High voltage

 Synopsis :

Chiang est un policier d’élite qui traverse une mauvaise période depuis que sa femme a été assassinée par Meed. En véritable terreur des forces de police de Hong Kong, il fait appliquer la loi en laissant parler les armes plutôt que les mots. On l’envoie en mission spéciale aux Philippines pour ramener un témoin capital dans une affaire de meurtre. A son arrivée à Manille, les événements ne se déroulent pas vraiment comme prévus…

Critique subjective :

A une époque, Donnie Yen était considéré par les amateurs de films HK comme étant une sorte de « Jackie Chan » en attente de recevoir un peu de considération de la part d’Hollywood. Ce dernier a eut, en effet, la chance de tourner à Honk kong des films avec les plus grands. On pourra prendre en exemple sa participation à Iron Monkey de Yuen Wo Ping, petit chef d'oeuvre produit par Tsui Hark. Il a du attendre les années 2000 avec le tournage de Highlander pour que le cinéma américain lui fasse enfin confiance. Notons aussi sa présence sur le tournage de Blade 2 dans lequel il joue le rôle d’un vampire entraîné pour tuer Blade et dans lequel, surtout, il chorégraphie les combats au sabre de notre tueur de vampires favoris. High voltage, c’est le premier film dans lequel il réalise l’ensemble des scènes d’actions. Une sorte de tournant dans sa carrière donc…

 

Initialement engagé en temps qu’acteur, Yen fut sollicité par le réalisateur de high voltage pour remplacer le producteur des scènes d’action. En effet, celui initialement prévu fut renvoyé à cause de l’absence cruelle de plans exploitables en vue du montage et ce malgré plusieurs semaines de tournage durant lesquelles presque tout l’argent de la production fut dépensé. Au fait de travailler dans l’urgence, se sont ajoutés pour Donnie, d’autres problèmes : un manque de cascadeurs, de moyens techniques et des tensions entre les équipes des philippines et celles de chine. Donnie Yen a le film en main, voyons comment il va s’en sortir…

 

Comme nous l’avons dit plus haut, il manquait un certain nombre de plans pour finir le tournage et certains étaient inexploitables. Donnie Yen a donc du compléter en tournant un certain nombre de plans raccords nécessaires à la compréhension du spectateur. Il a aussi eut recours à un montage plus qu’original pour les scènes de combat : les coups (à l’image) sont portés mais l’on ne vois que rarement l’impact. D’autres plans sont particulièrement originaux et ne sont pas sans nous rappeler la liberté de tournage de Peter Jackson dans Bad taste : camera tenue à bout de bras et autres travellings en marchant. Mais… Si le film dispose de quelques qualités visuelles, il ne faut pas passer sous silence qu’High voltage, c’est  avant tout une sorte d’enchaînement de scènes de combats. L’intrigue ne sert que de fil conducteur, d’autres dirons de prétexte… On décroche malheureusement bien trop rapidement.

Le master est d’une qualité lamentable. De nombreux traits traversent régulièrement l’image. La compression est plutôt mauvaise : ça grouille sans arrêt et de partout. Le seul intérêt est finalement de voir le film dans son format de sorti en salle c'est-à-dire en 1.85 mais ce n’est pas vraiment une surprise. En plus, et ce pour le même prix, on a une petite bande noire à droite de l'écran... Ouille!

Tiens, une piste dolby digital 5.1 ! Génial, le son du dialogue sort de toutes les enceintes ! Bon bref, c’est pas terrible : pas de dynamiques, pas de caisson de basse et surtout une version française lamentable. On aurait préféré une version originale sous titrée plutôt que ce « truc ».

Pas de suppléments et des menus bien moches comme il faut.