Synopsis
Lors des neufs épisodes qui viennent clore la série. Tony rêve encore d'une seconde chance, alors que les responsabilités qui lui incombent font des conflits son lot quotidien. Dans ses rapports avec sa famille, son travail et les autorités, Tony est sous pression. Tandis que Carmela, AJ et Meadow font chacun des choix qui vont bouleverser la vie de la famille Soprano, d'autres changements s'opèrent au travail, et Tony envient à douter de la loyauté de ses plus proches collaborateurs. Paulie, Hobby Bada. Silvio ou même Christopher : personne n'est au-dessus de tout soupçon.
Critique Subjective
HBO : l’initiateur
HBO est une chaîne du câble américain qui s’est spécialisé dans les séries haut de gamme. A DVDcritiques, nous sommes des fans de ces séries : Deadwood, Carnivale, Les Sopranos, Six Feet Under, Sex and the City et bien d’autres qui ont marqué un tournant dans l’histoire de la télé. Après avoir reproduit un village du far West pour Deadwood, HBO s’est attaqué à la magnificence de Rome avec des décors gigantesques . Les soprano est la série qui a établi la réputation de créativité de cette chaine , c’est pour vous dire.
David Chase : le créateur
L’idée de départ est simple mais géniale , un parrain de la Maffia a des remords et suit une psychothrapie. Entre deux consultations, on suit les pérégrinations de la famille la plus puissante de New York. Ici, pas de héros ou de sur homme mais des hommes brutaux et d’une intelligence moyenne. David Chase est le producteur exécutif et l’inventeur des soprano, la saison 6 est réalisé par Tim Van Patten qui a suivi l’aventure dès le début mais il a aussi laissé la caméra à Steve Buscemi par exemple ou David Chase en personne
Tony Soprano, le tueur
Le nom Soprano est loin d’être innocent, nous avons ici affaire à une véritable symphonie. Au-delà du jeu de mot culturel, la série est Chorale et même si le pivot est Tony Soprano, sa brutalité, ses remords et sa tentative de rédemption, et il s’agit ici d’ausculter une famille de mafieux dans son quotidien banal, ennuyeux et traversé de bouffée de violence. La saison 6 se présente en deux coffrets, le coffret critiqué ici est intitulé L’épilogue et c’est bien le cas tant tout semble se conclure dans une pseudo-quiétude. Beaucoup de personnages sont morts à cause de la paranoïa de Tony et d’une suite de malentendu tout au long de cette saison 6. James Gandolfini est impérial, surtout en Vo, dans ce rôle de psychopathe larvé.On peut y voir aussi une Volonté de pamphlet politique de la part des créateurs de la série tant cette saison 6 est marquée par la peur du terrorisme et traversée par des images d’Al Qaida et de George Bush
Un dernier mot
La saga s'achève : Tony Soprano tire sa révérence et entre dans la légende des salauds magnifiques
- Commentaire audio de Steven R. Schirripa sur l’épisode « Chez les Soprano » ; de Dominic Chianese sur « Oh vieillesse ennemi ! » ; de Robert Iler sur « Mauvaise Graine » et de Steve Van Zandt sur « Terminus ».
- Faux making-of de Cleaver (8’01) : Cleaver est le film d’horreur que produit Christopher pour changer de business. Nous avons droit ici au faux making of
- Documentaire de 16 minutes sur la musique des Soprano : Conversation très intéressante entre David Chase et un journaliste de Rolling Stone au sujet de l’impact de la musique dans la série.