Etroite surveillance

Titre Original
Stakeout
Pays
Etats-Unis (1987)
Date de sortie
mercredi 8 janvier 2003
Durée
112 Min
Réalisateur
Avec
Producteurs
Jim Kouf, Cathleen Summers
Scénaristes
Jim Kouf
Compositeur
Arthur B. Rubinstein
Format
Dvd 5
Informations
Complémentaires
La suite, sortie quelques années plus tard, fut un échec commercial, la série s'est arrèté sur ce deuxième épisode, éclipsée par celle des Arme Fatale
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
112 min
Nb Dvd
1


 L'histoire 

 

Chris Lecce et Bill Reimers sont deux flics peu conventionnels. Après une arrestation ratée, ils vont être chargés d’un travail ingrat, une simple surveillance, celle de la résidence de Maria McGuire dont l’ancien petit ami vient de s’évader du pénitencier où il était emprisonné. Durant la surveillance, Chris va entrer en contact avec Maria et en tomber amoureux, ce qui va vite rendre la situation difficile.

 

 

Critique subjective

 

Profitant (plus ou moins involontairement, les deux films sont sortis la même année) de la popularité de l’Arme fatale, avec lequel il entretient de nombreux points communs, Etroite surveillance est un petit film plutôt sympathique qui nourrit son ambition première, à savoir celle d’offrir au spectateur un simple divertissement. Il y réussit avec un certain brio, même si le concept de l’association des deux flics, le jeune et le vieux, est éculé.

 

Réalisé par John Badham, qui entra dans le monde du cinéma par un grand succès avec Saturday Night Fever (1977), Etroite surveillance (Stakeout en V.O.) connu lui aussi un accueil favorable auprès du public lors de sa sortie. Badham est d’ailleurs coutumier des films à duos, il en a déjà dirigé dans, entre autres, C’est ma vie après tout (1979), où John Cassavetes partageait la vedette avec l’oscarisé Richard Dreyfuss, qui se retrouve également dans Etroite surveillance. Il est ici associé à Emilio Estevez, alors jeune premier prometteur qui est depuis plutôt oublié même s’il refait ponctuellement surface avant de redisparaître, notamment dans Mission : impossible (1996) de Brian de Palma.

 

Etroite surveillance est bon petit film policier, même si ses années se font parfois cruellement sentir (surtout au vu de la musique et de certaines expressions utilisées qui sentent bien les années 80) et s’il accumule les clichés (on peut facilement deviner les rebondissements principaux largement avant qu’il ne se produisent). Si on peut également regretter une réalisation assez plate de la part de John Badham, notamment en ce qui concerne les scènes d’action, un des gros points faibles du film, ce dernier peut se reporter sur l’interprétation de Richard Dreyfuss, qui le porte presque à lui seul éclipsant souvent les autres acteurs. Parmis eux, on retiendra tout de même l’apparition du débutant Forrest Whithaker (Bird, Good morning Vietnam, Ghost dog, Panic room).

 

Le scénario, quant à lui, ne brille pas vraiment pas son originalité et se contente souvent de suivre à la lettre les règles établies du genre même s ‘il se permet tout de même quelques petites entorses. En effet, ici, pas de conflit des générations, le film commence là où beaucoup d’autres finissent. D’autre part,  un échange de personnalité est opéré, ce n’est pas le jeune qui est casse-cou et dragueur et le vieux rangé et sérieux, mais l’inverse. Malheureusement, ces changements mineurs n’apportent pas grand chose au bout du compte, les tenants et les aboutissants restant à peu près les mêmes.

 

 

En conclusion

 

 Au final, on passe un agréable moment à la vision de ce film sans prétentions qui vaut mieux que ce que laissait présager le titre. Même si les scènes d’actions pêchent souvent par leur manque d’envergure et leur mise en scène, elles sont rattrapées par de bons moments de comédie qui maintiennent l’intérêt jusqu’au bout.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
L’image est loin d’être parfaite. Beaucoup de grain, des arrières-plan flous, master de toute évidence abîmé..... Cependant, même si ces défauts rendent l’image certes en-deça de ce que l’on peut attendre du support elle reste passable durant une bonne partie du film. En revanche, dans les scènes de nuit ou en lumière réduite, le grain devient omniprésent et beaucoup plus visible, à tel point qu’il en vient même à gêner le visionnage.

 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Les pistes sonores qui accompagnent le film sont encodées en 5.1. Il est ici utile de le préciser car ce n’est pas réellement percutant lors du visionnage tant les arrières et le subwoffer sont (très) rarement voir jamais sollicités. Le son rendu est toutefois assez clair, et les enceintes avant sont, elles, un peu plus mises à contribution (surtout au niveau de la musique). Il est à noter que la version originale du film est légèrement plus efficace que la version française, qui a tendance à quelque peu étouffer les voix.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Note extrême à interactivité qui pousse à l’extrême..... son inexistence ! Rien. Tout simplement rien. Pas même la bande annonce de rigueur ! Le dvd, outre le film, est désespérément vide de tout contenu.

Le minimum aurait alors été, à l’instar de l’édition de Panic room, de proposer un dvd certes dénué de bonus, mais bénéficiant d’un enrobage de qualité….. il n’en est rien. Les menus sont réduits à l’aspect le plus rudimentaire à savoir de simples images fixes et muettes. Dommage, le film méritait mieux…..
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage