Wall-E

Genre
Pays
USA (2008)
Date de sortie
dimanche 25 janvier 2009
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
Pete Docter, John Lasseter et Jim Morris
Scénaristes
Andrew Stanton
Compositeur
Thomas Newman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Oui
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1

Faites connaissance de Wall-E, le dernier être sur terre qui s’avère être…. un petit robot. 700 ans plus tôt, l’humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la terre. Mais au bout de ces longues années, Wall-E a développé un petit défaut technique : Une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul…Cependant sa vie s’apprête à être bouleversée avec l’arrivée d’une petite robote, bien carénée et prénommée EVE.

Depuis de longues années, maintenant, les Studios Pixar se sont taillés une réputation incroyable de raconteur d’histoires farfelues et originales. Car toute la filmographie du studio contient des bijoux d’animations particulièrement réussies, mais surtout surprenantes, qu’il s’agisse de raconter une histoire avec des poissons ou avec des voitures, le studio parvient toujours à capter l’intérêt des petits et provoquer l’émotion des parents. Chaque long métrage de Pixar est une preuve supplémentaire de cet incroyable talent : « Toy Story 1 et 2 », « Némo », « Cars », "Monstre et cie ", etc… tout ces films sont des œuvres originales nées de l’imagination un peu folle de concepteurs passionnés.

« Wall-E » s’inscrit dans la même logique. Un pitch qui ne dit pas grand-chose « Un petit robot chargé de nettoyer la planète tombe amoureux d’une petite « Robote » en mission sur la terre », mais au final on se retrouve avec une œuvre superbe de maîtrise, soutenue par une animation méticuleuse et un sens hors du commun de la mise en scène. Ce long métrage surprend tout d’abord par l’absence pratiquement totale de dialogue, et une grande part laissée au magicien des bruitages qu’est Ben Burtt, créateur du son du Sabre laser dans Star Wars. L’ingénieur du son à mis tout son savoir faire au service de l’histoire, non pour la compléter, mais cette fois-ci pour renforcer sa narration en faisant naître les émotions dans le cœur de cette petit boite de conserve. Incroyablement ingénieux dans ses choix et fabuleusement créatif dans ses effets, Ben Burtt transcende « Wall-E » et lui donne vie par un génial esprit créatif. 

Mais au-delà de l’aspect purement technique, on notera cette fois encore l’incroyable sens de la poésie dont font preuve les animateurs du studios, autant que les scénaristes, donnant à chaque fois vie à leurs idées farfelues. Sous la direction d’Andrew Stanton (Le monde de Némo) lui-même scénariste déjà des cinq premiers long métrages du studio, il donne, ici une dimension incroyablement lyrique à son petit personnage, que la logique destine normalement à ne posséder aucune expression, ni aucun sentiment. Ici, le petit robot est superbe de douceur, d’espièglerie et de poésie. Car c’est bien de cela dont on peut parler, outre le message écologique à l’échelon humanitaire que l’on peut aisément distinguer tout au long du film, « Wall-E » est un petit chef-d’œuvre de douceur et de poésie. Aucune agressivité dans un discours simple, une sorte de « Roméo et Juliette » futuriste, lavée de la guerre entre deux clans. Ici deux petits êtres s’aiment par leur solitude, et comprennent ce que l’homme a depuis longtemps déserté : L’amour est le premier symbole de la vie. Loin des scénarios lisses et rébarbatifs qu’ont pu offrir les longs métrages d’animations propres aux studios Disney de ces dernières années, Pixar fait figure de contre-poid constant. Ici, avec rien, Andrew Stenton crée une œuvre éblouissante de beauté, doté d’une animation autant soignée que le scénario sur lequel elle s’appuie.

En conclusion, « Wall-E » est un véritable chef-d’œuvre d’animation qui vient compléter le tableau de chasse déjà particulièrement fourni du studio. Incroyable d’inventivité et de poésie, tant dans le scénario que dans l’animation, ce long-métrage est une nouvelle preuve que Pixar sait faire naître un chef-d’œuvre de rien.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Bien évidemment le contraire eut été une insulte, mais l’image du dvd est au service du film. Impeccable dans les moindres nuances, avec des contrastes d’une beauté saisissante qui donne à l’ensemble une véritable profondeur, et ainsi permet de donner à « Wall-E » ses véritables lettres de noblesses.           

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Une piste 5.1 qui va au-delà de son habituelle utilisation, puisque cette fois-ci elle se met au service totale de la narration. Jamais agressive, la spatialisation se fait voluptueuse et saine. Les effets surround n’agressent jamais et les sons de Ben Burtt prennent en volume et touchent leurs buts dès les premières minutes.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray

Deux courts-métrages « Presto » ou l’histoire d’un magicien et de son lapin chanteur, puis « Burn-E » qui revient sur l’histoire d’un personnage du film : Toujours aussi soignés, même lorsqu’il s’agit d’un court métrage, d‘ailleurs « Presto », rappelle le précédent Pixar : « Ratatouille ». Puis un très intéressant reportage sur « Le design Sonore en Animation » qui revient sur le travail de Ben Burtt, avec un parallèle avec les dessins animés plus anciens. Les commentaires audio d’Andrew Stanton qui, là aussi, sait se rendre passionnant lorsqu’il s’agit d’expliquer son travail. Puis des scènes coupées à visionner avec ou sans commentaires et pour finir pour les petits malins deux bonus cachés à découvrir. Une édition simple qui, comme d’habitude chez Disney, pourrait faire rougir n’importe quelle édition simple chez les concurrents.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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Multi-angle
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Bonus Cachés
Court Metrage