Resident Evil : Extinction

Genre
Pays
USA (2007)
Date de sortie
mercredi 11 juin 2008
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Paul Anderson, Jeremy Bolt, Robert Kulzer et Bernd Eichinger
Scénaristes
Paul Anderson
Compositeur
Tyler Bates et Charlie Clouser
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1

Le virus expérimental mise au point par la toute puissante organisation Umbrella Corporation a détruit l’humanité transformant la population en hordes de zombies avides de chair humaine. Depuis le laboratoire d’Umbrella, le Dr Isaacs est prêt à tout pour retrouver, Alice, la seule personne qui rende possible la conception d’un remède. Pour Alice et ses compagnons de routes fraîchement rencontrés le combat ne fait que commencer.

Russell Mulcahy plus connu d’une certaine génération pour être le créateur d’Highlander, réalise donc ce Troisième volet inspiré du célèbre jeu vidéo, dans lequel le joueur doit "dézinguer" un maximum de zombies. Alors bien sur, aux vues des premiers opus qui furent loin  de révolutionner le genre, il faut l’admettre, il peut y avoir une certaine inquiétude. A plus forte raison lorsque l’on sait que les transpositions de jeux vidéos au grand écran n’ont jamais  fait naître de véritable chef-d’œuvres (Mario Bros, Tomb raider, etc…). Mais une petite touche d’espoir reste perceptible lorsque l’on connaît le goût du visuel défendu par le réalisateur Australien. Et de ce côté-là, nous ne sommes pas lésé, les plans ultra stylisés se succèdent à n’en plus finir, de la flèche d’arbalète que la caméra suit jusqu’à sa cible, des santiagues de la Miss Jovovich que l’on doit voir sous tout ses angles, idem pour les coutures. De son long manteau qui flotte lorsqu’elle s’envole dans un combat pour « savater » un zombie méchamment menaçant, ou encore lorsqu’elle… heu…descend de sa moto. Bon on l’aura compris l’utilisation d’un visuel ultra stylisé, a quand même ses limites, et « Resident Evil : Extinction », en est malheureusement la preuve vivante. Trop de plans compliqués, de ralentis à outrances, d’effets de streaming pratiquement tous les quarts d’heures, tout y est, on a l’impression d’être au Salon international des Effets speciaux de Las Vegas. Tout ce qui se fait ou va se faire se trouve dans ce film, ralentissant subitement le rythme du film.

Et comme pour en rajouter une couche, bien évidemment le scénario tient sur un post-it : Milla Jovovich "zigouille" du zombie, mais un gros méchant l’attend quelque part. Voilà avec ça, le film tient une heure et demi, avec des dialogues réduits au minimum syndical, du genre : « Ca va saigner ! » ou encore «  Les oiseaux ont trop mangé de chaires contaminées, montons nous protéger dans le bus ! », le tout porté par des regards aussi crédibles qu’un comédien tombant amoureux d’une tranche de jambon dans un supermarché.

Mais quand même des fois les scénaristes ont des idées originales, comme celle du satellite, et puis d’un coup, heu…non …on va refaire comme avant, Milla "éradique" du zombie méchamment. Peu importe les incohérences, peu importe les maladresses, la plus grande étant d‘avoir réalisé ce film et d’en imaginer une suite supplémentaire. Milla Jovovich fait son show, les autres se font dévorer et tout le monde est content.

En conclusion, une série qui continue de faire recette, mais qui brille surtout par son vide constant. Un vide qui ne cesse de se creuser de film en film. « Resident Evil Exctinction » défie les lois de la nature en approchant du vide plus profond que le néant, la suite fait peur…

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Très sombre, l’image est forcément de très bonne qualité. On frise presque la perfection, tant les piqués sont incroyables, et les contrastes impressionnants. La définition est impeccable et la colorisation identique à celle de sa projection en salle. En cela « Resident Evil :Exctinction » est effectivement capable de devenir une référence. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
La tendance se confirme avec le son. Impressionnante dès les premières secondes, la piste 5.1 est une véritable mine d’effets spéciaux plus saisissants les uns que les autres. Les concepteurs n’ont pas lésiné sur les moyens, au point d’offrir un produit de très haute qualité. Impossible de ne pas être hypnotisé par autant de maîtrise. La piste DTS se révèle encore plus impressionnante, particulièrement grâce à un surplus de dynamisme et une précision encore supérieure. Une véritable bonne note donc.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
N’ayant pas eu en test L’Edition Collector, je ne m’attarderais que très rapidement sur les bonus de l’Edition simple, qui comprend : Des scène coupées qui sont en fait un complément d’explication de certains passages du film. Le tout sans aucune explication, puis les liens internet de l’éditeur et du film en lui-même, qui permet d’accéder à de multiples informations supplémentaires. Et enfin les bandes annonces de l’éditeur.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage