Soulkeeper

Titre Original
Soulkeeper
Pays
USA (2001)
Date de sortie
dimanche 23 mars 2003
Durée
105 Min
Réalisateur
Producteurs
Jim Agnew, Don Dunn, Darin Ferriola, Jeff Ritchie
Scénaristes
Darin Ferriola
Compositeur
Kevin Saunders Hayes
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Frédéric Deschryver
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Corey Mahoney et Terrence Christian sont deux escrocs minables qui, pour vivre, commettent des vols sur commande. Après leur dernier forfait, qui consistait à subtiliser dans un musée, le chapeau d'Abraham Lincoln, les deux voleurs se voient congédiés par leur commanditaire. Sans argent, ils pensent alors voir venir l'affaire de leur vie lorsqu'ils se voient confier par un homme étrange, et pour une forte somme d'argent, la mission de dérober une pierre mystérieuse appelée "Pierre de Lazare", et qui aurait la faculté de pouvoir ressusciter les morts. L'attrait de l'argent est le plus fort et les deux larrons sont loin de se douter, en acceptant cette mission, des terribles forces du mal qui sont sur le point de se déchaîner…

 

 

Critique subjective

 

Attention, ne vous y trompez pas, la figure monstrueuse représentée sur la jaquette du DVD, ainsi que le sous titre promotionnel: "votre âme ne vous appartient plus" peuvent porter à confusion. Au-delà d'une présentation qui collerait parfaitement à un film d'horreur, de satanisme, dans la plus pure tradition, Soulkeeper n'est pas ce qu'il prétend être. Autant préciser tout de suite que ce film est également et surtout une comédie. Ce second opus du réalisateur Darin Ferriola, serait plutôt un compromis entre Scary movie 2 et hellraiser. Sur un scénario assez conventionnel du genre horrifique, ce film aurait pu subir le sort peu enviable d'une quelconque série B, condamnée à grossir inutilement les rayons horreur déjà bien encombrés par d'innommables navets. En jouant la carte de l'humour graveleux plutôt que celle des scènes d'horreur pur, le réalisateur évite cet écueil et apporte une nouvelle dimension à cette histoire de démons.

 

 

Un film qui ne se prend pas au sérieux

 

Irrévérencieux à souhait, multipliant les gags, Darin Ferriola s'est amusé à truffer son film de référence cinématographiques, en s'offrant le luxe de quelques parodies comme celles de l'exorciste ou la nuit des morts vivants. La palme revenant au pastiche de Charlie et ses drôles de dames dans lequel M.M (alias Charlie) congédie nos deux héros assis dans son bureau, par l'intermédiaire de son interphone, juste avant la destruction à coups de pieds de l'objet en question. Citons encore une scène d'anthologie où Terrence et Corey se sauvent en courant d'un confessionnal, laissant le prêtre hagard et chancelant, au bord de l'apoplexie, horrifié par la confession qu'il vient d'entendre.

 

 

Deux héros sympathiques

 

Terrence (Kevin Patrick Walls) et Corey (Rodney Rowland), sont les deux principaux protagonistes à qui incombe la périlleuse mission de se mesurer aux forces du mal. A priori en total décalage avec le rôle qui leur est dévolu, ces deux crétins motivés par l'argent, capables de faire louper une opération à la seule vue d'un décolleté, vont donc s'atteler à la lourde tâche qui consiste à combattre le démon Magus et ses sbires. Semblant sortir tout droit du film Wayne's World, Terrence et Corey assurent le spectacle malgré un interprétation un peu mièvre.

 

 

L'objet convoité

 

Lazare, selon la bible, fut ressuscité quatre jours après sa mort par Jésus Christ. La légende dit que la pierre de Lazare, qui fut touchée par le pouvoir de Dieu, est le portail entre notre monde et l'au-delà. C'est cet objet que nos deux héros sont chargés de récupérer. Ce colifichet permet aux âmes perdues de revenir dans le monde des vivants, et sachant que la plupart de ces âmes perdues sont à tendances démoniaques, c'est une armée venue des ténèbres qui risque de déferler si cette pierre n'est pas récupérée au plus vite et reste entre les mains du diabolique magicien Simon Magus, figure de l'antéchrist, partisan d'un monde de damnation.

 

 

Une musique d'enfer

 

Comme le film, la musique est éclectique, et la partition de Kevin Saunders Hayes colle parfaitement aux divers aspects de Soulkeeper, complétée par une bande originale passant en revue les styles country, métal, piano bar, rock'n roll, en courtes séquence parfaitement étudiées pour renforcer les effets comiques. Musique rock que l'un des acteurs interrompt de façon totalement inattendue en appuyant sur le bouton stop d'un magnétocassette!

 

 

Une intrigue (trop) fournie

 

Si l'idée de mêler la comédie à une histoire démoniaque réussit parfaitement, en donnant ce ton si particulier, Soulkeeper est victime d'un scénario très dense. L'histoire est très fournie. Beaucoup de détails, de personnages, d'épisodes narratifs, peuvent risquer de faire perdre le fil à un spectateur inattentif. Le risque est grand de ne plus s'y retrouver entre les rôles dévolus à Frederick Finch, Simon Magus, Mallion, Pascal, tous ces personnages nécessaires à la compréhension de l'intrigue.

 

 

Un dernier mot

 

Soulkeeper risque de décevoir s'il est visionné dans l'optique de se faire peur ou de se donner des sensations fortes. En effet, les amateurs d'angoisse, de gore ou d'effets spéciaux sensationnels resteront sur leur faim. Mais, sans conteste, ce film fera passer un bon moment aux amateurs de comédies un peu décalées.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1


Présentée dans son format d'origine, l'image est de bonne qualité et, malgré la présence de quatre pistes sonores, dont deux en DTS, ne présente pas de problème de compression. La définition est correcte, et les couleurs sont très bien reproduites. Aucun défaut n'est à signaler.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
5.1


Quatre pistes audio: français dolby digital 5.1 et DTS ou version originale dans les mêmes formats. Rien que ça. Si, en terme de qualité, les quatre pistes se valent, notez que les pistes dolby digital 5.1 sont beaucoup plus dynamiques que leurs consoeurs en DTS. Le son est la plupart du temps porté vers l'avant, très concentré sur la centrale. Les surrounds n'étant mises à contribution qu'occasionnellement, mais efficacement lors de passages musicaux ou quand l'action se veut plus présente. Donc pas de réels coups d'éclats pour ces pistes sonores très sages.

Un conseil, si vous supportez la lecture des sous-titres, orientez-vous plutôt vers la vo, aux dialogues beaucoup plus spontanés, la vf bénéficiant d'un doublage qui met les voix beaucoup trop en avant, en perdant une grande quantité d'informations destinées à la voie centrale, et au détriment des effets d'ambiance.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
7 min
Boitier
Amaray


Bande annonce Vf (1'36)

 

Bande annonce Vostf (1'36)

Ces deux bandes annonces sont identiques mais comme leur nom l'indique, seule la langue proposée diffère.

 

Making of Vostf

Très court mais sympathique reportage sur le tournage du film puisque les deux parties proposées d'excèdent pas 4 minutes.

 

Le tournage (2'07)

- La reconnaissance des lieux:

Quelques prises de vues en accéléré par une caméra épileptique de l'équipe en repérage.

-Sur le tournage:

Commenté par Darin Ferriola qui parle du tournage marathon de Soulkeeper. L'équipe ne disposait en effet que de 28 jours pour mener à bien ce projet. Quelques anecdotes sont également évoquées, sur fond d'images du tournage.

 

Les créatures (1'52)-Réalisation du monstre pour Soulkeeper: deuxième partie de cette featurette où l'on voit l'équipe des effets spéciaux au travail, sous les commentaires de Darin Ferriola.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
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