Bully : Scholarship Edition

Genre
Pays
Angleterre (2008)
Date de sortie
vendredi 7 mars 2008
Durée
999 Min
Plateforme
Xbox360
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Frédéric Beaufrere
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Fort de son succès sur PS2, Bully : Scholarship Edition revient sur Xbox 360 grâce aux équipes de Rockstar qui nous offrent ici une réplique fidèle du titre. Quelques nouveautés font leur apparition, sans dérouter les habitués. L’aventure est la même mais le décor a bénéficié d’un très léger lifting. Un titre distrayant qui pêche toutefois par certains aspects de son gameplay qui aurait pu être revu pour l’occasion.

Hélène et les mauvais garçons
Jimmy Hopkins n’a pas de chance, sa mère est recasée avec un beau-père strict. Les deux adultes partent en voyage de noces pour un an et placent d’autorité le rejeton adolescent en pension à la Bullworth Academy, un établissement qui a la réputation d’accueillir toute la racaille du royaume. Alors comme en prison, Jimmy va devoir se faire une réputation auprès des gangs et donner du fil à retordre à tous ceux qui le chercheront en jouant des poings et en tentant de décoder les règles du bahut au travers des différentes quêtes principales ou secondaires qu’il devra accomplir. Comme dans un GTA, le petit héros boutonneux peut aller et venir où bon lui semble (et même sortir du cadre scolaire pour découvrir la banlieue environnante), interagir avec ses « camarades », collecter des « armes de bac à sable » (billes, poil à gratter, lance pierre, boules puantes, etc.) pour se débarrasser de ses poursuivants ou simplement taquiner le péquenaud ou encore piller des casiers pour y récupérer des fringues ou des denrées.

Au hasard des rencontres, des camarades lui confient des missions : accompagner tel étudiant à son casier car il a peur des gros durs qui le martyrisent, récupérer un transistor pour le clodo du coin, récupérer des chocolats volés à la grosse dondon du dortoir, etc.  Toutes ces opérations se jouent du bout des poings bien évidemment.  A chaque quête remplie, notre petite frappe est récompensée : super lance pierre, baiser gluant et passionné, nouveau coup spécial pour les bagarres, skate, vélo,  etc. Mais cet emploi du temps champêtre est à combiner au mieux avec les nombreux cours dispensés par l’académie (chimie, anglais, sport, dessin, musique, etc. 10 matières au total réparties sur 5 niveaux de difficultés) qui prennent l’aspect de mini jeux : tantôt il s’agit d’un remake du jeu d’arcade Qix pour compléter un dessin, tantôt d’une épreuve façon scrabble pour trouver des tas de mots avec une sélection donnée de lettres, tantôt une espèce de Guitar Hero Like pour presser en rythme et dans le bon ordre des touches de la manette, etc. Des cours dont les épreuves s’échelonnent sur 5 niveaux et qui jouent sur la réputation de l’étudiant auprès du proviseur. Et attention, en cas de retard ou d’école buissonnière, gare aux corvées imposées (tondre la pelouse par exemple). 

Alors Jimmy n’en finit pas de courir : soit  pour compléter ses missions, soit pour se rendre en cours à temps, soit pour échapper à ses ennemis ou aux pions qui surveillent tous les coups fourrés à l’intérieur et l’extérieur des bâtiments, soit pour revenir dormir avant le couvre feu, etc.  L’ambiance estudiantine recréée pour l’occasion est  typique, à peine caricaturale et surtout très variée. Entre les quolibets et noms d’oiseaux  qui volent, les bagarres de couloirs et les humiliations diverses, l’épopée est de taille. En outre faire le mariole n’est pas une mince affaire. Comme dans le jeu « Commando » les pions disposent d’un angle et d’une distance de vision qui leur permettent de vous détectent lorsque vous fracturez un casier à leur approche, ou tabassez un autre boutonneux ou encore lorsque vous êtes absent à un cours, pénétrez dans une zone interdite de l’école ou trainez en dehors du dortoir après l’heure autorisée. Et pour trainer il y a de la place puisque le jeu modélise non seulement tout le complexe étudiant, mais aussi la ville proche avec ses bars, cinéma, poste de police, commerces et autres attractions qui donnent mille et une idées de bêtises à faire.

Castagnomètre
Deux compteurs sont à surveiller : votre jauge de santé qui une fois à zéro vous fait vous évanouir et votre grabugeomètre qui monte en pression et attitre d’autant les pions lorsque vous commettez des méfaits. Heureusement, se cacher dans une poubelle ou un casier sont des actions de secours qui permettent de faire baisser le grabugeomètre et calmer la surveillance des autorités. De même, se rendre dans sa chambre et s’offrir une bonne nuit de sommeil permet de recharger les batteries. Il est aussi possible de glaner des fruits sur les arbres alentours ou acheter des boissons dans les distributeurs pour se refaire une santé.
Les crédits nécessaires seront glanés auprès des misérables cloportes à deux jambes à qui vous servirez de garde du corps pendant vos missions. Car il faut bien l’avouer, c’est surtout cet aspect qui donne du plaisir : accomplir les quêtes, glander, sécher les cours, faire des coups fourrés, zoner en ville, jouer au gros bras, voler, tricher et  se faire des meufs, tout en gérant au mieux les réprimandes (punition, confiscation d’objets, annulation de la mission en cours, etc.) et la fatigue (une fois épuisé, Jimmy s’endort et se réveille au choix à l’hosto ou au dortoir). La vie étudiante vue de l’élève qui n’a pas encore saisi à quoi serve les cours en somme.  D’autant qu’il faut se coltiner les apôtres des 6 gangs qui tentent de prendre le contrôle de l’école.

Un résultat mitigé
Tout ceci pourrait faire de Bully : Scholarship Edition un Hit, mais il y a un quelques Hics : le gameplay assassiné par les incessants changements d’orientation de la caméra dès lors que vous approchez d’un mur. Dans un jeu ou la plupart du temps soit on se bagarre soit l’on fuit, il est véritablement agaçant que la caméra fasse un 180° pendant que vous bougez, d’autant que du coup les commandes sont également inversées… Vous retournez donc en courant dans les bras de ceux là même que vous tentiez de fuir.  Une gestion médiocre et horripilante de la camera qui aurait pu être évitée et qui entâche la jouabilité. Au passage, il est important de signaler aussi quelques plantages, rares, mais qui font tout de même perdre votre progression, l’un d’eux ayant par exemple été constaté pendant une partie de jeu d’arcade (une sorte de super sprint très bien refait d’ailleurs) via la borne située dans la salle de repos du bâtiment des garçons.

Tout ce que vous n’avez jamais osé faire au collège, vous pourrez le tenter dans ce titre Xbox 360 et c’est bien là tout l’intérêt tant les occupations sont diverses et variées. Après tout, dans un GTA on ne s’amuse pas à servir des politesses et rester sur le trottoir à marcher droit. Jimmy a aussi un côté bon samaritain qui va le pousser à venir en aide à certains profs et camarades en détresse au cours de son aventure. De nobles causes qui permettent de redorer le blason du chérubin et sert de morale à l’histoire. Un titre presque agréable, presque seulement à cause d’un gameplay perfectible, de quelques plantages et d’une fluidité parfois mise en difficulté.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
1.78:1
Proposé en 720p, le jeu fait la part belle aux grands espaces… Les décors en 3D immenses sont très bien modélisés et toute une faune d’élèves gesticulants et d’habitants peuple l’ensemble. Aucun clipping n’est à déplorer, mais la fluidité est parfois trébuchante, même si cela ne vient pas interrompre l’immersion du joueur. Dans tous les cas, le sentiment de liberté est total. La modélisation 3D est correcte avec une bonne gestion des collisions et des ombres. Seules les textures et les animations des personnages sont en déca de ce que l’on est en droit d’attendre d’un titre de nouvelle génération.  Les quelques objets qui parsèment le décor sont eux aussi assez sommaires, mais c’est avant tout l’ambiance du jeu qui charmera le joueur.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Entièrement doublé en anglais le titre prive les non anglophones de toute l’ambiance de second plan du jeu. Les quolibets, les moqueries, les interpellations… Les joueurs démunis devant la langue de Shakespeare passeront à côté de toutes ces petites choses qui créent l’ambiance et posent le décor. Quel dommage, qu’au 21 ème siècle, les éditeurs ne se donnent toujours pas les moyens de s’offrir une localisation intégrale en français de titres de ce genre. Les petits français devront se contenter des sous-titres, qui assurent le strict minimum en ne s’occupant que des actions de premier plan. La piste musicale très sympa d’inspiration Harry Potter est paisible et ne tape pas sur les nerfs. Une condition indispensable dans un titre ou l’on passe de nombreuses heures à vadrouiller ça et là.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Les temps de chargement sont si rapides qu’il est quasiment impossible de bénéficier des conseils dispensés par les écrans de chargement, trop longs à lire. Heureusement, la répétitivité des accès disque permet finalement, au fil du temps et à force de retomber sur les mêmes écrans, de lire l’intégralité du texte des astuces proposées. Parmi les nouveautés par rapport à la version PS2, on dénombre quelques missions inédites, de nouveaux personnages et récompenses, ainsi que des mini jeux. Les fans du genre apprécieront ce GTA Like estudiantin qui fait la part belle à la castagne, au vandalisme, aux insultes et aux confrontations musclées entre gangs. Côté interface, rien d’extraordinaire, les menus ne sont pas impressionnants et la Xbox 360 aurait pu faire mieux. Aucune sauvegarde automatique n’est disponible.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage