Les têtes brulées : Saison 2

Synopsis

" Pendant la deuxième guerre mondiale, le commandant des Marines, Greg "Pappy" Boyington, était à la tête d'une escadrille de pilotes de chasse. Celle-ci était composée de marginaux et d'aventuriers qui devinrent les terreurs du Pacifique Sud. On les appelait....les Têtes Brulées."

Critique Subjective
La saison 2

ABC, qui produit la série, trouve que la première saison était trop axé sur les combats et risquait de lasser le public. Elle demande donc aux scénaristes Stephen J. Cannel et Donald P. Beliisario (deux noms bien connus des amateurs de série) de revoir leur copie et de donner un côté plus glamour à la série. Ils ont alors l’idée d’introduire dans l’ile un hôpital de campagne composé de jolies infirmières. Greg Pappy Boyington , le vrai, claque la porte de la série, où il était conseiller technique, qui ne correspond plus du tout à ce qu’il a vécu. Les scènes d’aviation et de combats aériens qui avaient fait la gloire de la saison 1 se réduise à portion congrue et la série se transforme en une version à peine guerrière de Amour sous les tropiques de la collection Harlequin. Ce virage guimauve va sonner la mort de la série malgré la présence et le charisme incontournable de Robert Conrad. A noter un épisode qui sort vraiment du lot « Hollywood s’en va en guerre » qui offre une intéressante mise en abyme sur le rôle du cinéma pendant la guerre et de al notion de héros de pacotille qui doit faire ses preuves.

Le contexte de la série
La série est directement inspiré par  Baa Baa Black Sheep , livre de Gregory Boyington, pilote mythique de la Seconde Guerre Mondiale qui y raconte sa vie et ses exploits au sein des Black Sheep (Les Brebis Galeuses), escadron de chasseurs ne regroupant que les fortes têtes dont personne ne voulait ailleurs. Gregory Boyington est présent sur les plateaux de tournage en tant que conseiller technique et garant de la véracité des propos. Mêlant des images d’archives et de superbes images de combat aérien, cette série apporte de l’innovation à l’époque.
Come pour la saison 1
On se souvient tous du générique avec le texte en italique (dans le paragraphe ci-dessus) sur fond noir avec la voix off. Puis l’alarme retentit et une musique martiale masque le son des avions en vol. C’est le générique des Têtes brûlés menés par Greg Papy Boyington. Pourquoi Papy car il a plus de 30 ans quand il prend le commandement de cette escadrille. La réussite de cette série tient tout d’abord à celui qui incarne le Papy : Robert Conrad qui avec son physique d’Athlète et son charisme d’acteurs jouera dans 2 séries à succès qui marquèrent l’histoire de la télévision : Les Têtes brûlées et Les mystères de l’ouest.

Un dernier mot
La saison 2 nie tout ce qui faisait le charme et l’intérêt de la saison 1. Ce qui sonne la mort des Blacks squadrons. Une page de la télévision venait alors d’être tournée

Fourmillement et grouillement dans les arrières plans sont légions dans cette saison 2. On notera aussi quelques sérieux soucis de contrastes.

Le son mono est d’origine. Il est strident et sifflant tant en Vf qu’en Vo. Apparemment, la Vf a été mieux archivé que la Vo puisqu’elle l’est un peu moins.

Rien de rien