La fièvre du samedi soir

Titre Original
Saturday night fever
Pays
Usa (1977)
Date de sortie
mardi 22 octobre 2002
Durée
114 Min
Réalisateur
Producteurs
Robert stigwood
Scénaristes
Norman wexler
Compositeur
The bee gees
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Alexandre Marreiro
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
114 min
Nb Dvd
1


Résumé du film :



Tony Manero (John Travolta) mène une double vie. Pendant la semaine, il n'est qu'un modeste garçon de courses qui arrache quelques dollars à un marchand de peintures new-yorkais. Mais, le samedi soir venu, il devient le roi du "2000", la plus grande discothèque de Brooklyn. Danseur hors pair, il oublie sa vie lorsqu'il met le feu à la piste. Le cours de celle-ci va prendre une autre dimension le soir où il croise Stéphanie (Karen Lynn Gorney)...

 

Critique subjective :



"La Fièvre Du Samedi Soir" ou comment John Travolta est devenu le roi du disco :

26 décembre 1977 : un jeune homme aux boots pointues danse lascivement sur une chanson des Bee Gees. Peu de gens se doutent que le film produit par Robert Stigwood et réalisé par John Badham, La Fièvre Du Samedi Soir, va bouleverser le box-office et faire de Travolta une star internationale, comparé à Fred Astaire et nommé d'office aux Oscars !

 



Le film est né d'un article publié par le magazine "Rolling Stones". Dans "Tribal Right of Saturday Night", on découvrait alors les nouvelles mœurs nocturnes de jeunes américains qui enflammaient les discothèques le week-end, électrisés par la musique disco, pour mieux oublier leur vie quotidienne. Robert Stigwood, producteur malin et avisé (Jésus Christ Super Star, Tommy) sent bien que le disco, jugé à l'époque aussi diabolique que vulgaire, est une lame de fond. Il adapte alors l'article et lance la production. Pour jouer une de ses créatures de la nuit, Stigwood choisit John Travolta. Aux États-Unis, celui-ci est loin d'être un inconnu. Si un petit rôle dans Carne de Brian de Palma l'a fait remarquer au cinéma, c'est grâce à la télé américaine qu'il s'est fait connaître et où il est, depuis septembre 1975, l'une des vedettes de la sitcom Welcome Back Kotter. Par hasard, il acceptera le rôle de Tony Manero, tout simplement parce qu'il aime la danse ! Il répète alors cinq mois avec un professeur et perd dix kilos. En novembre 1977, Stigwood commence à balancer sur toutes les ondes les titres "Staying Alive" ou "More Than A Woman" des Bee Gees, qui sont aussi sous contrat avec lui. Le public est prêt pour la sortie de La Fièvre du Samedi Soir.

 



Dix jours après sa sortie, le film rapporte déjà dix fois sa mise. C'est le triomphe surprise de Noël 1977. En février 1978, La Fièvre Du Samedi Soir est retirée de l'affiche pour être remontée dans une version qui n'est plus interdite aux mineurs. Le film atteint alors des sommets au box-office et détient encore aujourd'hui la quarantième position dans le hit parade des plus gros succès de toute l'histoire du cinéma. Travolta est emporté dans ce tourbillon, 27 millions de posters à son image s'arrachent en un mois. Il doit se déguiser pour se promener dans les rues. On dit de lui qu'il est un mélange de Gene Kelly et Marlon Brando. Le rôle de Jim Morisson, le chanteur des "Doors", ou celui du petit-fils de Brando dans Le parrain 3 lui sont proposés. En France, où le film sort le 5 avril 1978, le phénomène se reproduit.

 

Une bande originale d'anthologie :

La Fièvre Du Samedi Soir est sans conteste possible l'une des bandes originales de film qui marquera à jamais l'histoire du cinéma. Elle contient 7 des grands succès des Bee Gees, qui apparaissent ici sous leur véritable identité : Barry, Robin et Maurice Gibb. Pour La Fièvre Du Samedi Soir, ils signent des tubes comme "More Than A Woman" ou "Staying Alive". La B.O. restera 24 semaines en tête du Billboard américain. Les chiffres de vente vont de 20 à 40 millions d'exemplaires selon que l'on tient compte ou non des copies pirates. La Fièvre Du Samedi Soir est encore aujourd'hui en troisième position des meilleures ventes de disques de tous les temps, derrière deux albums de Michael Jackson.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Un excellent transfert qui offre une définition inespérée pour un film de cette époque. Bien sur, nous sommes loin de masters récents mais les arrières plans sont étonnement détaillés, la compression est superbe permettant de mettre en valeurs les nombreux jeux de lumières dans les discothèques sans effets de pixels malheureux. Les contrastes sont maîtrisés permettant d’y voir en discothèque presque comme en plein jour. Seul un très léger grain tempérer la note maximale. Bravo quand même !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1


La remasterisation de la musique et des voix a nécessité près de 3 ans de travail avec un traitement piste par piste sur l'ensemble du film et cela s’entend clairement ! Les séquences musicales sont d’une très grande clarté avec un équilibre parfait entre les différents registres. Les basses sont un peu timides pour de la musique de danse mais par rapport à la piste mono par exemple, l’écart est gigantesque. Les différences entre VF et VO sont minimes avec comme toujours un intégration des dialogues meilleure en VO, par contre ceux de la VF sont plus clair et avec moins de souffle.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
35 min
Boitier
Digipack


Le réalisateur du film John Badham a répondu présent pour enregistrer récemment un commentaire audio. Un exercice pleinement réussit car le discours de John Badham s’avère vivant et parsemé de nombreuses anecdotes. Il se concentre plutôt sur le contexte du film et les tenants et aboutissement que sur la technique pure. Il en ressort de multiples informations croustillantes permettant sans trop d’imagination de bien saisir l’ambiance sur le tournage. Bref, un très bon commentaire soutenu et parfaitement rythmé jusqu’à la fin du film. On regrettera juste qu’il ne s’agit là que d’un seul point de vue alors que l’ensemble de la production et le tournage du film ont enregistrés de nombreux problèmes relationnels et techniques non abordés par le réalisateur, sans doute pour ménager quelques susceptibilités.

 



Deuxième pièce des bonus, un documentaire d’une trentaine de minutes commandé par la chaîne de télévision VH1, loin des insipides formules auto-promotionnelles. Ce "Saturday Night Fever - Behind The Music" revient en détail sur les nombreux problèmes qui ont émaillés le film dès les premières semaines de pré-production. La fièvre du samedi soir a en effet subit une absence totale de préparation due aux problèmes avec le premier réalisateur, viré à quelques semaines du début du tournage pour cause de différents sur la direction d’acteurs (Travolta désapprouvait régulièrement les décisions) et le scénario. Un manque de consistance du scénario qui justement va mettre au point mort la définition des différents extérieurs, rendant très difficile le tournage dans des endroits non préparés et qui étaient régulièrement envahit par des milliers de fans de Travolta. Le film décrit également le contexte économico-social de 1977 qui explique la façon de vivre et les tenues vestimentaires des personnages. N’oublions pas non plus que le disco avant la sortie du film était une danse associée à un état d’esprit mal perçu par la population américaine. L’intérêt majeur de ce document repose également sur les images inédites de la première mondiale du film ou les séances de répétitions de Travolta. Des images sorties de leur placard après 20 ans et commentés succinctement par Travolta lui-même découvrant en direct ses efforts d’alors. Autre intérêt, cette rétrospective est placée sous les souvenirs de différents intervenants, acteurs ou techniciens.

 



Enfin, aurez l’occasion de découvrir trois scènes inédites qui avaient été coupées au montage. Rien de bien révolutionnaire dans ces trois courtes séquences qui étoffent légèrement les relation de Tony avec son père ou Stéphanie.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage