Spin Kick

Titre Original
Dolryeochagi, ou Taekwon Boys
Pays
Corée du sud (2004)
Date de sortie
samedi 19 novembre 2005
Durée
111 Min
Réalisateur
Producteurs
Lee Choon-yun
Scénaristes
une histoire originale de Bang Chu-sung scénarisée par Na Hyun et Nam Kook
Compositeur
Lee Young-ho
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Directeur des combats : Shin Jae-myeong
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Coréen
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Laurent Berry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
111 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

Le proviseur du lycée Manseh espère que son équipe de Taekwondo, autrefois très réputée, brillera aux qualifications pour le championnat national. Mais les élèves se font sauvagement agresser à bord d’un autobus par une bande de voyous fréquentant l’école, rendant impossible leur participation au championnat. Il ne reste plus qu’une solution : que les membres du gang prennent la place des élèves immobilisés. Mais la coopération s‘annonce difficile …

Critique artistique :

Premier film du réalisateur Nam Sang-Guk, Spin kick est une comédie d’action sportif centré sur le Taekwondo, art martial coréen. Le réalisateur coréen voulait faire un film de sport et on lui a proposé ce projet qui offre l’avantage de poser un regard sur le Taekwondo sans être trop sérieux. Bien que Spin Kick soit une comédie on ne peut pour autant pas l’inscrire dans la lignée de films comme Crazy Kung Fu et Shaolin Soccer dont les chorégraphies sont complètement dingues et très fantaisistes. L’équipe de Taekwondo du lycée Manseh doit participer à une véritable compétition de Taekwondo et il n’est pas question d’inventer des pouvoirs extraordinaires ou des chorégraphies originales. Le film se rapproche un peu de Karaté Kid dans la mesure où de jeunes débutants doivent acquérir les techniques d’un art martial en vue de gagner une compétition alors qu’ils partent avec un gros désavantage. Certains des personnages semblent tout droit sorti d’un manga à commencer par Seong-wan (Jae-hyeong Jeon) qui est présenté comme un introverti très timide ou Seok-bong (Ki-woo Lee) qui danse des ballets au début du film et est certainement un des personnages les plus étonnants de ce casting quand il se sert de mouvements de danses gracieux pour améliorer ceux du taekwondo.

On retrouve quelque chose de la folie du film à succès My Sassy Girl et peut-être bien d’un esprit de la comédie typiquement coréenne. Il faut noter que le casting très jeune regroupe de jeunes comédiens dont certains ont tourné dans des films que la Collection Asian Star nous a permis de voir. Ainsi, Yeong-ho Kim a tourné dans Phantom, The Submarine (1999) mais aussi dans My Wife Is a Gangster 2 (2003), Ji-Yeon Park a été vu dans Memento Mori(1999) ou Peppermint Candy (2000), Ki-woo Lee figure dans Windstruck (2004) la préquelle et la suite du délirant My Sassy Girl (2001) tout comme Jae-hyeong Jeon que l’on a aussi vu dans le guerrier mais fraternel Taegukgi (2004).Tae-hyeon Kim a tourné de son côté dans Joint Security Area (2000) de Park Chan-wook et My Sassy Girl (2001). La nouvelle génération de comédiens coréens est présente dans Spin Kick ce qui est une bonne chose d’autant qu’ils s’en sortent plutôt bien. Parmi ces comédiens, l’acteur Kim Dong-wan qui interprète Yong-gaek, se détache du lot et parvient à avoir une présence à l’écran comparable à Cho Jae-hyun l’acteur principal du film Bad Guy de Kim ki-duk.

Spin Kick décrit très bien l’univers des compétitions de Taekwondo tout en étant une comédie très distrayante en parti grâce à la galerie de personnage composant l’équipe de Taekwondo du lycée Manseh. Le décalage naturel qu’il y a entre le sérieux des pratiquants de ce sport et les jeunes recrues forcées à participer à une compétition sous peine de retourner en prison permet de donner lieu à de nombreuses situations comiques. Les chorégraphes ont eu beaucoup de travail pour préparer les jeunes acteurs dont la plupart n’avaient pas le niveau de Taekwondo nécessaire pour être crédible à l’écran. Le film fonctionne aussi parce que les acteurs ont pris au sérieux leur préparation afin de créditer cette comédie sportive de bien plus de crédibilité que pour un film comme Karaté Kid par exemple. Sur certaines images on croirait assister à d’authentiques combats de Taekwondo ce qui a été sans doute aussi été permis par un cadrage adapté.
 
Verdict :

Spin Kick est une comédie sportive  sympathique qui permet de l’immerger dans el monde du Taekwondo. Bien que ce film s’adresse principalement aux fans d’arts martiaux, vous pourrez passer un bon moment avec ce film un brin loufoque.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Le master est très propre et l’image correcte bien que l’on puisse retrouver quelques petits défauts de compression sur les arrières plans sur les scènes sombres comme lors de la bagarre dans le bus. Hormis ces détails l’ensemble fonctionne parfaitement et on a même un piqué d’image sympathique. Le contraste n’est pas en reste et le petit grain cinéma qu’on retrouve par moment est agréable.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Coréen
5.1
Coréen
2.0
Français
5.1
Français
2.0

Cette édition DVD de Spin Kick est livrée avec 4 pistes audio qui devrait permettre de couvrir toutes les configurations soit une piste audio en VO coréen Dolby Digital 2.0 (192 Kbps) et Dolby Digital 5.1 (384 Kbps) et deux pistes audio en version français Dolby Digital 2.0 (192 Kbps) et Dolby Digital 5.1 (384 Kbps). La piste audio en VF Dolby Digital 5.1 semble manquer d’un peu de puissance car il faut pousser le niveau sonore pour avoir un son efficace et les surround ne se réveillent que lors de passages bruyant comme quand il y a la baston dans le bus. On entend de différences significatives entre les deux pistes audio Française car la piste audio Dolby Digital 2.0 surround est assez puissante. La piste audio Dolby Digital en version originale coréen 5.1 ressemble beaucoup à celle de la version française, elle manque de puissance. Cela semble provenir d’un mixage réalisé avec un niveau d’enregistrement un peu  faible. La piste audio dolby Digital 2.0 en version coréen exploite aussi les surround à sa manière. On a donc affaire à 4 pistes qui tirent plus ou moins parti des surround, avec une spatialisation moyenne et un niveau sonore assez moyen qu’il faut compenser par un niveau d’écoute un peu poussé par rapport à d’autre DVD courants.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Bonus :

- Making of (18mn 56) : le réalisateur explique qu’il en est arrivé à faire Spin kick parce qu’il voulait faire un film de sport et qu’on lui a proposé ce projet. Il s’agit avant tout d’un film de sport mais avec beaucoup d’action grâce notamment aux scènes de combat en compétition comme on a pu en voir dans la série de Karaté Kid ou d’une autre manière plus musclée les Kick boxer. On voit des images de l’entraînement des acteurs, des cours de danse de l’acteur Ki-woo Lee et de nombreuses vues des tournages.

- Scènes coupées commentées par le réalisateur (16mn 45) : on voit que le réalisateur a du faire un certain nombre de choix précis qui ont bel et bien modifié certains aspects du film et en particulier la vision que l’on peut avoir des personnages.

- Focus sur les personnages (3mn 02) : un petit document plus déconnant que réellement intéressant bien que l’on en apprenne un peu plus que la manière dont les acteurs voient leurs personnages.

- Les techniques de combats (10mn 03) : un style de combat propre a été développé pour chaque personnage. Yong-gaek qui est interprété par Kim Dong-wan a été doté d’une style de combat plus affirmé car le personnage est très fort en combat mais l’acteur a du travaillé la souplesse qu’i lui faisait défaut afin d’atteindre un niveau certes inférieur à celui des professionnels mais qui lui permettait de donner des coup de pied légers et de faire le grand écart. Cela a permis de donner à ce personnage charismatique et central une plus forte présence tout en jouant le rôle de meneur. Jeong-dae (Tae-hyeon Kim) qui suit Yong-gaek est plus un personnage suiveur et couard tandis que Hyeok-su (Ji-yun Mun) est présenté comme un bulldozer par l’équipe responsable des combats. Ils sont cependant beaucoup moins forts que Yong-gaek. L’acteur qui interprète Seong-wan (Jae-hyeong Jeon) est quant à lui plus introverti et timide mais d’un bon niveau en Taekwondo ce qui a permis de le montrer dans un premier temps comme quelqu’un qui se rabaisse toujours pour exploser vers la fin du film.  Seok-bong (Ki-woo Lee) qui danse des ballets au début du film est un des personnages les plus étonnants de ce casting, se servant de mouvements de danses gracieux pour améliorer ceux du taekwondo. Le personnage de Min-Gyu (Bin Hyeon) est présenté comme un maître de taekwondo classé 2ème en Corée ce qui a posé un problème sérieux aux chorégraphes car il devait à la fois être perçu comme supérieur aux autres tout en restant en harmonie avec eux. Il a du donc apprendre des techniques impressionnantes et des mouvements exagérés ont du être adopté afin de rendre ses combats plus réalistes et impressionnants. L’un des problèmes qui se posent avec un film pour lesquels les acteurs reçoivent un entraînement intensif plusieurs mois avant le tournage avec l’obligation de monter une progression de leur niveau au cours de l’histoire est la difficulté de montrer cette progression. Les acteurs peuvent sembler très fort alors même qu’ils sont débutants. Le responsable des combats est très satisfait du travail et de l’engagement physique des acteurs dans leurs rôles ce qui a permis de donner au film plus de force.

- Le vidéoclip des combats (2mn 33) : juste pour les yeux et les oreilles mais sans plus.

- La réalisation de la bande-annonce (8mn 09) : le nombre de personnage important dans l’histoire a rendu difficile la réalisation d’une bande annonce qui et censé retracée les grands lignes de l’intrigue. Ceci est assez rare dans les bonus mais on a une chouette description de l’élaboration de la bande-annonce avec commentaire du monteur et story-board tendance manga à l’appui. Un document assez instructif qui peut être utile pour avoir une approche de la manière dont on peut construire une bande annonce même si celle-ci concerne un film de genre très particulier.

- Bande annonces : R-point, Spin Kick, Battle Royal, la sixième victime, Sahara, Mr & Mrs Smith

- Commentaires audio du réalisateur, de la productrice et des acteurs

Menus
Menus simples un peu instables au passage de la souris en particulier pour ce qui concerne le point qui change de couleur sur l’interface bonus. On peut changer de piste audio en retournant au menu principal avec le bouton menu de la télécommande puis un autre bouton de l’interface « reprise » permet de reprendre le film au point où on en était.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage