Le dernier château

Titre Original
The last castle
Genre
Pays
USA (2002)
Date de sortie
mardi 4 février 2003
Durée
132 Min
Réalisateur
Producteurs
Robert Lawrence
Scénaristes
David Scarpa / Graham Yost
Compositeur
Jerry Goldsmith
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Frédéric Deschryver
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
132 min
Nb Dvd
1


L'histoire

"Le château" est un établissement pénitentiaire de l'armée américaine, spécialement conçu pour accueillir des soldats condamnés à des peines de prison, dirigé d'une main de fer par le Colonel Winter, homme aux méthodes peu orthodoxes, qui fait régner l'ordre dans sa prison par la terreur. Cet établissement accueille un pensionnaire peu ordinaire en la personne du général Eugene Irwin, héros national, légende vivante. Le général, résigné à purger sa peine sans faire de vagues, est considéré comme un espoir par ses codétenus, qui l'informent des agissements du colonel Winter. S'engage alors un bras de fer entre les deux hommes…

 

Critique subjective

 

Rod Lurie n'en est pas à son  premier coup d'essai. Il reçoit, en 1998, le prix du jury au festival du film américain de Deauville pour le court métrage 4 second delay. En 2001, c'est Manipulations, réunissant Gary Oldman et Jeff Bridges qui obtient deux nominations aux Oscars. Après s'être intéressé aux milieux politiques dans son précédent long métrage, Rod Lurie se lance dans un genre totalement différent en réalisant Le dernier château (The last castle), pour lequel Robert Redford accepte de tenir le premier rôle, vingt ans après Brubaker, autre film sur le milieu carcéral.

 

En mettant ses pieds dans les empreintes laissées par d'autres réalisateurs qui ont déjà maintes fois abordé ce sujet, Rod Lurie n'évite pas les éternels clichés inhérents au genre, ni les traditionnelles marques de fabriques propres au cinéma hollywoodien. Difficile de se glisser dans la peau du spectateur américain moyen, très attaché aux notions de patriotisme, de fierté, de sacrifice. Pourquoi certains deviennent des chefs. Le commandement est dans la nature de certains hommes. Rod Lurie, lui-même diplomé de West Point, développe autour de ces valeurs militaires. Le colonel Winter (James Gandolfini), porte l'uniforme mais n'a jamais mis les pieds sur un champ de bataille, son champ de bataille, c'est l'enceinte de sa prison, où il peut régner en despote. Irwin (Robert Redford), le maître de guerre, est incarcéré pour une désobéissance qui a conduit à la mort de ses hommes. Malgré sa destitution, l'ex-général n'a aucun mal à susciter le respect des prisonniers, leur redonner une fierté, à lever une armée de détenus et à mener son ultime combat, contre la tyrannie, comme pour racheter ses erreurs. Winter, le despote, qui ne trouve l'obéissance que par la force, est peut-être finalement le véritable patriote, le gardien des institutions, du règlement.

 

Cette grosse production, néanmoins a le mérite de posséder de nombreuses qualités. Grâce à un scénario de David Scarpa et Graham Yost (qui avait déjà collaboré à Speed et Mission to Mars), et à une mise en scène efficace, Le dernier château, remplit efficacement sa mission, celle de divertir, en proposant un spectacle à la hauteur. Bien équilibré, la narration s'articule autour de l'affrontement entre Winter et Irwin, qui développent leur stratégie sur cet échiquier grandeur nature. Robert Redford, dans ce rôle inhabituel, démontre à nouveau ses talents d'acteur dans la peau de ce général charismatique et fin stratège. James Gandolfini (Les sopranos) livre une remarquable interprétation d'un homme tourmenté par l'influence du célèbre détenu.

 

Finalement, si on consent à passer outre les inévitables clichés, quelques invraisemblances, et certains seconds rôles stéréotypés, il n'en reste pas moins un agréable divertissement, un bon spectacle qui mérite le détour.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Proposée dans son format d'origine, l'image en règle générale se révèle excellente, sur les dominantes bleues et grises des intérieurs de la prison, des noirs profonds et des couleurs au rendu naturel, aux détails précis. Un magnifique transfert vidéo.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1


Le son

Ce DVD contient deux pistes son en dolby digital 5.1, la piste française, ainsi que la v.o. qui est aussi disponible en dolby surround 2.0 Il est dommage de noter la disparition de la piste anglaise DTS, présente sur l'édition en zone 1.

La piste anglaise 5.1 se révèle plus efficace que la piste française lors des scènes calmes, d'extérieurs de la cour du château, d'intérieurs de la prison, où les effets sonores d'ambiances comme les conversations en arrière plan, sont plus présents et mieux intégrés, et les dialogues moins en avant que sur la version française. C'est dans la deuxième partie du film, où l'action est beaucoup plus présente, que la piste française prend le pas sur sa consoeur, grâce à une meilleure dynamique. La comparaison peut s'effectuer en temps réel, le passage d'une piste à l'autre étant autorisé à la volée grâce à la télécommande.Cette édition bénéficie donc d'une piste audio française bien équilibrée, aux effets surround enveloppants sur la première partie du film, contribuant à créer une belle ambiance. Dans la seconde partie, la piste sonore devient très dynamique, toutes les enceintes se déchaînent, le caisson de basse peut enfin s'exprimer sur les nombreuses scènes d'action, d'explosions, de passages d'hélicoptères (souvent très apprécié par les amateurs pour tester leur installation). Bref, une belle réussite.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
31 min
Boitier
Amaray


Le commentaire du réalisateur Rod Lurie (vostf)

Durant la projection du film, le réalisateur Rod Lurie livre son commentaire. Il présente l'équipe du film, parle du choix des acteurs, livre bon nombre d'anecdotes, détaille certaines scènes et n'hésite pas à revenir sur ses regrets et ses erreurs commises lors du tournage. Malheureusement, Rod Lurie tombe souvent dans le piège de l'autocongratulation et à l'entendre, absolument tous les comédiens ainsi que l'équipe sont géniaux, formidables…

 

Les coulisses du tournage (15'03)

Documentaire intéressant et instructif, proposé en format 1:85, sous-titré en français, composé de multiples interventions des acteurs principaux, également des seconds rôles, où chacun parle de son personnage, donne son avis sur le film, le tout illustré d'extraits du tournage et de scènes du film.

 

Les scènes inédites (13'54)

Scènes coupées au montage et qui auraient dû figurer dans le film. Ces scènes sont disponibles avec ou sans le commentaire du réalisateur qui se justifie ou exprime ses regrets d'avoir dû sacrifier telle ou telle séquence.

 

-Colonel Winter

Une introduction différente du directeur de la prison, qui montre un homme au naturel avec ses subalternes, une scène qui aurait pu davantage complexifier ce personnage.

 

-Bookmaker

Une scène qui présente le personnage de  Ruffalo, coupée pour des besoins de rythme et d'avancement de l'histoire.

 

-Nous sommes quittes

 

-L'entraînement du colonel

Où l'on voit le colonel Winter s'entraîner seul dans la cour de la prison, les détenus cloîtrés attendant la fin de son entraînement pour pouvoir sortir.

 

-Enquête sur le meurtre

Scène coupée également pour des questions de timing

 

-Des ombres de soldats

Le discours de Winter aux prisonniers dans sa version intégrale

 

-Alcool de contrebande

 

-Triage

Les hommes blessés au cours de la bataille sont amenés dans une infirmerie improvisée

 

-Défibrillateur improvisé

Scène qui faisait trop "Mc Gyver" convient le réalisateur.

 

 

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