Damo Volume 1

Titre Original
The Undercover Lady Detective
Genre
Pays
Corée du Sud (2003)
Date de sortie
mercredi 4 avril 2007
Durée
434 Min
Réalisateur
Scénaristes
Damo est l'adaptation par Jung Hyung-Su de Damo Nam-Soon, un manwha coréen des années 70 très populaire signé Bang Hak-gi
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Coffret Volume 1 (4 DVD) : Episodes 1 à 7 (7 épisodes de 62 minutes)
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Coréen
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Laurent Berry
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
434 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

Corée, 1692. Au cours d’une enquête apparemment anodine, la jeune détective Jang Tchaeok découvre l’existence d’une véritable complot visant le pouvoir en place. Tiraillée entre Hwangbo Youn, son supérieur au Bureau de Police, et Jang Sungbaek, le chef des rebelles, Tchaeok devra choisir entre rester loyale envers son pays ou assumer sa passion pour l’ennemi du roi Sookjong …

Les épisodes :

#1 Une mort mystérieuse
#2 Un nouveau départ
#3 Traffic
#4 Volte face
#5 La grande évasion
#6 Un autre monde
#7 Haute trahison

Les Personnages :
 
Jang Chae-Ok (Ha Ji-won) :
Receuillie par Hwangbo Yoon, après la mort de ses parents, la jeune femme devient une damo quelques années plus tard. Droite et honnête, elle est prête à tout pour arrêter le réseau de faux monnayeurs mais le triangle amoureux qu'elle forme avec Sung-Baek et Hwangbo Yoon complique son enquête.
 
Jang Sung-Baek (Kim Min-Joon) :
Leader du gang des rebelles, il dirige un trafic de fausse monnaie et se bat pour la justice et l'égalité. Idéaliste et guerrier charismatique, il est amoureux de Jang Chae-Ok, mais il sait que l'aimer le perdra dans sa lutte contre le monde corrompu.
 
Hwangbo Yoon (Lee Seo-Jin) :
Renié par son père, c'est un homme bléssé. Il obtient une véritable reconnaissance sociale lorsqu'il devient Commandant de la Police de Hansung. Il est amoureux de Jang Chae-Ok, mais ils n'appartiennent pas à le même classe sociale...

Critique artistique :

Du Japon, l’écho d’un intérêt croissant des nippons pour la Corée nous était parvenu depuis quelques temps, notamment à partir de l’année 2000, à la suite de la projection de films ayant pour thème la division de la Corée, comme Shiri (2001) ou Joint Security Area (2000) qui ont rassemblés de nombreux spectateurs. La rétrocession de Hong Kong à la Chine a dit-on, conduit les jeunes japonaises à se tourner vers la Corée pour leur shopping et l’exposition médiatique de la Corée lors de la coupe du monde de football a contribué à populariser la culture coréenne au Japon peu de temps avant la diffusion de la série télévisée coréenne Sonate d’hiver (Fuyu no sonata). Sonate d’hiver a connu un énorme succès tout comme Damo qui a la particularité de cumuler de son côté plusieurs qualités de différents genres allant du drame familial à la romance sur fond de lutte des classes, en passant par le polar médiéval agrémenté d’arts martiaux. La série démarre lentement et autant le dire le premier épisode est assez mou mais on accroche cependant à l’histoire les épisodes s’enchaînent sans trop de difficulté. Un des points faibles de la série est certainement la durée des épisodes qui souffrent parfois d’une superposition d’histoires secondaires un peu trop présentent. On se dit que la série aurait pu tout à fait se contenter de développer une enquête par épisode avec des combats plus étoffés et l’histoire d’amour entre les trois personnages principaux.

Damo est l’adaptation télévisée (en 14 épisodes) d’un manhwa (équivalent coréen du manga) à succès Damo Nam-Soon conçu par le célèbre créateur de Fighter in the wind (2004). La série télévisée a connu un succès immédiat dès sa diffusion en Corée du Sud sur la chaîne MBC entre août et septembre 2003 avant d’être élue meilleure série TV aux Asian Télévision Awards en 2004. Cette série entièrement tournée en Haute Définition a nécessité une année entière de production d’autant qu’il s’agit d’une série historique avec de nombreux décors et des costumes d’époques très rigoureux. Les effets spéciaux qui en empruntent à des films de cape et d’épée chinois comme Tigre et dragon ou Le secret des poignards volants sont cependant moins élaborés que ces derniers mais permettent de dynamiser les combats qui ne sont finalement pas assez nombreux. Damo n’est pas le pendant télévisée des films précités car elle mélange enquêtes, intrigues politiques, courses poursuites, histoire d’amour et drame familial sur fond de lutte des classes dans la Corée du 17ème siècle. Cette saga épique peut donc tout à fait intéresser les amateurs de drama sentimentaux car il y a une histoire d’amour triangulaire entre l’héroïne Jang Tachaeok, le commandant Hwangbo Youn et le rebelle Jang Sungbaek. On y retrouve tout les ingrédients qui font le succès des soap opéra avec les retournements et les révélations surprenantes sur la vie des personnages principaux.

La série suit principalement le parcours de trois personnages principaux, Jang Tchaeok (Ha Ji-Wong), Jang Sungbaek (Kim Min-Joon) et Hwangbo Youn (Lee Seo-Jin). Au centre de la série on retrouve le personnage Jang Tchaeok interprété par l’actrice Ha Ji-Wong (Sex is Zero, Ditto (2000), Duelist (2005)) qui est une Da-Mo, terme coréen qui désigne le nom donné à l'emploi correspondant aux officiers de police féminine. Sa position est assez étrange compte tenu d’une part de la condition des femmes dans la société coréenne de l’époque et de son statut de servante et de serveuse de thé. Elle est sous la protection du comandant Hwangbo Youn qui lui a permis d’apprendre les arts martiaux ce qui lui permet non seulement d’être très doué pour le combat mais également de participer à des enquêtes dans le cadre de l’action de la police. Une partie de l’intérêt de la série repose sur le sentiment d’injustice que l’on ressent quand Jang Tchaeok est brimée et rabaissée alors qu’elle est exceptionnelle dans son genre. On regrette cependant que la série n’exploite pas d’avantage la dimension du film de cape et d’épée en proposant plus de combat surtout que les combattants se déplacent de manière assez aérienne. Les combats ne sont ni assez longs ni assez nombreux et les chorégraphies auraient gagné à être plus sophistiquées compte tenu des déplacements extravagants effectués par les combattants.

Verdict :

Si les effets de déplacements aériens des combats sont plutôt bien gérés, les décors et les costumes d’époques très beaux, la plus grande qualité de la série réside dans son scénario qui sait tenir en haleine afin de donner envie de voir tous les épisodes. L’histoire ménage suffisamment d’ellipses et d’histoires secondaires pour captiver autant des spectateurs attentifs aux histoires d’amours compliquées des dramas que ceux plus interessés par les enquêtes et les combats. On regrette d’ailleurs que les qualités d’enquêtrice de Jang Tchaeok n’aient été finalement que modérément exploitées. En bref, ne vous attendez pas à une série dominée par des combats dignes du Wu Xia Pian à la sauce coréenne.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.78:1

La série a été tournée en Haute définition ce qui permet d’avoir un master de qualité. On a effectivement une image de bonne facture grâce à une compression correcte mais une définition qui pourrait être meilleure. L’étalonnage est homogène mais la colorimétrie bien que conforme techniquement, est un peu fade en comparaison de celle d’un long-métrage cinéma comme Duelist, l’adaptation cinéma du même manhwa. La photographie de la série est assez réaliste et directe ce qui est sans doute lié à une facilité de production sur une série qui a par ailleurs nécessité une année de production. Il est vrai que la série aurait certainement gagné à bénéficier d’un étalonnage étudié, proche de celui des récents long-métrages comme Hero, Tigre et dragon ou le secret des poignards volants. Le naturalisme de la série la crédite cependant de beaucoup de réalisme à défaut d’une ambiance visuelle épique fantasmée.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Coréen
2.0

Cette édition est livrée avec une piste audio Dolby Digital 2.0 (192 Kbps) en version Française et une piste équivalente en version originale Coréenne sous-titrée. La making-of présent sur le quatrième DVD est aussi en version originale sous-titrée. L’expérience sonore procurée par ce premier coffret de la série est honorable car la piste française est puissante avec des basses réelles. La piste est par ailleurs très équilibrée ce qui permet de parfaitement distinguer les voix, les bruits d’ambiances, les bruitages et la musique très présente. La piste coréenne semble un peu plus pêchue que la piste française en particulier pour ce qui est des bruitages associés au lancer de flèches par exemple. Dans l’ensemble vous devriez pouvoir disposer d’une bonne écoute pour cette série qui s’assure de satisfaire un large public avec deux pistes stéréo qui pourront s’exprimer sur une gamme de matériel très large.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Coffret


Bonus

- Packaging événementiel avec carte lenticulaire et livret de 56 pages

- Making of vost (30 mn) : à notre grande surprise ce bonus ne se trouve sur aucun des 4 DVD fournis dans le coffret alors qu’il est annoncé sur le quatrième DVD (même en inspectant la structure du DVD)

- Featurettes

- Bandes-annonces

- Liens Internet

Menus
Chaque DVD est accessible avec une interface en version française ou anglaise à choisir avant le chargement du menu principal. On a la possibilité de choisir de visionner le film avec les sous-titrages anglais et français ou sans sous-titrage.

Packaging
La série Damo est présentée dans deux superbes coffret collector Digipack. Dans une fourreau cartonné on trouve le boîtier comprenant les 4 DVD et un livret de 56 pages.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Featurettes