The Mosquito Coast

Genre
Pays
USA (1986)
Date de sortie
mercredi 8 mars 2006
Durée
118 Min
Réalisateur
Producteurs
Jerome Hellman
Scénaristes
Paul Schrader
Compositeur
Maurice Jarre
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
118 min
Nb Dvd
1


Après Indiana Jones et le temple Maudit (S. Spielberg, 84) et surtout après le dernier volet de la trilogie Star Wars, (Le retour du Jedi, G. Lucas, 83), Harrison Ford se devait de montrer une nouvelle face de son talent. Il amorça donc le virage avec Witness (P. Weir, 84), dans lequel il interprétait un inspecteur chargé de protéger un jeune Amish. On restait encore dans le domaine du film de héros sympathique doté d’un brin d’humour et de tendresse. En 1986, C’est ce même PeterWeir (Le cerce des poètes disparues, 89, Master and Commander, 03), réalisateur Australien dont le talent ne cesse de se démontrer de film en film, qui lui proposera une histoire à la hauteur de son talent. Celle d’un inventeur génial, idolâtré par sa femme et ses enfants, qui trouvent que les Etats-Unis est un pays trop petits pour son talent, et qui s’exile  au Honduras avec sa petite famille pour y réaliser des miracles, mais aussi subir la colère des dieux. 

Impossible en visionnant « Mosquito Coast » de ne pas reconnaître la performance d’acteur, d’Harrison Ford. Tantôt cabotin, tantôt exubérant, on pense vite en bon français à notre Gérard Depardieu national, tant la performance est exubérante. L’acteur porte le film sur ses épaules, aussi bien qu’Atlas portant la terre. Les autres comédiens semblant d’ailleurs puiser leur essence auprès de l’acteur. D’une énergie débordante, il ne devient pas son personnage, il est le personnage. Génial, Illuminant, inquiétant, attachant, prisonnier de son ambition, de ses idées, souvent inconscient toujours insouciant. Bien évidemment, l’histoire prend toute son ampleur grâce au charisme de son interprète.

"Mosquito Coast" est aussi l’occasion de revoir avec émotion le jeune River Phoenix (Indiana Jones et la dernière croisade, 89, My Own Private Idaho, 91), disparu en 1993 et dont le talent commence à prendre toute son ampleur dans cette prestation. Tour à tour enfant hypnotisé par l’aura de son père, puis d’un coup soupçonneux de la bonne santé mentale de son géniteur, pour enfin devenir le nouvel homme de la famille. Le jeune comédien, nous offrait avec beaucoup de talent une prestation impeccable, laissant présager une carrière hors norme. Quand à Hellen Mirren (Excalibur, 80, The Pledge, 00), dont la présence vient parfaitement compléter la prestation d’Harrison Ford. Quand le personnage devient par trop exubérant, elle oscille entre passion débordante, limite obsessionnelle et rébellion sous-jacente d’une femme étouffée par la mégalomanie de son mari. Ce film devient d’un seul coup une prestation d’acteurs hors du commun.

Peter Weir, maîtrise parfaitement son sujet. Sa direction laisse toute liberté au jeu de l’acteur, illuminant ainsi le sujet. Evitant à chaque fois les pièges qu’un tel sujet puisse poser, les inévitables clichés du paradis sur terre, de l’Amérique profonde, le film nous entraîne dans une contre philosophie, où notre société n’est plus voué à l’évolution mais à rétrograder, suite à la nonchalance que nous être humains pratiquons systématiquement pour toute chose. Il n’y a plus rien à découvrir, plus rien de nouveau à dire, les génies doivent trouver un nouveau monde, un nouvel eldorado, afin d’assouvir leurs soifs de toucher du doigt la perfection d’un dieu. Avant de philosopher sur le Carpe Diem du « Cercle des poètes disparus », Peter Weir nous offre une vision de notre société à travers l’esprit d’un génie qui se prend pour Dieu.

En conclusion, un film parfaitement bien tenu, dont l’interprétation est sans reproche et offre à Harrison Ford l’une de ses plus belles prestations. L’occasion aussi de pouvoir retrouver le talent du jeune River Phoenix. A ne pas manquer.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Une image bien retravaillée, même si certaines scènes un peu sombre, particulièrement dans la forêt Amazonienne, souffrent d’un grain au peu trop présent. Le spectacle reste de très bonne qualité.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0


Grande déception pour un film de cette qualité. Si le son ne souffre que de très rares chuintements, il souffre en revanche beaucoup plus de piste 2.0, qui limite ainsi l’ambiance à une stéréo bien pauvre au vue de la matière. Des pistes 5.1, auraient rendu tous les honneurs dus à un film de cette qualité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de supplément, une grande deception.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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Jeux intéractifs
Filmographies
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