Le Jeu
Critique de Vincent Devulder
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
800 min
Nb Dvd
1
Parfois le monde du jeu étonne ! Et pas toujours en bien. 2K Games éditent de nombreux titres de qualités (civilisation, Prey et autres simulations), ici en collaboration avec le développeur Firefly Studios on nous sert une suite à Stronghold tout droit sortie du moyen âge, Stronghold legend est une déception totale: explications !
Stronghold (forteresse) est à l’origine (2001) plus un jeu de gestion de ressources que de stratégie militaire. Premier sur le terrain de la construction de châteaux il avait pu en son temps se distinguer et se faire une place aux côtés de jeu de qualité comme Cossaks ou Rome. Au fil du temps Firefly Studios l’emmène tout doucement sur le même terrain que la concurrence, mais ici la bataille est rude d’autant que quelques années sont passées et que les ennemis ont très largement haussé le ton.
Qui n’innove pas meurt !
Que nous offre-t-on de nouveau ? La légende. Voilà la nouveauté, plutôt que de conforter son aspect moyenâgeux, les développeurs ont voulu ajouter des personnages mythiques dont Arthur est le fer de lance. Vous pouvez donc diriger les chevaliers de la table ronde, l’idée est sympathique mais pas vraiment novatrice, les héros surpuissants sont pléthores dans de nombreux STR et autrement mieux réalisés. Stronghold Legend n’est donc pas une suite puisqu’il n’y a guère de changement au niveau du gameplay (tous les joueurs s’y retrouverons aisément). Il s’agira donc toujours de débuter autour de son donjon, d’y ajouter greniers et autres écuries, boulangeries. Si votre économie est bien menée, vous pourrez baisser vos impôts, augmenter la variété de nourriture offerte à vos gens et ainsi asseoir votre popularité, d’autres manants seront alors attirés par votre royaume, la boucle est bouclée, l’effet boule de neige installé, il ne vous reste alors qu’à lever une armée et écraser vos adversaires.
Si vous avez du temps…
Trois campagnes distinctes vous sont proposées, elles retracent respectivement la légende de la table ronde (le roi Arthur, Kamelot pour être un peu moins sérieux), celle des Nielbelungen (voir Nibelungen) qui retrace l’histoire de Siegfried héros de la mythologie nordique du XIII ème siècle (vous y retrouvez les Burgondes également présents dans la légende de la table ronde) et celle de Dracula, celle ci beaucoup plus récente n’ayant aucun lien avec les précédentes. Le comte Vlad de Valachie luttant lui normalement contre les Turcs ! Les missions se succèdent et se ressemblent, il vous faudra donc du temps et de la patience pour les terminer.
Une quête pour messire Lancelot ?
Comme dans tout STR un mode escarmouche est proposé, point d’innovation, en fonction du choix de votre « héros » vous pourrez explorer les possibilités de votre faction afin de les réinvestir lors de jeux en ligne. Malheureusement l’intelligence artificielle n’ayant pour intelligence que le nom il vous sera bien difficile d’essayer quelques stratégies que ce soit, afin de tester son efficacité. Les mouvements de troupes, leurs formations ainsi que leur ordre d’attaques sur le champ de bataille n’ayant quasiment aucune importance (nous sommes très loin de Cossacks, référence en la matière.) lancez une grosse troupe et cela suffira amplement. Notons qu’un éditeur de scénario permet de construire vous-même vos cartes
Et si on essayait à plusieurs ?
Le minimum syndical pour un STR étant le jeu en ligne, Stronghold Legends est présent dans ce domaine, Stronghold oui mais quid des joueurs ? En effet si l’accès au site est facile peu de joueur sont présents, et faut il s’en étonner ? Deux modes de jeux supplémentaires sont pourtant présents ici : capture de drapeaux et suprématie économique, ils ne suffisent apparemment pas à combler les défauts de ce soft et donc à attirer une population décente de joueurs (Vos gens quittent votre royaume monseigneur, comme dirait la voix off).
Conclusion.
Stronghold Legend ne fera pas date dans la catégorie des STR tant ses rivaux lui sont incontestablement supérieurs dans tous les domaines. Les graphismes sont mornes en comparaison d’un Age of Empires 3, les monstres ne sont rien en parallèle d’un Warcraft 3 (2003), et l’univers « nouveau » est simplement obsolète face à un Rise of legend.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
Sans objet
Un dragon bien sympa pour une suite bien triste.
Le dragon qui nous acceuille est superbe malheureusement la suite n'est pas à la hauteur.Côté graphisme et animation des personnages nous sommes dans "Retour vers le futur". Tout de même sans acharnement sur ce soft, force est de constater la pauvreté des détails que ce soit pour les bâtiments, les personnages ou même la modélisation de l’environnement. Le déplacement des troupes n’est pas fluide et la démarche des paysans prête à rire. Reste le mouvement de caméra assez bien fait qui permet de survoler en contournant donnant ainsi la possibilité d’observer le champs de bataille sous tous les angles
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Rien de fantastique, la voix off est bonne, les bruitages égalements.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Possibilité de jouer en ligne avec un accés facile mais peu de joueurs.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

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Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage