à Pita, puis son retour en effet où il plonge avec la Vendetta qu’il entreprend. La réalisation de Tony Scott et els filtres écran qu’il utilise sont autant de coup de poing dans l’estomac. Denzel Wahshington est parfait dans le rôle du soldat épuisé et tourmenté, de même que Dakota Fanning, véritable pivot de ce film. De plus la relation établie entre les deux personnages rend le rapt encore plus odieux et intolérable

Un dernier mot

Man On Fire est un film violent, sans concessions. A voir absolument.

 

 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1


L’image contribue à l’ambiance dégagée par ce film, et il était important que le DVD arrive à retranscrire ceci. Il y a un grain important mais c’est voulu par le réalisateur. Profondeur, saturation des couleurs, clarté des tons chairs, tout confère à un excellent transfert DVD.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1


Attention, la piste DTS contenue dans ce DVD est une des meilleurs que j’ai jamais entendu, même si sa consoeur Dolby atteint elle aussi des sommets. Clarté et pureté du son, densité du message surround, impact et violence du caisson, tout y est. Deux morceaux d’anthologie : 50 mns , le rapt de Pita, puis à 1 h 24 , la scène de discothèque où j’ai redécouvert les possibilités de mon caisson.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


Commentaire Audio de Tony Scott : Commentaire assez laconique de Tony Scott qui a tendance à nous raconter ce qui se passe à l’écran. Décevant.

Scènes inédites : 15 scènes coupées finalisées qui ont  été retirés pour des raisons de longueur , le film fait déjà 2 h 26. Il y a une fin alternative, beaucoup plus violente que la fin choisie où Creasy pousse le sacrifice jusqu’à se faire exploser avec « La voix », le chef des kidnappeurs. On peut regarder toutes ces scènes coupées avec ou sans le commentaire de Tony Scott

Exclusivité Coulisses (1’07) : Bande annonce déguisée et présentée
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
Court Metrage