Stay Alive

Titre Original
Stay alive
Genre
Pays
Etats-Unis (2006)
Date de sortie
jeudi 22 mars 2007
Durée
82 Min
Réalisateur
Producteurs
Douglas Hansen, McG
Scénaristes
William Brent Bell
Compositeur
John Frizzell
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
82 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

Des jeunes gens appartenant au milieu du jeu vidéo trouvent la mort dans d’étranges circonstances après avoir essayé un prototype intitulé « Stay alive ».

Critique subjective :

Depuis l’avènement du jeu vidéo, septième art et univers vidéoludique n’ont cessé de se nourrir mutuellement, et ce de plus en plus. Cette inspiration réciproque n’a cependant pas engendré que du beau, loin de là. En effet, les films tirés de jeux et les jeux vidéo issus de longs-métrages s’avèrent être le plus souvent des ratages complets. Si les adaptations directes de titres ludo-virtuels ont assurément le vent en poupe, le jeu vidéo en tant que tel demeure paradoxalement un médium peu abordé par le cinéma. Dans l’absolu, c’était là tout l’intérêt d’un titre comme Stay alive.

Le film de William Brent Bell part d’un pitch qui fait sourire, jugez plutôt. Un videogame nouvelle génération, « Stay alive », circule parmi quelques jeunes artistes de l’industrie vidéoludique. Pas encore distribué, ce prototype emmène les avatars des joueurs sur les traces de la terrible comtesse Bathory et se distingue du tout venant par un effet secondaire fâcheux. Non, il ne s’agit pas d’une vie sociale amoindrie ou d’ampoules aux pouces mais d’une conséquence autrement plus grave puisque tout gamer dont le personnage périt finit par trouver la mort dans la réalité. Avec ce postulat basique, l’occasion était toute trouvée pour disserter, en sous texte, sur la notion de « réalité virtuelle » ou, au moins, livrer une série B horrifique un tant soit peu efficace. A l’arrivée, il n’en est rien. Répétitif en diable (un personnage voit son avatar passer l’arme à gauche et tente en vain d’échapper au même sort dans le réel), Stay alive fait du jeu vidéo un élément qui n’est jamais exploité en tant que tel et devient donc par là même un pur argument mercantile. Le script n’a que faire du matériau vidéoludique, le concept du jeu vidéo tueur ne servant qu’à remplacer le boogeyman de service ou l’habituelle malédiction. Si la réalisation tient à peu près la route (du moins lorsqu’elle ne se vautre pas dans des effets faciles) et que la photographie s’avère plutôt jolie (surtout lorsque réel et virtuel ne font plus qu’un), elles ne parviennent guère à relever le niveau d’un scénario catastrophique. Quant aux personnages stéréotypés et à la distribution transparente (chaque comédien a le charisme d’une palourde), ils ne font qu’enfoncer un peu plus le clou.

Verdict :

Prévisible, Stay alive ne prend jamais son sujet à bras le corps et se contente de verser paresseusement dans le slasher de bas étage. Que l’on ne vienne pas crier au bon film mutilé (il s’agit ici d’une version tronquée d’une heure vingt-deux, soit dix-huit minutes de moins que le director’s cut du DVD américain) pour justifier l’affaire, ce deuxième long-métrage de William Brent Bell est juste un bien mauvais film, point final.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image presque parfaite. Presque car on relève de petites scories compressives au niveau de certains arrières plans, un défaut probablement imputable à la présence de six pistes audio sur le DVD. L’ensemble demeure toutefois très satisfaisant avec un rendu exemplaire des ambiances visuelles du métrage.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
2.0
Français
5.1
Un DVD qui nous offre à la fois la qualité et l’embarras du choix au niveau sonore. Le 2.0 est très satisfaisant, le 5.1 d’excellente tenue mais la palme revient à un DTS bluffant d’efficacité. Immersion garantie (encore plus avec une version originale un cran au-dessus de la piste en français) grâce à une ampleur peu commune et un tonus certain.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


 

Lien Internet vers le site de l’éditeur.
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