LoverBoy

Genre
Pays
USA (2005)
Date de sortie
mardi 16 septembre 2008
Durée
83 Min
Réalisateur
Producteurs
Kevin Bacon, Kyra Sedgwick, Daniel Bigel et Mike Mailer
Scénaristes
Hannah Shakespeare
Compositeur
Michael Bacon
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
83 min
Nb Dvd
1

Devenue mère, une femme délaissée par ses parents étant jeune, en arrive à trop couver son fils de sept ans. Sa rencontre avec un homme va changer la vie du jeune garçon, qui voit en cet étranger une figure paternelle.

Kevin Bacon (Footloose, The Hollow Man) passe à la réalisation grand format, après s’être essayé dans plusieurs épisodes de la série « The Closer : L.A. enquêtes prioritaires ». Et cette fois çi, pour nous plonger dans une histoire où l’amour se veut aussi destructeur que grandiose. Une intrigue où chaque personnage évolue sur la tranche la plus aiguisée du rasoir. Le réalisateur superpose le passé et le présent, pour rester fidèle au livre, mais aussi pour mieux permettre au spectateur de comprendre la détresse causé par l’amour des uns et des autres. L’horreur qui peut soudainement surgir d’un manque intense d’amour. Emily a tellement souffert du manque d’amour de ses parents qu’elle s’enferme dans une folie exclusive avec son fils. L’amour fusionnel qui unissait ses parents à ses dépends, la rend naufragée de la vie. En cela, Kevin Bacon parvient à merveille à donner corps à cette détresse ignorée de son personnage.

Porté par un scénario incroyablement pudique signé Hannah Shakespeare, le film donne une véritable vision, parfois violente, de ce personnage prisonnier de sa geôle sentimentale. Le scénario tire vers l’essentiel et donne un véritable relief onirique aux personnages, y compris concernant l’enfant, décidemment victime innocente et permanente de cette dérive amoureuse. La scénariste explore chaque recoins des blessures des uns et des autres ainsi que leurs dérives, ne gardant que l’essentiel pour ne pas alourdir le propos. Ainsi on ne connaitra pas les détails de la mort des parents, ni de la fortune qui permit à leur enfant de ne pas se préoccuper du monde qui l’entourait. Mais qu’importe, le scénario nous offre un des ces rares personnages qui, intrigue autant qu’il terrifie.

Et l’interprétation de Kyra Sidgwick (Né un 4 Juillet, Phénomène), qui n’est autre que Mme Bacon à la ville, donne une véritable présence au personnage d’Emily. Une force que l’incroyable inventivité de son personnage envers son fils en fait une source d’inspiration incroyable, et l’actrice est particulièrement convaincante. Elle s’est sentie portée par l’exclusivité de cette femme perdue par l’amour, et donne une composition impeccable de justesse et de nuance. Oscillant constamment entre égoïsme et rejet totale d’êtres extérieures à la prison dans laquelle elle s’enferme avec son fils, l’actrice maitrise parfaitement son sujet et cela se voit à l’écran. Et le duo qu’elle forme avec le petit Dominic Scott Kay (Pirates des Caraïbes) que l’on n’a pas finit de revoir sur les écrans tant le petit bonhomme fait preuve d’un incroyable talent pour son jeune âge, est un véritable saphir d’émotion brut.

En conclusion, « Lover Boy » est un film simple et complexe à la fois, dans lequel Kevin Bacon fait preuve d’un véritable sens de la narration et où l’actrice Kyra Sedgwick donne toute la mesure de son talent.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Légèrement granuleuse, l’image reste tout de même d’assez bonne qualité. Les couleurs sont agréablement retranscrites et les contrastes donnent une profondeur de bonne composition. Les différents effets de lumière pour définir les passages d’époques ne souffrent pas de déséquilibres importants.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1 bien équilibrée, même si un peu faiblarde sur les dialogues. La spatialisation est tout de même de bonne qualité, et le dynamisme de l’ensemble est assez bien respecté. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Un Making Of intéressant qui revient à grand renfort d'interviews sur la face psychologique du film et le parallèle avec le livre de Victoria Redel. Et les bandes annonces. Décevant quand même !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage